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    En bref





    Je t'aimerai pour l'éternité
    Caroline & Stefan
    Comment était-ce possible ? Stefan était là devant moi un grand sourire aux lèvres.
    Tu es ... tu es vivant ?
    Je sauta dans ses bras et l'embrassa amoureusement.
    - Tu m'as tellement manqué, je ... je ne comprends pas.
    - Je voulais que tu saches que je t'aime.

    Il semblait nerveux.
    - Moi aussi je t'aime.
    - Je n'ai plus beaucoup de temps, elle est toujours là.

    Je regarda autour de moi.
    - Mais ... que se passe t'il ?
    - Il parlait de moi ma belle !

    Katherine Pierce jaillit de nulle part et poignarda Stefan dans le dos. Il tomba et je m'effondra à ses côtés.
    - Nooonnnnnn !

    Je me réveilla en sursaut. Encore ces maudits cauchemars et encore Katherine Pierce. On ne se débarrassera jamais d'elle. Je repris mes esprits et jeta un coup d’œil sur mon téléphone. 7 h 26. J'espérais ne pas avoir réveiller les enfants ou Alaric. Alaric n'aimait pas savoir que je passais mon temps dans la chambre de Stefan et ces cauchemars ne le rassuraient pas du tout. J'avais besoin de passer du temps pour me sentir à côté de mon défunt mari. Je n'étais pas encore prête à le quitter. Déjà une semaine qu'il était parti et je ne pouvais pas le laisser, pas maintenant, pas comme ça. La vie avait repris son cours à Mystic Falls mais c'était sans lui. Ce cauchemar n'était pas comme les autres, je ressentais un vide immense dans mon cœur et dans ma vie. Il fallait que je lui écrive, que je lui dise ce que j'ai sur le coeur.
    Je serra son oreiller contre moi, il était encore emprunt de son odeur. Je me leva, mis un gilet et observa la chambre attentivement. Elle n'avait pas bougé depuis son départ, j'avais même l'impression qu'il pouvait passer la porte à tout moment pour me serrer fort dans ses bras et me réconforter. Il a toujours été d'un grand soutien, il est resté à mes côtés dans mes jours les plus sombres.
    Je caressa le bois de son bureau, je l'avais toujours adoré. Stefan pouvait passer des heures assis ici à vouloir refaire le monde avec son frère ou à écrire.
    Je m'assis à la place qu'il occupait jadis et ouvris son carnet.
    Quoi de mieux que son carnet pour lui écrire disais-je dans mon fort intérieur.
    Je saisis le stylo que Stefan m'avait un jour offert et les mots glissèrent sur le papier.

     Cher Stefan,
    Cela fait une semaine que tu nous a quitté mais je ressens encore ta présence. Je passe mon temps dans ta chambre, quand ce n'est pas pour m'occuper des filles ou de l'école. Alaric et moi, nous avons transformé le manoir Salvatore en école pour les jeunes qui présentent des pouvoirs surnaturels, des personnes comme Bonnie, comme moi et comme vous l'étiez aussi Damon, Elena et toi à une époque. Ce projet nous tient à cœur tous les deux. Je pense que tu serais fier de ce que nous sommes en train de faire de cet endroit.
    Ton frère s'est métamorphosé depuis qu'il a retrouvé son humanité. Je ne le reconnais plus, nous sommes même devenus de très bons amis. Tu imagines, moi Caroline Forbes ami avec Damon Salvatore, il y a quelques mois personne ne m'aurait cru. Il profite surtout de Elena depuis son retour parmi nous. Je suis si contente pour eux et tout ça c'est grâce à toi.
    Parlant d'Elena, elle a vite repris ses marques à Mystic Falls et elle lis attentivement tous nos carnets. Il s'en est passé des choses durant son long sommeil. Elle apprend aussi à connaître les jumelles. Mes petites filles vont très bien. Elles sentent bien que leur maman n'est pas en forme, mais j'essaie d'avancer pour elles et l'école.
    Bonnie se relève doucement de ce qu'elle a dû faire pour sauver la ville , mais elle est très contente d'avoir retrouvé ses pouvoirs et bien sûr Elena.
    Matt va sûrement devenir Sherif, je trouve qu'il est le mieux placé pour protéger la ville. Je crois que ma mère serait fier de lui. Il est heureux de renouer avec son père.
    Sinon Jérémy s'est proposé pour nous aider à l'école.
    Quand à moi ... vaste sujet, je suis heureuse de retrouver mon amie de toujours, mais il y a un grand vide depuis ton départ. Même si j'accepte et je comprends parfaitement ton choix, tu étais mon ami, mon confident, mon amant et la vie n'est plus pareil sans toi.
    Je te remercie pour tout ...


