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    En bref


    Dmitri Romanov

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    âge : 430ans
    métier : PDG d'une firme internationale de fabrication et distribution d'alcool
    groupe : vampire
    nationalité : Russe
    don: //
    avatar + copyright: James Marsters
    CaractèreJaloux et possessif, ça va de pair. Non, je ne suis pas de ceux à empêcher leur femme de sortir et poser un million de questions à leur retour, mais je la considère suffisamment chasse gardée pour ne pas tolérer la concurrence. Surtout quand elle vient d'un aïeul sans âge qui pourrait aisément me faire de l'ombre.
    Autoritaire J'ai été élevé au palais impérial, et pas au milieu des serviteurs. J'ai appris quelque chose de ma pourriture de père qui a sans doute autant échappé à mon demi-frère qu'à Nikolaï, le dernier tsar. L'autorité naturelle qui va de pair avec la méfiance, la stratégie et une imperméabilité quasi complète à la naïveté. On nait en bon dirigeant, on ne le devient pas.
    Obstiné Défaut ou qualité, cela dépend des circonstances. Toujours des circonstances, encore et encore. Je suis droit dans mes bottes et fier de mes choix, même si mon chemin est bien loin de suivre celui que je m'étais donné au départ.
    Lunatique et oui j'ai mes humeurs. Et quelque chose qui m'intéresse fortement le lundi peut me paraitre sans intérêt aucun le mardi. J'ai jamais prétendu être un allié fiable, vous n'avez qu'à vous en mordre les doigts tous seuls si vous l'avez pensé. Pour ma part, je ne connais pas le mot remord.
    Regret J'en ai pas beaucoup. Mais si je dois en citer un, c'est celui de n'avoir jamais eu d'enfants. Braver le soleil pour me glisser dans l'ombre et observer les gosses dans la cour de l'école ou sur le terrain de jeu, ça m'arrive plus souvent qu'on ne le croit. Quand à en attaquer un? Des siècles que ce n'est plus arrivé. Lena? J'ai trouvé l'idée stupide dès le premier jour, mais cett gamine, c'est notre chance d'avoir ce qu'on n'a pas pu avoir de notre vivant, Mina et moi.
    Solidaire, avec ceux de mon sang uniquement. Si j'ai tué mon père sans l'ombre d'un remord, j'ai veillé de loin, quand j'y pensais, sur le reste de la famille, génération après génération. Aujourd'hui, je veille de loin sur Silas et sa fille. Même si je refuse de m'impliquer davantage. Chacun sa vie, c'est bien comme ça.
    Patient. Jusqu'à un certain point. J'ai vraiment essayé avec Mina, je l'aimais et je l'aime toujours bien assez pour avoir su faire preuve de toute la patience disponible. Mais quand la coupe a été pleine, je suis parti. C'était ça ou commettre un meurtre. Le choix a été rapide.