    Les filles déboulèrent dans la chambre et j'interrompis mon écriture pour les accueillir à bras ouverts.
    - Ohhh mes chéries, vous êtes déjà réveillées ?
    Elles se blottirent toutes les deux dans mes bras tandis que Alaric était posté dans l'embrasure de la porte et répondit à leur place.
    - Oui, Bonnie a appelé tout à l'heure, elles vont à la fête foraine avec Elena et bien sûr les filles sont invitées.
    - C'est une bonne idée je trouve. Elles vont pouvoir s'amuser comme les filles de leur âge.

    Je lui souris et embrassa mes princesses.
    - Allez les filles, on va manger avant que Elena et Bonnie arrivent.
    Les filles repartirent aussi vite qu'elles étaient arrivées.
    - Sinon toi, ça va ?
    - Oui ... oui ne t'en fais pas.

    J'étais dans mes pensées et je lui fis une petite grimace.
    - Tu as encore fait un cauchemar ?
    - Oui ...
    - Caroline ... Tu devrais changer d'air, ce n'est pas bon de rester enfermer ici. Par exemple, accompagne les filles à la fête foraine, elles seraient contentes.
    - Alaric, s'il te plait, laisse moi faire mon deuil, c'est tout ce que je te demande.

    J'étais agacée et je voyais bien que je l'avais vexé. Je plongea ma tête entre mes mains et les passa dans mes cheveux.
    - Ecoute, l'homme que j'aimais le plus au monde n'est plus parmi nous ... Tu sais de quoi je parle tu es passé par là avec Jo.
    - Oui je sais. Bon ... tu viens tout de même prendre le petit déjeuner avec nous. Les filles aimeraient passer du temps avec leur mère et ...

    Il me regarda avec insistance comme s'il ne savait pas comment finir sa phrase. Je ne le laissa pas le temps de réfléchir.
    - J'arrive dans quelques minutes.
    Il rejoignit les filles dans la cuisine.
    Alors où en étais-je ? Ah voilà.

    Je te remercie pour tout ce que tu nous a apporté Stefan, tu as changé nos vies à tout jamais et tu as réussi à sauver ton frère, Elena et la ville toute entière. Où que tu sois j'espère que tu lis ces lignes, que tu sais que je t'aimerai pour l'éternité et que tu m'attends.
    Ta femme, Caroline Elizabeth Forbes.


    Je me sentais soulagée d'avoir écrit cette lettre. Alaric avaient raison, les filles avaient besoin de moi. Je referma le carnet et les rejoignit le cœur plus léger. Il fallait que je sois forte au moins pour elles.
    La cuisine était déjà remplie d'une bonne odeur de pancakes.
    - Les filles, à table.
    Alaric me vit arriver et déposa les pancakes à peine cuit dans nos assiettes.
    Je ris doucement et m'attabla avec elles. Josie était folle de joie de retrouver Bonnie et Elena et n'arrêtait pas de parler. Lizzie se contenta de manger et de rire avec sa soeur.
    Parlant de mes meilleures amies, elles ne tardèrent pas à arriver. J'étais contente de les voir. J'aurais bien aimé allé avec elles mais il y avait à faire à l'école.
    Une fois tout le monde parti, je rangea la cuisine avec Alaric.
    - J'ai du travail ce matin. En plus, j'ai vu tout à l'heure qu'il y avait une fuite d'eau.
    - Tu n'es pas expert en plomberie mais tu t'en sortiras j'en suis sûr.
    - Ohhh je te vois venir avec ton air moqueur.

    Il avait raison car cela me faisait rire. Il parti ensuite s'occuper de ses problèmes de plomberie. Moi je rejoignis la bibliothèque, c'est là que nous avions installé nos bureaux. Mon bureau était envahit de courrier.
    Courage Caroline !
    Je soupira un bon coup avant de m'installer dans ma chaise pour ouvrir le courrier.
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    En bref


    Je t'aimerai pour l'éternité. Ft Caroline

    Stefan savait où il allait ce jour. Pas auprès de Damon qui ne s’était pas levé de son lit, tant son âme était en peine. Il n’arrivait pas à être vivant, alors qu’il l’était. Pas sans lui. Mais il connaissait Damon mieux que tout le monde, il allait rester abattu quelques temps, le temps que la peine quitte son cœur et il allait vivre, mieux qu’il ne l’ait fait. Il n’allait pas non plus voir Elena à l’hôpital, la suivre sur ses interventions, sur ses décisions. Elle semblait si forte, si indépendante, si elle. Il était heureux de le voir ainsi, et de la voir s’épanouir, guider les autres avec tant de courage et de volonté. Il n’allait pas souffler à Bonnie de sortir un peu dehors, de penser à autres chose qu’à Enzo. Car il savait qu’elle allait sortir sous ce jour radieux, et qu’elle allait accomplir de belles choses avec son amie Elena et les jumelles. Stefan savait tout de la vie de ses amis. De l’école, d’Alaric qui était un soutien indéfectible pour tous, et surtout pour sa femme. Aujoud’hui, il allait prendre soin d’elle. De Caroline. Qui ne parvenait pas à oublier la peine de son cœur. Elle s’enfermait un peu plus chaque jour dans son ancienne chambre, s’enfermant aussi dans son école, fermant son cœur à double tour pour que personne ne le vole. Et Stefan ne pouvait pas lui en vouloir, car il savait combien il était dur de perdre un être cher, il ne l’avait que trop subit.
    Il était assis à côté d’elle sur le lit, la voyant entrer dans un cauchemar, dont il ne pouvait rien faire. Il se sentait impuissant face à son mal-être, alors il caressait sa joue qu’il n’atteignait que très peu, tel une présence fantomatique, et elle se réveillait en sursaut. Elle se levait, effaçant sa présence par ses gestes, et il la suivait. Il vit tout autour de lui qu’elle avait construit comme une antre, où elle s’y réfugiait quand son cœur était trop lourd, bien trop souvent. Il soupirait, il avait mal pour elle, il voulait qu’elle soit heureuse, qu’elle ne garde que le meilleur au sein de son cœur. Si seulement elle savait qu’il allait bien. Il suivait ses mouvements, la dévorant du regard, plein d’amour pour elle, et il la vit se saisir d’un de ses carnets, du stylo qu’il lui avait offert et il souriait, car elle ne faisait qu’imiter ce qu’il avait fait durant des siècles : Ecrire. Ecrire pour ne plus avoir mal, pour se confier, pour laisser une trace de ce qu’on vit sur Terre.
    Stefan s’approchait d’elle, et posait ses mains sur ses épaules, ses lèvres sur ses cheveux et lisait ce qu’elle lui écrivait. Chaque lettre, chaque mot, chaque phrase, chaque paragraphe. Il se nourrissait de ses pensées, des nouvelles de Mystic Falls, de nos amis, de notre famille. Elle avait besoin de vider son sac, son cœur, et j’allais la lire, chaque jour qu’elle aurait besoin de ma présence. Puis vint sa déclaration d’amour, et bon dieu que Stefan aurait aimé la prendre dans ses bras pour la réconforter, il se contentait de déposer un baiser sur son front quand il fut évaporé par deux petites tornades. Les jumelles. Il riait, car elles étaient toujours aussi pleines de vie, réapparaissant près d’Alaric. Ce bon vieux Alaric.  Un pilier, un soutien pour tout le monde. Il était toujours de bon conseil, et prévenant. Encore plus avec Caroline qui était la mère des petites. Il jouait ce rôle qu’il ne pouvait plus tenir, et le remerciait à voix haute d’être ce qu’il était. Puis il murmurait à Caroline.