    • Un accent russe qu'il parvient presque à faire disparaitre par moment, comme à accentuer plus que nécessaire quand il le souhaite.
    • Ses yeux vont du rouge étincelant au bordeaux, en fonction de son appétit.
    Ta petite histoire
    Romanov. Un nom qui en impose en Russie. Famille de Tsars, de père en fils, de mère en fille, depuis si longtemps que cela semble un fait ayant toujours été vrai, et ce même si le pouvoir de cette famille est aujourd'hui diminué.
    Bâtard. Tous les rois ont leurs bâtards, ces fils grandissant dans l'ombre de leurs héritiers, gène permanente de leurs père, demi-frères et belle-mère. Bâtard, c'est ce que j'étais, depuis le jour de ma naissance et jusqu'à ma mort. Mon père n'était nul autre que Pierre 1er de Russie, Pierre le Grand, premier Empereur de Russie. Quand à ma mère, une courtisane l'ayant approché de trop près, certainement. Je ne peux guère me vanter de l'avoir connue, ayant été élevé par d'autres, comme n'importe quel fils de noble est bien davantage élevé par ses servantes que ses parents. J'ai eu un frère, enfin, demi-frère, ou plutôt, plusieurs demi-frères & sœurs, même si le seul ayant compté pour moi fut l'ainé de la fratrie, Alexis, de quelques semaines seulement mon ainé, et dans l'ombre duquel je passais suffisamment de temps pour que de véritables liens se tissent entre nous. D'un coté, c'est le seul ayant vécu au palais en même temps que moi qui vécu assez longtemps pour que je m'en soucie.
    Oublié. Effacé, invisible aux yeux de tous, ainsi passa mon enfance. Je n'ai pas à m'en plaindre, quand j'y repense, après tout, tous les fils illégitimes du monde ne dorment pas dans des draps en soie tissée de fils d'or, ne profitent pas des leçons enseignées à un petit prince capricieux refusant l'absence de son demi-frère et seul ami lors des visites de son précepteur, et ne profitent pas du gite et du couvert royal tandis que le peuple souffre des ardeurs de l'hiver. Non pas oublié, privilégié. Un fils de tsar de la sécurité duquel personne ne se soucie, disposant de la liberté de ceux qui n'accèderont jamais au trône.
    Cavalier. La passion pour les chevaux me prit dès ma plus tendre enfance, lorsque je suis pour la première fois monté sur la selle de l'une de ces créatures. Comment un animal si fier et sauvage pouvait accepter de servir de monture aussi docilement? Ce sont des heures et des jours de mon enfance que je passais dans les écuries, et il ne me fallu que quelques courtes années pour devenir bien meilleur cavalier que mon frère, ce qui donna lieu à nombre de courses et autres joutes amicales entre nous. L'équitation était bien le seul domaine où le bâtard surpassait l'héritier, et le seul domaine où l'héritier ne supportait pas d'être supplanté par le bâtard.
    Guerrier. Rares étaient les occasions où mon père se souvenait de mon existence, mais cette fois-ci, j'ai pensé que j'aurai préféré qu'il m'oublie. J'avais un peu plus de seize ans lorsqu'il fut décidé que j'avais passé bien assez de temps au palais sans autre raison que le sang des Romanov coulant dans mes veines. Raison d'autant plus futile que mon père ne m'a d'ailleurs jamais officiellement reconnu comme son bâtard, et qu'il est de mon fait seul de me présenter aujourd'hui comme un Romanov, comme une moquerie faite à cet homme n'ayant jamais pensé à moi, et un souvenir de mon frère aujourd'hui décédé. Cependant, je m'égare. Je disais donc que mon père décida qu'il était temps pour moi de voir du paysage, débarrasser le plancher, ou quelque expression qu'il vous plaira d'utiliser, et m'envoya rejoindre les rangs de l'armée, où mon statut de bâtard du tsar me fit bénéficier de bien moins d'égards qu'au palais. Si, jusqu'à présent, j'avais pu profiter des bons cotés de ma condition, j'ai rapidement appris qu'un bâtard ne pouvait compter sur personne d'autre que sur lui-même en dehors de sa cage dorée.
    Frères. J'avais 27ans quand je quittais enfin l'armée, après plus d'une décennie de galère, de combats aussi bien face à nos ennemis qu'entre membres d'une même troupe, de frimas et de famine, et une missive de mon frère me fit rejoindre non pas Saint-Pétersbourg mais le palais de l'empereur Charles VI, où il s'était réfugié suite à l'ire de notre père. Cependant, à peine un an plus tard, je ne parvins pas à le convaincre de m'écouter lorsqu'un messager lui fit croire que le tsar était prêt à lui pardonner toutes leurs divergences d'opinions et d'actions. Retour en Russie, donc, même si je le plaçais sur de mauvais augures malgré les tentatives de Alexis de me faire rejoindre son point de vue et sa logique, qui aurait pu paraître logique à qui ne connaissait pas personnellement notre père : un tsar ne se risquerait pas à perdre son unique héritier. Seulement, si je ne parvins qu'à être enfermé jusqu'à ce qu'un garde, de mes amis de la guerre, ne me libère contre quelque compensation pécuniaire, mon frère lui, n'en revint jamais. J'appris peu de temps après qu'il n'avait effectivement pas survécu à ce retour au palais impérial, bien que je n'ai jamais pu me convaincre de la version officielle de cette affaire.
    Libre. 1622, soit quatre années plus tard. Quatre années durant lesquelles j'ai découvert les plaisirs simples réservés à d'autres bâtards de moins nobles lignées. Les tavernes, l'alcool, les femmes, tant de plaisirs interdits au sein du palais impérial, même pour un simple bâtard sans importance. Si je dois avouer avoir côtoyé quelques femmes et bu quelques verres lors de mes années passées au front, ces quatre dernières années ont véritablement été celles où j'en ai profité à fond, comme un vrai petit parvenu, pourtant fauché comme les blés en début d'hiver. C'est finalement dans l'une de ces tavernes que j'ai croisé la Mort personnifiée en la personne de Vlad, l'étranger des Carpates prometteur de plus de découvertes que l'armée russe ne m'en avait fait découvrir. Vlad comme Vlad Tepes, l'Empaleur, ou encore, Dracula, mais à l'époque, Bram Stoker n'avait pas encore écrit son roman, donc non, je n'ai absolument pas associé cet homme à un quelconque vampire ... Bram Stoker aurait peut-être du naitre deux siècles plus tôt, en fait.
    Mort. Quatre piqures, quatre lames acérées et affamées déchirant la peau de ma gorge, et rapidement, l'impression d'avoir bien trop bu sans avoir pourtant ouvert la moindre bouteille, alors que, loin d'être celui qui s'abreuve, je suis celui qui se vide de son sang minute après minute. L'horizon s'assombrit soudain alors que le sol se dérobe sous mes pieds et que je jurerai voir la lumière au bout du tunnel. La suivre, bonne idée? A voir.
    Renaissance. La lumière m'éblouit l'espace d'une seconde, provoquant comme une brulure à l'acide dans chaque parcelle de mon être, avant de disparaitre subitement, mes yeux s'ouvrant sur un piège sombre dans lequel je suis apparemment tombé. Je tente sans succès de respirer, remarquant cependant que je ne suffoque pas non plus, et décidant d'y réfléchir plus tard, alors que je dégage mes mains comme je le peux afin de pouvoir toucher ce qui s'emprisonne. De la terre, rien que ça. Enterré vivant, sérieusement? Ça y est, je panique. Si j'ai bien une phobie profonde, c'est la claustrophobie, et là, elle est totalement présente!
    Monstre. Plusieurs heures me sont nécessaires pour m'extirper de cet enfer dans lequel je me trouvais avant que la lumière des étoiles ne se reflète enfin dans mes yeux, et à peine sorti de ce trou, une autre préoccupation me vient à l'esprit. La faim. Comme si je n'avais pas mangé depuis des semaines. En fait, c'est peut-être le cas. Combien de temps ai-je passé sous terre? Cette réponse, c'est Vlad qui me l'apporte, comme je le croise de nouveau alors que je sors de la boutique que ma faim m'a forcé à piller avant de me rendre compte que rien ne parvient à attirer ma gourmandise. Rien, à part les battements que j'entends sous la peau du cou du gérant des lieux, qui me donnent l'étrange envie de le dévorer vivant. Ainsi donc, Vlad est un vampire, et c'est ce que je suis et ce avec quoi je dois "vivre" jusqu'à ce que cette existence s'achève. Mais, on m'a demandé mon avis à moi? Enfin, il m'informe rapidement que quoi que j'en pense, rien ne pourra me permettre de revenir en arrière, alors, autant aller de l'avant? Avec une paire de crocs qui n'attendent que de se nourrir du sang d'un être humain innocent, aller de l'avant prend une toute autre tournure...
    Vengeance. 1625. Trois années déjà que le comte Dracula a fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Trois années qu'il m'apprend tout ce qu'il sait de notre nature - et il en sait bien plus j'en suis sur que la moitié des vampires de la planète -, et trois années que je suis dévoué à son service, même si cela entre en contradiction complète avec ma nature. Plus d'une fois il me faut me convaincre de fermer mon clapet pour ne pas m'attirer davantage les fureurs du maitre, bien que ma loyauté à son égard n'ai jamais été sans failles. D'ailleurs, il me restait une tâche à accomplir. Contre l'avis de mon créateur. C'est donc seul que je reviens à Saint-Pétersbourg, et plus précisément, au palais impérial, profitant du calme de la nuit, de ma connaissance des lieux et de la furtivité que me donne ma nature pour pénétrer dans le palais et trouver le maitre des lieux, mon père, l'assassin de mon frère, à qui je n'hésite aucunement à exposer ma nature, le tourmentant au sujet de sa mort prochaine, avant que mes crocs ne lui déchirent la gorge, mettant un terme à l'existence du tsar. Bien entendu, ce ne sera pas la raison officielle retenue par l'Histoire, mais moi je le sais, et cela me suffit.
    Voyageur. Je suis retourné auprès de mon maitre, après quelques jours de liberté, pour subir de quoi me faire comprendre que je n'avais pas à défier son autorité. J'ai enduré, stoïquement, avant de lui offrir mes quatre vérités et m'en aller, ses derniers mots me disant que je faisait là une grossière erreur et que je ramperais bientôt de nouveau devant lui. A dire vrai, j'ai passé le siècle suivant à découvrir plus de terres que je n'en pensais exister, profitant à droite à gauche de quelques guerres locales me permettant de m'offrir des festins de roi. Pourquoi refuser quand cela vous est offert, sérieusement? On pourrait presque parler de vautour, mais même si la chasse est exaltante, une proie facile ne se refuse pas. Et elles étaient toutes si faciles que j'en aurait presque pris de l'embonpoint!
    Londres, 1728.. Ce que je fichait en Angleterre? Une envie de voir Big-Ben de plus près. Plus sérieusement, j'ai quelques investissements en Ecosse, et visiter le voisinage était dans mes envies ce jour là. Oui, je vous l'accorde, Londres est assez écartée de la frontière écossaise. J'vous en pose des questions à vous? Bref, il ne m'a pas fallu longtemps pour repérer l'odeur d'un immortel que je connaissais bien. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le comte ne s'attendait pas à ma visite, et risque de s'en être rappelé un moment. Je suis assez doué pour additionner deux et deux, et j'ai tôt fait de remarquer qu'il portait un intérêt tout particulier à cette jeune femme qui semblait avoir accaparé son attention. La rouquine n'avait aucun intérêt pour moi, ni pour lui d'ailleurs, et je la lui ai laissé volontiers, on a tous le droit de se nourrir. Pour la seconde, mon plan était simple. Le doubler, et me faire le plaisir de briser le cou de l'humaine sans qu'il ne puisse rien y faire. Pourquoi? Ca me faisait plaisir.
    Charmé. Seulement, je ne l'avais pas observé de près, cette humaine. Et pour tout dire, à l'instant où nos regards se sont croisés, elle m'a envouté. Alors plutôt que de la tuer, je l'ai transformée, l'entrainant dans ce monde qui est le mien. Se faisant, je me suis attiré les foudres du chasseur qui en avait après Vlad, et accessoirement, du fiancé de la demoiselle. Mina, joli prénom, au passage. Je suis resté auprès de Mina tout le temps de sa transformation, tentant comme je le pouvais d'apaiser sa douleur. Le chasseur a appris à voler, détruisant quelques tombes au passage, mais revenant toujours à l'attaque. Quand au fiancé? Ça aurait été si simple de le tuer, mais j'avais pu remarquer à quel point Mina semblait tenir à lui, alors je lui ai offert comme geste de bonne volonté de ma part de lui laisser la vie sauve.
    Installé. 1729. Mina à mes cotés, je suis allé m'enterrer un peu dans mon manoir, au bord du Loch Ness. Le plus célèbre et celui qui frappait le plus les gens de terreur, avec des histoires toutes plus folles les unes que les autres sur le monstre vivant dans ses eaux, et celui qui m'avait tapé dans l’œil sans détour. Un manoir hanté dont les gens refusaient seulement de s'approcher? Parfait pour un couple de vampires ayant soif de tranquillité. De quoi me permettre d'attendre que la rage de Dracula retombe un peu, et d'apprendre à Mina le manuel du bon vampire... Seulement, si une décennie suffit à ce que les quelques victimes que nous laissions dans les environs plus ou moins proches commencent à devenir suspectes, même dans une région si pleine de légendes, ça n'a pas vraiment permis à Mina d'apprendre à se contrôler suffisamment pour que nous restions discrets. Où que nous allions, nous ne restions guère longtemps, rattrapés par les cadavres qu'elle laissait derrière nous.