    « - Ecoute le Caroline. Continue ta vie, soit heureuse, sort d’ici, avec les filles. »

    Mais elle était tétue comme une mule, et il le savait mieux que tout le monde. Alaric ne voulait que son bien, mais elle semblait décidée de ne pas suivre ses conseils aujourd’hui, et se morfondre semblait être une bonne perspective. Stefan soupirait, reprenait sa place auprès d’elle. Lisant ses mots un à un, et il la remerciait de bénir son âme de la sorte. Il déposait un baiser sur les lèvres de Caroline qui s’était levé, tel un zéphyr et murmurait à son tour.

    « - Je t’attendrais Caroline, l’éternité et bien au-delà. Je ne cesserais jamais de t’aimer. »

    Il la laissait s’en aller, et disparaissait à son tour pour la laisser vivre sa vie, sans interférer. Il se rendait donc dans l’école, admirant ce qu’ils avaient fait des lieux, admirant la cause qu’ils servaient. Les enfants en avaient besoin, et c’était nécessaire qu’ils apprennent ce qu’ils étaient. Et les jumelles avaient besoin de leur maman. Stefan se rendait donc au bureau de Caroline, qui était là, à trier les papiers. Ça le fit rire, car elle n’était pas très paperasse, plus dans l’action, alors pour la taquiner, il ouvrit en grand deux fenêtres, ce qui fit voler les papiers qu’elle avait dans la main, et il s’approchait d’elle, déposant des doux baiser sur ses joues. Elle ne ressentirait probablement pas grand-chose, mais pour lui ça lui faisait tellement de bien. Il voulait qu’elle sorte, qu’elle vive ce qu’il ne pouvait plus vivre, qu’elle soit heureuse tout simplement. Et pour ça il la guiderait jusqu’à ce qu’elle s’exécute et qu’enfin elle cesse de le pleurer.