    Seul. Il y a presque deux siècles que je voyage seul. J'ai enseigné à Mina tout ce que Dracula m'avait lui-même enseigné sur notre race, mais le contrôle de soi ne semble pas quelque chose que je puisse moi-même lui offrir. J'ai décidé de laisser à d'autres la possibilité de s'y essayer. Après une énième prise de bec sur un énième cadavre risquant de nous faire découvrir, j'ai mis les bouts. Rien d'inhabituel. Sauf que cette fois-ci, je ne suis pas revenu.  Et c'est vers l'Europe de l'est que me guidaient mes pas, comme je sentais qu'un retour aux origines s'imposait. La Russie? Rapidement. Dracula? Pas franchement. En vérité, c'est chez les Roumains que je m'arrête un temps. Stefan et Vladimir, et durant quelques années, Laurent, un français à la peau étrangement sombre au milieu de deux roumains et un russe. Une seule certitude est bien présente à mon esprit : tant que nous serons tous les deux "vivants", nos chemins se croiserons de nouveau, comme à chacune de nos séparations, même si ces dernières n'ont jamais eu pour durée plus la durée totale de notre relation.
    Retour aux sources. Je rejoignis ensuite la Russie impériale, vivant près de quatre années dans l'ombre du tsar Nikolai Romanov, Nicolas II pour d'autres, quelque chose comme mon quatre ou cinq fois arrière petit neveu (ça donne un léger coup de vieux), tentant sans succès aucun de le mettre en garde contre une menace bien plus grande que le vampire vivant dans le palais : la liche s'étant installée à la droite de l'empereur, Raspoutine. Lorsqu'il attaqua finalement le palais, je ne parviens à éloigner de sa folie meurtrière envers les Romanov que la jeune Anastasia. Il avait bien précisé qu'il comptait abattre "jusqu'au dernier des Romanov"? Je n'en étais peut-être pas complètement un, mais suffisamment cependant pour que je ne tente pas la folie d'y retourner. Sauver la gamine me suffisait amplement dans le genre "acte héroïque".
    Seul, again. Je ne comptais pas l'élever, cette petite. Comment aurais-je pu, de toute manière, alors que son age m'interdisait de la transformer, et sa nature humaine m'interdisait de rester près d'elle? Alors je l'ai laissée, dès que j'ai été convaincu d'être suffisamment éloigné de St Pétersbourg pour qu'on ne fasse pas le lien entre une orpheline choquée faisant un blocage amnésique et la princesse mystérieusement échappée du palais. Puis j'ai repris ma route, direction l'Europe de l'Ouest et un sympathique fou ayant décidé d'offrir à manger aux vampires et autres nécrophages du quartier. Les guerres ont ça de bien que ça offre de la bouffe facile à des créatures telles que moi, même si je préfère de loin achever les mourants que bouffer les morts. Le sang de mort, je ne le digère vraiment pas ...
    Famille. 1918, au sortir de la guerre. M'étant repu pour des décennies avec les restes de cette guerre stupide, je décidais de prendre des nouvelles de Anya. Entre autres, j'ai également eu écho de sa grand-mère Marie ayant survécu au massacre et réfugiée à Paris, et avait pour idée de réunir les deux dernières parties de la famille. Oui, je suis sentimental parfois. Le voyage de la Russie à Paris fut l'occasion de remettre à jour la mémoire de la désormais jeune femme, mais également de la faire tomber dans ce monde qui est le mien, car difficile de garder secrète ma nature en passant mes nuits avec elle et mes journées à l'abri du soleil. Cependant, une fois parvenus à Paris, il nous a encore fallu affronter une dernière fois Raspoutine, le sorcier nous ayant suivi jusque là avant que Anya ne parvienne à le détruire, et me sauver la mise par la même occasion.
    A la maison. Après avoir laissé Anastasia reprendre sa vie loin de la magie, je me suis retiré dans mon manoir, pensant peut-être un peu, quelque part, y trouver Mina en arrivant. Ça peut paraitre stupide, vu que c'est moi qui suis parti, mais en vérité, pas un jour ne se passe sans que mon épouse ne me manque. Je reste là quelques décennies avant de retourner en Russie, dépensant la fortune des Romanov obtenue plus ou moins officiellement - un million de roubles de la part de Marie, déjà, plus quelques millions empruntés dans l'héritage de feu mon père, et peut-être d'autres trésors récupérés dans des caches connues de mon époque mais oubliées aujourd'hui - pour y faire quelques placements intéressants.
    Festin. Et oui, les humains n'ont apparemment pas besoin de nous autres "monstres" pour mourir en grand nombre. En fait, s'entretuer eux-mêmes, ils sont plus que doués pour cela. Et après une première Guerre Mondiale, allons-y gaiement pour une seconde. Personnellement, ça m'a donné de quoi me calmer l'appétit. Ok, y avait de la nourriture facile, à condition bien sur d'éviter les bombes, mais trop d'horreur tue l'horreur.
    Nouveau continent. Au sortir de la seconde guerre mondiale, j'ai décidé d'aller explorer le nouveau continent, épargné de ces horreurs, et ennemi juré de ma patrie natale. L'anglais? C'est simple à apprendre, même si je ne renie pas mes origines russes, loin s'en faut. Petit à petit, mon entreprise s'est agrandi, et j'ai depuis longtemps laissé les responsabilités à d'autres sous-fifres, sous directeurs, directeurs de branches et j'en passe, me contentant de rafler le magot tous les ans et me rendre dans l'une ou l'autre de mes succursales de temps en temps pour expliquer à ces bons à rien comment gagner de l'argent. A dire vrai, on ne peut pas dire que je vive pour travailler, vu le peu de temps dans l'année pendant lequel j'y pense.
    Forks. Ce qui m'a attiré ici? Il semblerait que ce soit un nid à vampires, alors, pourquoi pas s'y offrir quelques vacances entre deux vies humaines. Et oui, quand vous avez 400ans, de temps en temps, il faut savoir se faire passer pour son propre fils...
    Blackstone. L'occasion pour moi de renouer avec un passé que je n'espérait plus retrouver. Mina. Pour elle, j'ai su faire taire le caractère de merde que je sais posséder, et que je développe à souhait avec le reste du monde. Ensemble, on a surmonté la faim, la découverte d'autres secrets enfouis, et la gestion du hanneton qu'elle a ramené à la maison.
    Retour au pays. Où aller? La première question qui me vienne à l'esprit. Sans doute un désaccord à venir entre nous. Mais tout d'abord, j'ai promis à Mina de l'épouser de nouveau sur les rives de la Volga... et les paroles en l'air, ce n'est pas mon genre.
    Pseudo web : NathanAbraxas • Surnom(s) : Nath • Âge : 26ans • Ce que tu fais dans la vie : formation agent mag • Comment avez vous connu le forum ? : admin • Comment trouves tu le forum ? :  Dmitri Romanov - Russia is back!! 3611537824  • Un petit mot :  Dmitri Romanov - Russia is back!! 3706293658  • Souhaite tu être parrainé ? :  Dmitri Romanov - Russia is back!! 2496585867
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    Romanov. Un nom qui en impose en Russie. Famille de Tsars, de père en fils, de mère en fille, depuis si longtemps que cela semble un fait ayant toujours été vrai, et ce même si le pouvoir de cette famille est aujourd'hui diminué.
    Bâtard. Tous les rois ont leurs bâtards, ces fils grandissant dans l'ombre de leurs héritiers, gène permanente de leurs père, demi-frères et belle-mère. Bâtard, c'est ce que j'étais, depuis le jour de ma naissance et jusqu'à ma mort. Mon père n'était nul autre que Pierre 1er de Russie, Pierre le Grand, premier Empereur de Russie. Quand à ma mère, une courtisane l'ayant approché de trop près, certainement. Je ne peux guère me vanter de l'avoir connue, ayant été élevé par d'autres, comme n'importe quel fils de noble est bien davantage élevé par ses servantes que ses parents. J'ai eu un frère, enfin, demi-frère, ou plutôt, plusieurs demi-frères & sœurs, même si le seul ayant compté pour moi fut l'ainé de la fratrie, Alexis, de quelques semaines seulement mon ainé, et dans l'ombre duquel je passais suffisamment de temps pour que de véritables liens se tissent entre nous. D'un coté, c'est le seul ayant vécu au palais en même temps que moi qui vécu assez longtemps pour que je m'en soucie.
    Oublié. Effacé, invisible aux yeux de tous, ainsi passa mon enfance. Je n'ai pas à m'en plaindre, quand j'y repense, après tout, tous les fils illégitimes du monde ne dorment pas dans des draps en soie tissée de fils d'or, ne profitent pas des leçons enseignées à un petit prince capricieux refusant l'absence de son demi-frère et seul ami lors des visites de son précepteur, et ne profitent pas du gite et du couvert royal tandis que le peuple souffre des ardeurs de l'hiver. Non pas oublié, privilégié. Un fils de tsar de la sécurité duquel personne ne se soucie, disposant de la liberté de ceux qui n'accèderont jamais au trône.
    Cavalier. La passion pour les chevaux me prit dès ma plus tendre enfance, lorsque je suis pour la première fois monté sur la selle de l'une de ces créatures. Comment un animal si fier et sauvage pouvait accepter de servir de monture aussi docilement? Ce sont des heures et des jours de mon enfance que je passais dans les écuries, et il ne me fallu que quelques courtes années pour devenir bien meilleur cavalier que mon frère, ce qui donna lieu à nombre de courses et autres joutes amicales entre nous. L'équitation était bien le seul domaine où le bâtard surpassait l'héritier, et le seul domaine où l'héritier ne supportait pas d'être supplanté par le bâtard.
    Guerrier. Rares étaient les occasions où mon père se souvenait de mon existence, mais cette fois-ci, j'ai pensé que j'aurai préféré qu'il m'oublie. J'avais un peu plus de seize ans lorsqu'il fut décidé que j'avais passé bien assez de temps au palais sans autre raison que le sang des Romanov coulant dans mes veines. Raison d'autant plus futile que mon père ne m'a d'ailleurs jamais officiellement reconnu comme son bâtard, et qu'il est de mon fait seul de me présenter aujourd'hui comme un Romanov, comme une moquerie faite à cet homme n'ayant jamais pensé à moi, et un souvenir de mon frère aujourd'hui décédé. Cependant, je m'égare. Je disais donc que mon père décida qu'il était temps pour moi de voir du paysage, débarrasser le plancher, ou quelque expression qu'il vous plaira d'utiliser, et m'envoya rejoindre les rangs de l'armée, où mon statut de bâtard du tsar me fit bénéficier de bien moins d'égards qu'au palais. Si, jusqu'à présent, j'avais pu profiter des bons cotés de ma condition, j'ai rapidement appris qu'un bâtard ne pouvait compter sur personne d'autre que sur lui-même en dehors de sa cage dorée.
    Frères. J'avais 27ans quand je quittais enfin l'armée, après plus d'une décennie de galère, de combats aussi bien face à nos ennemis qu'entre membres d'une même troupe, de frimas et de famine, et une missive de mon frère me fit rejoindre non pas Saint-Pétersbourg mais le palais de l'empereur Charles VI, où il s'était réfugié suite à l'ire de notre père. Cependant, à peine un an plus tard, je ne parvins pas à le convaincre de m'écouter lorsqu'un messager lui fit croire que le tsar était prêt à lui pardonner toutes leurs divergences d'opinions et d'actions. Retour en Russie, donc, même si je le plaçais sur de mauvais augures malgré les tentatives de Alexis de me faire rejoindre son point de vue et sa logique, qui aurait pu paraître logique à qui ne connaissait pas personnellement notre père : un tsar ne se risquerait pas à perdre son unique héritier. Seulement, si je ne parvins qu'à être enfermé jusqu'à ce qu'un garde, de mes amis de la guerre, ne me libère contre quelque compensation pécuniaire, mon frère lui, n'en revint jamais. J'appris peu de temps après qu'il n'avait effectivement pas survécu à ce retour au palais impérial, bien que je n'ai jamais pu me convaincre de la version officielle de cette affaire.
    Libre. 1622, soit quatre années plus tard. Quatre années durant lesquelles j'ai découvert les plaisirs simples réservés à d'autres bâtards de moins nobles lignées. Les tavernes, l'alcool, les femmes, tant de plaisirs interdits au sein du palais impérial, même pour un simple bâtard sans importance. Si je dois avouer avoir côtoyé quelques femmes et bu quelques verres lors de mes années passées au front, ces quatre dernières années ont véritablement été celles où j'en ai profité à fond, comme un vrai petit parvenu, pourtant fauché comme les blés en début d'hiver. C'est finalement dans l'une de ces tavernes que j'ai croisé la Mort personnifiée en la personne de Vlad, l'étranger des Carpates prometteur de plus de découvertes que l'armée russe ne m'en avait fait découvrir. Vlad comme Vlad Tepes, l'Empaleur, ou encore, Dracula, mais à l'époque, Bram Stoker n'avait pas encore écrit son roman, donc non, je n'ai absolument pas associé cet homme à un quelconque vampire ... Bram Stoker aurait peut-être du naitre deux siècles plus tôt, en fait.