    ☆☆☆ Beerus
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    En bref





    Je t'aimerai pour l'éternité
    Caroline & Stefan

    Une semaine que je le voyais mourir chaque nuit et chaque matin c'était pareil, je réalisais qu'il était vraiment mort. Je l'ai connu immortel alors que je n'étais qu'une simple humaine. Jamais je n'avais envisagé qu'il perde un jour son immortalité. J'aurais tellement aimé cette éternité tant promise avec lui. Il avait fait son choix, il avait sauvé la ville, il avait sauvé son frère et Elena au prix de sa mort.
    Même si la réalité de sa mort était bien présente dans mon esprit, j'avais l'impression qu'il était là à mes côtés, je sentais sa présence, ses lèvres posés sur mon front quand j'écrivais et encore ses lèvres sur les miennes quand je quitta la pièce. Les derniers moments passés avec lui étaient gravés à jamais dans ma mémoire. Je ne pensais pas que je vivais mes derniers instants avec lui, je ne pensais pas l'embrasser, lui parler, le regarder pour la dernière fois. Et l'instant où tout s'écroula, où Alaric m'annonça son choix. La seule chose que j'avais envie de faire c'est de lui laisser un dernier message, même si je ne savais pas s'il l'entendrait. J'ai eu un soulagement immense quand Elena m'apprit qu'il l'avait entendu. Je m'accrochait à cela, il savait que je l'aimais et que l'amour que je lui porte était éternel, aussi éternel que je le suis.
    J'essayais tant bien que mal de me changer les idées durant le petit-déjeuner, au moins pour les filles. Je pense que même Alaric trouvait ma présence à ses côtés réconfortante mais je ne pourrais jamais lui donner l'amour qu'il attendait de moi. L'amour que je portais à mon défunt époux dépassait tout ce que j'avais pu vivre avec Alaric. Nous avions essayé de former une famille unie pour les filles. Mais l'amour fut plus fort que tout. Mon cœur était ailleurs durant tout le repas, je repensais à ce cauchemar, à ma vie sans Stefan et à cette sensation qu'il était là dans la chambre avec moi. Était-ce le fruit de mon imagination ou alors pouvait-il vraiment être à mes côtés à sa manière ?
    Une fois le repas finit je me rendis à la bibliothèque. Cet espace était si spacieux que mon bureau semblait minuscule.
    Mon bureau était rempli de courriers éparpillés dans tous les sens. Je crois que Alaric n'avait pas eu le cœur de s'occuper à faire trier tout ce courrier. Je savais qu'il souffrait aussi du départ de Stefan.
    Bon ! Concentre-toi Caroline, une longue journée nous attend !
    Je commença petit à petit à classer tout cet amoncellement par ordre de priorité.
    Une lettre attira mon attention, elle était estampillée à la Nouvelle Orléans.
    Ne me dis pas que c'est ...
    Je retourne la lettre pour vérifier mon intuition.
    Expéditeur : Klaus Mikaelson ...
    C'était surprenant d'avoir encore de ses nouvelles, deux lettres de lui en une semaine de temps. Prépare t-il une visite de l'école après son don généreux ?
    Alors que je m'apprêtais à ouvrir cette fameuse lettre, des rayons de soleil traversa la pièce et un courant d'air se fit sentir et fit valser par terre mon dur labeur.
    Je me leva en furie et me retourna pour constater que les fenêtres étaient ouvertes en grand.
    Ric ? ... Tu es là ? Merci de m'avoir fait perdre mon temps. C'est très drôle !
    Aucune réponse ne vint. Hors de moi, je regardais à l'extérieur pour voir si quelqu'un ne se cachait pas derrière les fenêtres. Le jardin semblait désert et personne ne réagit à ma voix. Je ferma les fenêtres. Je sentis quelque chose frôler mes joues et je me sentis de suite apaisé. Je repensais aux baisers de Stefan, plein de tendresse et de douceur. Il était le seul à savoir me calmer quand je devenais incontrôlable.
    Stefan, c'est toi ?
    Je me sentais ridicule de penser que ça pouvait être lui. Je retourna m'assoir à ma chaise essayant de reprendre mes esprits mais ce fut une chose impossible. Tout me faisait penser à sa présence, mais comment était-ce possible ? M'en voulait-il de vivre avec Alaric chez lui ? Ou encore de me réjouir de recevoir un courrier de Klaus ? Après tout les fenêtres s'étaient ouvertes quand je vis la lettre de Klaus.
    Stefan, si tu m'entends sache que je t'aimerais pour l'éternité et que rien ne pourra te remplacer, que ce soit Alaric ou Klaus.
    Mes paroles résonnèrent dans la bibliothèque et j'avais l'impression de parler dans le vide.
    Je soupira un grand coup et ramassa tout le désordre mis plus tôt.
    Il faut vraiment que tu te changes les idées Caroline, tu vas vraiment devenir folle.
    Je remis de l'ordre dans mes affaires, lorsque Alaric me rejoignit.
    - Ah ce n'est pas trop tôt, tu arrives quand j'ai fini de faire le tri.
    - Désolé, mais j'étais un peu débordé tout seul cette semaine.
    - Je vois ça, tellement débordé que tu m'as fait une bonne farce ?
    - Quelle farce ?
    - Ce n'est pas toi qui a ouvert les fenêtres tout à l'heure ?
    - De quoi tu parles ?