    Mort. Quatre piqures, quatre lames acérées et affamées déchirant la peau de ma gorge, et rapidement, l'impression d'avoir bien trop bu sans avoir pourtant ouvert la moindre bouteille, alors que, loin d'être celui qui s'abreuve, je suis celui qui se vide de son sang minute après minute. L'horizon s'assombrit soudain alors que le sol se dérobe sous mes pieds et que je jurerai voir la lumière au bout du tunnel. La suivre, bonne idée? A voir.
    Renaissance. La lumière m'éblouit l'espace d'une seconde, provoquant comme une brulure à l'acide dans chaque parcelle de mon être, avant de disparaitre subitement, mes yeux s'ouvrant sur un piège sombre dans lequel je suis apparemment tombé. Je tente sans succès de respirer, remarquant cependant que je ne suffoque pas non plus, et décidant d'y réfléchir plus tard, alors que je dégage mes mains comme je le peux afin de pouvoir toucher ce qui s'emprisonne. De la terre, rien que ça. Enterré vivant, sérieusement? Ça y est, je panique. Si j'ai bien une phobie profonde, c'est la claustrophobie, et là, elle est totalement présente!
    Monstre. Plusieurs heures me sont nécessaires pour m'extirper de cet enfer dans lequel je me trouvais avant que la lumière des étoiles ne se reflète enfin dans mes yeux, et à peine sorti de ce trou, une autre préoccupation me vient à l'esprit. La faim. Comme si je n'avais pas mangé depuis des semaines. En fait, c'est peut-être le cas. Combien de temps ai-je passé sous terre? Cette réponse, c'est Vlad qui me l'apporte, comme je le croise de nouveau alors que je sors de la boutique que ma faim m'a forcé à piller avant de me rendre compte que rien ne parvient à attirer ma gourmandise. Rien, à part les battements que j'entends sous la peau du cou du gérant des lieux, qui me donnent l'étrange envie de le dévorer vivant. Ainsi donc, Vlad est un vampire, et c'est ce que je suis et ce avec quoi je dois "vivre" jusqu'à ce que cette existence s'achève. Mais, on m'a demandé mon avis à moi? Enfin, il m'informe rapidement que quoi que j'en pense, rien ne pourra me permettre de revenir en arrière, alors, autant aller de l'avant? Avec une paire de crocs qui n'attendent que de se nourrir du sang d'un être humain innocent, aller de l'avant prend une toute autre tournure...
    Vengeance. 1625. Trois années déjà que le comte Dracula a fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Trois années qu'il m'apprend tout ce qu'il sait de notre nature - et il en sait bien plus j'en suis sur que la moitié des vampires de la planète -, et trois années que je suis dévoué à son service, même si cela entre en contradiction complète avec ma nature. Plus d'une fois il me faut me convaincre de fermer mon clapet pour ne pas m'attirer davantage les fureurs du maitre, bien que ma loyauté à son égard n'ai jamais été sans failles. D'ailleurs, il me restait une tâche à accomplir. Contre l'avis de mon créateur. C'est donc seul que je reviens à Saint-Pétersbourg, et plus précisément, au palais impérial, profitant du calme de la nuit, de ma connaissance des lieux et de la furtivité que me donne ma nature pour pénétrer dans le palais et trouver le maitre des lieux, mon père, l'assassin de mon frère, à qui je n'hésite aucunement à exposer ma nature, le tourmentant au sujet de sa mort prochaine, avant que mes crocs ne lui déchirent la gorge, mettant un terme à l'existence du tsar. Bien entendu, ce ne sera pas la raison officielle retenue par l'Histoire, mais moi je le sais, et cela me suffit.
    Voyageur. Je suis retourné auprès de mon maitre, après quelques jours de liberté, pour subir de quoi me faire comprendre que je n'avais pas à défier son autorité. J'ai enduré, stoïquement, avant de lui offrir mes quatre vérités et m'en aller, ses derniers mots me disant que je faisait là une grossière erreur et que je ramperais bientôt de nouveau devant lui. A dire vrai, j'ai passé le siècle suivant à découvrir plus de terres que je n'en pensais exister, profitant à droite à gauche de quelques guerres locales me permettant de m'offrir des festins de roi. Pourquoi refuser quand cela vous est offert, sérieusement? On pourrait presque parler de vautour, mais même si la chasse est exaltante, une proie facile ne se refuse pas. Et elles étaient toutes si faciles que j'en aurait presque pris de l'embonpoint!
    Londres, 1728.. Ce que je fichait en Angleterre? Une envie de voir Big-Ben de plus près. Plus sérieusement, j'ai quelques investissements en Ecosse, et visiter le voisinage était dans mes envies ce jour là. Oui, je vous l'accorde, Londres est assez écartée de la frontière écossaise. J'vous en pose des questions à vous? Bref, il ne m'a pas fallu longtemps pour repérer l'odeur d'un immortel que je connaissais bien. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le comte ne s'attendait pas à ma visite, et risque de s'en être rappelé un moment. Je suis assez doué pour additionner deux et deux, et j'ai tôt fait de remarquer qu'il portait un intérêt tout particulier à cette jeune femme qui semblait avoir accaparé son attention. La rouquine n'avait aucun intérêt pour moi, ni pour lui d'ailleurs, et je la lui ai laissé volontiers, on a tous le droit de se nourrir. Pour la seconde, mon plan était simple. Le doubler, et me faire le plaisir de briser le cou de l'humaine sans qu'il ne puisse rien y faire. Pourquoi? Ca me faisait plaisir.
    Charmé. Seulement, je ne l'avais pas observé de près, cette humaine. Et pour tout dire, à l'instant où nos regards se sont croisés, elle m'a envouté. Alors plutôt que de la tuer, je l'ai transformée, l'entrainant dans ce monde qui est le mien. Se faisant, je me suis attiré les foudres du chasseur qui en avait après Vlad, et accessoirement, du fiancé de la demoiselle. Mina, joli prénom, au passage. Je suis resté auprès de Mina tout le temps de sa transformation, tentant comme je le pouvais d'apaiser sa douleur. Le chasseur a appris à voler, détruisant quelques tombes au passage, mais revenant toujours à l'attaque. Quand au fiancé? Ça aurait été si simple de le tuer, mais j'avais pu remarquer à quel point Mina semblait tenir à lui, alors je lui ai offert comme geste de bonne volonté de ma part de lui laisser la vie sauve.
    Installé. 1729. Mina à mes cotés, je suis allé m'enterrer un peu dans mon manoir, au bord du Loch Ness. Le plus célèbre et celui qui frappait le plus les gens de terreur, avec des histoires toutes plus folles les unes que les autres sur le monstre vivant dans ses eaux, et celui qui m'avait tapé dans l’œil sans détour. Un manoir hanté dont les gens refusaient seulement de s'approcher? Parfait pour un couple de vampires ayant soif de tranquillité. De quoi me permettre d'attendre que la rage de Dracula retombe un peu, et d'apprendre à Mina le manuel du bon vampire... Seulement, si une décennie suffit à ce que les quelques victimes que nous laissions dans les environs plus ou moins proches commencent à devenir suspectes, même dans une région si pleine de légendes, ça n'a pas vraiment permis à Mina d'apprendre à se contrôler suffisamment pour que nous restions discrets. Où que nous allions, nous ne restions guère longtemps, rattrapés par les cadavres qu'elle laissait derrière nous.
    Seul. Il y a presque deux siècles que je voyage seul. J'ai enseigné à Mina tout ce que Dracula m'avait lui-même enseigné sur notre race, mais le contrôle de soi ne semble pas quelque chose que je puisse moi-même lui offrir. J'ai décidé de laisser à d'autres la possibilité de s'y essayer. Après une énième prise de bec sur un énième cadavre risquant de nous faire découvrir, j'ai mis les bouts. Rien d'inhabituel. Sauf que cette fois-ci, je ne suis pas revenu. Et c'est vers l'Europe de l'est que me guidaient mes pas, comme je sentais qu'un retour aux origines s'imposait. La Russie? Rapidement. Dracula? Pas franchement. En vérité, c'est chez les Roumains que je m'arrête un temps. Stefan et Vladimir, et durant quelques années, Laurent, un français à la peau étrangement sombre au milieu de deux roumains et un russe. Une seule certitude est bien présente à mon esprit : tant que nous serons tous les deux "vivants", nos chemins se croiserons de nouveau, comme à chacune de nos séparations, même si ces dernières n'ont jamais eu pour durée plus la durée totale de notre relation.
    Retour aux sources. Je rejoignis ensuite la Russie impériale, vivant près de quatre années dans l'ombre du tsar Nikolai Romanov, Nicolas II pour d'autres, quelque chose comme mon quatre ou cinq fois arrière petit neveu (ça donne un léger coup de vieux), tentant sans succès aucun de le mettre en garde contre une menace bien plus grande que le vampire vivant dans le palais : la liche s'étant installée à la droite de l'empereur, Raspoutine. Lorsqu'il attaqua finalement le palais, je ne parviens à éloigner de sa folie meurtrière envers les Romanov que la jeune Anastasia. Il avait bien précisé qu'il comptait abattre "jusqu'au dernier des Romanov"? Je n'en étais peut-être pas complètement un, mais suffisamment cependant pour que je ne tente pas la folie d'y retourner. Sauver la gamine me suffisait amplement dans le genre "acte héroïque".
    Seul, again. Je ne comptais pas l'élever, cette petite. Comment aurais-je pu, de toute manière, alors que son age m'interdisait de la transformer, et sa nature humaine m'interdisait de rester près d'elle? Alors je l'ai laissée, dès que j'ai été convaincu d'être suffisamment éloigné de St Pétersbourg pour qu'on ne fasse pas le lien entre une orpheline choquée faisant un blocage amnésique et la princesse mystérieusement échappée du palais. Puis j'ai repris ma route, direction l'Europe de l'Ouest et un sympathique fou ayant décidé d'offrir à manger aux vampires et autres nécrophages du quartier. Les guerres ont ça de bien que ça offre de la bouffe facile à des créatures telles que moi, même si je préfère de loin achever les mourants que bouffer les morts. Le sang de mort, je ne le digère vraiment pas ...
    Famille. 1918, au sortir de la guerre. M'étant repu pour des décennies avec les restes de cette guerre stupide, je décidais de prendre des nouvelles de Anya. Entre autres, j'ai également eu écho de sa grand-mère Marie ayant survécu au massacre et réfugiée à Paris, et avait pour idée de réunir les deux dernières parties de la famille. Oui, je suis sentimental parfois. Le voyage de la Russie à Paris fut l'occasion de remettre à jour la mémoire de la désormais jeune femme, mais également de la faire tomber dans ce monde qui est le mien, car difficile de garder secrète ma nature en passant mes nuits avec elle et mes journées à l'abri du soleil. Cependant, une fois parvenus à Paris, il nous a encore fallu affronter une dernière fois Raspoutine, le sorcier nous ayant suivi jusque là avant que Anya ne parvienne à le détruire, et me sauver la mise par la même occasion.
    A la maison. Après avoir laissé Anastasia reprendre sa vie loin de la magie, je me suis retiré dans mon manoir, pensant peut-être un peu, quelque part, y trouver Mina en arrivant. Ça peut paraitre stupide, vu que c'est moi qui suis parti, mais en vérité, pas un jour ne se passe sans que mon épouse ne me manque. Je reste là quelques décennies avant de retourner en Russie, dépensant la fortune des Romanov obtenue plus ou moins officiellement - un million de roubles de la part de Marie, déjà, plus quelques millions empruntés dans l'héritage de feu mon père, et peut-être d'autres trésors récupérés dans des caches connues de mon époque mais oubliées aujourd'hui - pour y faire quelques placements intéressants.
    Festin. Et oui, les humains n'ont apparemment pas besoin de nous autres "monstres" pour mourir en grand nombre. En fait, s'entretuer eux-mêmes, ils sont plus que doués pour cela. Et après une première Guerre Mondiale, allons-y gaiement pour une seconde. Personnellement, ça m'a donné de quoi me calmer l'appétit. Ok, y avait de la nourriture facile, à condition bien sur d'éviter les bombes, mais trop d'horreur tue l'horreur.
    Nouveau continent. Au sortir de la seconde guerre mondiale, j'ai décidé d'aller explorer le nouveau continent, épargné de ces horreurs, et ennemi juré de ma patrie natale. L'anglais? C'est simple à apprendre, même si je ne renie pas mes origines russes, loin s'en faut. Petit à petit, mon entreprise s'est agrandi, et j'ai depuis longtemps laissé les responsabilités à d'autres sous-fifres, sous directeurs, directeurs de branches et j'en passe, me contentant de rafler le magot tous les ans et me rendre dans l'une ou l'autre de mes succursales de temps en temps pour expliquer à ces bons à rien comment gagner de l'argent. A dire vrai, on ne peut pas dire que je vive pour travailler, vu le peu de temps dans l'année pendant lequel j'y pense.
    Forks. Ce qui m'a attiré ici? Il semblerait que ce soit un nid à vampires, alors, pourquoi pas s'y offrir quelques vacances entre deux vies humaines. Et oui, quand vous avez 400ans, de temps en temps, il faut savoir se faire passer pour son propre fils...