    Il semblait ne pas savoir de quoi je parlais.
    - Je ne sais pas, je ... Les fenêtres se sont ouvertes et personne n'était là. Je pensais que tu voulais me faire une mauvaise blague.
    Je marqua un temps de réflexion et j'osa enfin lui avouer mon ressenti.
    - Est-il possible que ça soit lui ?
    - Je pense surtout que tu aimerais qu'il soit là. Caroline, il a fait son choix de nous sauver, il est parti et ne reviendra plus. Je sais ce que tu traverse, je l'ai vécu avec Jo mais il faut accepter sa perte.

    Je savais que Alaric avait raison mais j'avais mal.
    - Je ne peux pas. Pourquoi tout le monde m'abandonne ? Klaus qui est partit faire sa vie à l'autre bout du monde, ma mère, Tyler qui a préféré fuir et qui est mort à présent et maintenant Stefan.
    Il me prit dans ses bras.
    - Chut, calme toi. Tout le monde ne t'abandonne pas, tes amis sont là, Bonnie, Elena, Matt, Jeremy, il y a nos filles et il y a ... moi. Sans oublier le bon vieux Damon.
    Je repensais aux derniers mots échangés avec Stefan et à sa présence réconfortante. Même si ce n'était que le fruit de mon imagination, je me sentais apaisée grâce à cela. Une fois calmée, je repris mes esprits et on se mit au travail. Alaric rejoignit son bureau.
    - Jérémy passera dans la matinée. Il a des idées d'activités pour nos futurs apprentis chasseurs. Cela pourrait être intéressant, je pense, il voulait aussi ton avis.
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    En bref


    Je t'aimerai pour l'éternité. Ft Caroline

    Stefan, bien que mort, avait trouvé la paix. Cette paix qu’il avait tant recherchée depuis des années. Et même si Caroline n’était pas à ses côtés, il savait qu’il l’attendrait jusqu’à ce que sa vie se termine, et qu’il l’a guiderait dans tous ces choix. Même ceux qui la conduirait dans les bras d’un autre, car quand bien même il serait triste, il serait heureux de la savoir enfin heureuse. Stefan ne pouvait que voir les signes qu’Alaric lui lançait, et il n’en était pas moins satisfait quand il voyait que Caroline n’en était pas réceptive. Pourtant il savait qu’il était le meilleur pour Caroline, et que cette famille qu’ils composaient devait être ainsi. Mais sa femme était buté, et elle n’avait qu’à l’esprit sa mort, et ses larmes ne cessait jamais de couler, au grand damne du cœur mort de Stefan. Il l’aimait d’un amour intense, et chaque jour il lui rendait visite, tentant de la rendre un peu moins malheureuse par quelques interventions. Il espérait qu’un jour il n’ait plus à faire ça, et qu’enfin elle jouira de la paix qu’il a eu il y a peu. Ses mots, il les prit en plein cœur, et s’il aurait pu, il l’aurait embrassé comme jamais, il l’aurait pris contre lui, et l’aurait emmené au septième ciel, mais coincé dans son étreinte fantomatique, il ne put que lui envoyer un baiser flottant entre deux. Il avait suivi chacun de ses pas, il avait vu son regard ailleurs, la tristesse de ses yeux, et il n’avait pu s’empêcher de vouloir lui faire changer d’état d’esprit, l’évader, lui faire comprendre que la vie était belle, et qu’elle méritait d’être vécut. Alors quand Stefan vit sa paperasse, sa mine déconfite, il fit valser le vent dans la pièce ouvrant les fenêtres. La râlerie de Caroline le fit rire, car elle était tellement mignonne ainsi. Un baiser planté sur sa joue, et il vit son regard changé pour quelque chose de nouveau. Comme si elle comprenait enfin qu’il était auprès d’elle. Stefan soupirai de joie, et quand elle demandait s’il était ici, et il ne put m’empêcher de répondre.