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    Mon amourrrr Dmitri Romanov - Russia is back!! 3305293620
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    Congrats



    J'ai l'honneur de t'annoncer que ta fiche est VALIDEE !!!

    Le reste du forum s'ouvre désormais à toi !
    Tu peux donc le découvrir tranquillement, mais avant tout n'oublie pas ces quelques points :
    - Tu peux dès à présent aller créer tes fiches de liens et de sujets et aller voir celles des autres membres ! Tu disposes d'un délai d'UNE semaine pour les faire !
    - Nous te demandons également de créer et tenir à jour ton arc narratif (ici).
    - Comme on a tous besoin d'un endroit pour vivre, viens faire ta demande :
    - N'hésite pas à ajouter les admins sur Skype pour les avoir en contact en cas de problèmes : ICI!
    - Tu peux également nous rejoindre sur le salon Discord prévu pour les membres du forum ICI !

    N'hésite surtout pas à aller jeter un coup d’œil aux fiches des autres membres pour avoir rapidement des liens et peut-être même des RP's !
    Si tu rencontres le moindre souci les admins sont et seront toujours à ta disposition !

    A très bientôt sur le forum ! Profite bien !

    ∞ Un petit mot de l'admin :
    [Tinkiwinki, Dipsie, Lala, Po! Hey oh!! Contente de retrouver Dmitri. Il nous avait manqué ici sur TDH. Il est validé bien sur. Hâte de rp avec toi^^]


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    :D merci m'dame!
    Hâte de rp avec toi également ;)

    Ambre Masen
    Hybride

    Ambre Masen

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    Je suis en ville depuis le : 02/04/2015 J'ai aujourd'hui : 97 ans mais j'en paraît seulement : 18 Je vis à : Forks avec : personne Je suis actuellement : en couple Je suis un(e) : Hybride un mélange de : Vampire / Loup et j'ai le don de : rendre humain les créatures surnaturelles On me confond souvent avec : Mélanie Iglésias Les gens savent que je suis : etudiante en histoire. Je dois mon avatar à : Dooul et mon pseudo sur internet est : Eyota
    Mes messages sont aux nombres de : 1509
    Mes dollars sont aux nombres de : 4426
    My story : Dmitri Romanov - Russia is back!! Tumblr_m0ac7aOjKk1qjuvtn
    I'm evil, baby!

    My relationships :
    Spoiler:

    RP en cours :
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    L'accro au codage

    Dmitri Romanov - Russia is back!! 1310613842 Dmitri Romanov - Russia is back!! 1310613842 Dmitri Romanov - Russia is back!! 1310613842 Dmitri Romanov - Russia is back!! 1310613842 Dmitri Romanov - Russia is back!! 1310613842 Dmitri Romanov - Russia is back!! 1310613842 Dmitri Romanov - Russia is back!! 938869940 Dmitri Romanov - Russia is back!! 938869940 Dmitri Romanov - Russia is back!! 153632236 Dmitri Romanov - Russia is back!! 153632236 Dmitri Romanov - Russia is back!! 3960348669 Dmitri Romanov - Russia is back!! 3960348669 Dmitri Romanov - Russia is back!! 2628403980 Dmitri Romanov - Russia is back!! 4264233296 Dmitri Romanov - Russia is back!! 3747992452


    Youhouuuuuuu, il est revenu !
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    depuis le temps qu'il devait repasser dans le coin hein xDD
    contente qu'il soit aussi bien reçu :D
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    Bienvenue à toi ~
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    merci ;)
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    Par contre ta femme elle pue^^
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    han mais non elle sent formidablement bon :D

    (ouais bon, là, Carlisle, tu vas t'attirer des emmerdes et avec Dim et avec Esmée...)
    mais Dim est co dans le salon, j'ai pas encore trouvé où me déconnecter xDD)

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