    « - Oui Caroline, pour toujours et à jamais. »

    Il savait que jamais elle ne l’entendrait, c’est pourquoi il accompagnait ses mots en tournant les pages de son agenda pour le faire s’ouvrir sur la photo de leur mariage. Elle était si belle sur cette photographie, si rayonnante. Son cœur mort semblait battre qu’un peu plus fort en la voyant. Il la vit s’installer de nouveau sur sa chaise, et il posait ses mains sur ses épaules, posant son menton sur le haut de sa tête. Ses paroles le firent sourire, car elle était empreint d’un amour éternel. Lui ne voulait que son bonheur, et avec un mort elle ne le serait certainement pas. Au fond, il était content que Klaus ou même Alaric prenne soin d’elle.

    « - Moi aussi Caroline. Mais tu te dois d’être heureuse, ne serait-ce que pour moi. »

    Puis il déposait un baiser sur sa tête. Alaric pointait le bout de son nez, il semblait inquièt pour elle, comme beaucoup de monde en ville. Mais elle ne semblait pas le voir, trop aveuglé par sa tristesse. Stefan s’écartait alors, écoutant la conversation de loin, et si seulement il pouvait prouver sa présence, ainsi tous saurait qu’il n’était jamais bien éloigné de ceux qu’il aime. Pourtant il ne pouvait qu’apprécier le retour à la raison d’Alaric, et le fait qu’il veuille qu’elle avance. Mais Caroline était butée, têtue, malheureuse, elle ne voulait que lui. Qu’un simple retour à la vie. Mais la mort c’était simple pour celui qui la vivait, et tellement difficile pour les êtres aimés. Il appréciait le réconfort que lui apportait Alaric, ensemble il reprit les affaires, s’installait respectivement à leur bureau. Stefan fit le tour du propriétaire, appréciait ce qu’ils avaient fait de ses lieux ensemble, l’idée était géniale. Mais il ne voulait pas de travail pour Caroline, juste qu’elle s’amuse, qu’elle profite du soleil radieux à l’extérieur. Alors de nouveau il ouvrit en grand toutes les fenêtres de la pièce, laissant le soleil inondé la pièce de ses UV. Il était temps qu’enfin elle revive, et elle le ferait maintenant car Stefan était déterminé à voir un sourire de sa bien-aimée.





    ☆☆☆ Beerus
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    En bref





    Je t'aimerai pour l'éternité
    Caroline & Stefan

    Le départ de Stefan me paraissait invraisemblable. Nos conditions de vampire nous avaient offert une éternité de problèmes, de querelles mais avant tout d'amour. Je pensais pouvoir avoir la chance de vivre cette éternité à ces côtés mais malheureusement le destin en avait décidé autrement. Ce choix qu'il a fait, je devais me faire une raison et l'accepter mais il avait laissé un vide immense dans ma vie et dans mon coeur. Je ne savais pas si un jour je m'en remettrais. Se remet-on un jour d'avoir perdu son âme-soeur ? Trouverais-je un jour la paix ?
    La femme pragmatique que je suis aimerait que ça soit si simple que cela, mais il faut croire que je suis vouée à voir mes proches mourir les uns après les autres. Ma vie est une vie de solitude.
    La présence de mon cher époux a toujours été d'un grand réconfort et même s'il n'est plus parmi nous je le ressens encore plus fortement. En sentant ses lèvres sur ma joue, je la caressa délicatement, je ferma les yeux et soupira.
    Merci pour tout Stefan.
    Je ne sais pas s'il avait entendu mes mots mais j'étais soulagée de pouvoir le dire tout haut.
    Mon précieux agenda, qui me permettait de garder un pied dans la réalité, se retrouvait par terre dans le désordre ambiant. Je m'accroupis pour le prendre. Mes yeux se figèrent quand je vis la photo de mon mariage avec Stefan. Je la pris fébrilement et caressa le visage de Stefan. Ce jour était le plus beau de nos vies. Il était resplendissant, plus que d'accoutumé. Machinalement, je souris et m'installa sur ma chaise. Stefan était là à mes côtés, je le sentais à nouveau. Il voulait me montrer cette photo, me montrer que nous avions été heureux ensemble. Dois-je rester sur cette image de lui et oublier le chagrin ?
    Alaric rentra dans la pièce, je m'empressa de remettre la photo dans l'agenda, et je le referma discrétement.
    Je savais bien qu'il était inquiet pour moi, il voulait mon bonheur et que je sorte de ma tristesse. Il a toujours su apporter un regard bienveillant et protecteur pour tout le monde.
    J'étais ravie à l'idée de voir Jérémy, j'avais vraiment besoin de me changer les idées. Jérémy était doué pour redonner le sourire. En fin de matinée, quelqu'un sonna, c'était Jérémy.
    - Salut les amis, alors prêt pour un entrainement de chasseur ?
    Il nous entraina dehors et sortit tout un arcenal de sa voiture.
    - C'est quoi tout ça ? Demanda Alaric inquiet.
    - Ce sont des instruments de torture pour les novices en chasse. Je vais leur apprivoiser leurs dons et à développer leurs compétences. On peut s'installer dehors ?
    - Oui bien sûr. Vous pouvez m'aider ?

    Nous nous mettions à trois au travail pour installer tout l'équipement de Jérémy.
    - Super, on peut commencer. Je vous présente mon programme. Alaric, Caroline, vous savez que tout être surnaturel acquiert des instincts naturels. Nous sommes souvent perdus face à cela.
    Je me rappelais les premiers temps de ma transformation, j'étais perdue, je ne comprenais pas ce qui m'arrivait et j'avais peur de l'avenir. J'avais de la chance d'être entouré de personnes ayant traversé ces épreuves.
    - C'est vrai, nous sommes là pour aider au mieux les jeunes qui viennent ici. Tout le monde n'a pas la chance de connaître des êtres surnaturels pour les aider.
    - Exact Caroline. C'est pour cela que je suis en train de mettre au point des exercices pour qu'ils soient attentifs à ce qu'ils entendent, voient ou ressentent.
    - Tu as dû travailler dur pour cela, retorqua Alaric.
    - Elena et Damon m'ont beaucoup aidé. Ce n'est pas encore très perfectionné mais je vous présente la cage sensorielle.

    Jérémy nous présenta un grand fauteuil.
    Après dix minutes de test chacun, nous étions convaincu par les exercices de Jérémy.
    - Je pense que tu proposes un bon programme Jérémy. Merci.
    Alaric était très content de voir que l'école évolue dans le bon sens.
    - Eh les amis, vous êtes finalement dehors, je vous cherchais.
    Une voix nous interpella depuis l'entrée du jardin. C'était Damon, il nous rejoignit et nous salua chaleureusement.
    - Alors, c'est comme ça que ça bosse ? Jérémy vous apprend à faire bronzette ?
    Jérémy fit grise mine.
    - Ohhh frérot, je plaisante, tu as passé l'âge de faire la sieste.
    Tout le monde riait de bon coeur.
    - Bon trêve de plaisanterie, j'ai la dalle moi.
    - Ah maintenant tu t'invites ?
    , dis-je en riant.
    - Le manoir porte encore mon nom donc techniquement j'ai encore des droits ici non ?
    - Bon, allez, nous allons passer à table, avant que Damon décide de nous manger tous les trois
    , plaisanta Alaric.
    - Ah j'aurais fait ça quand j'étais vampire mais depuis que je suis humain je n'ai plus de folie meurtrière.
    - Me voilà rassuré !
    Soupirai-je.
    - Rassure toi blondie, je suis là pour prendre soin de toi, c'est ce qu'aurait voulu mon frère.
    Damon avait le ton grave quand il dit cela.
    Le repas se passa sans encombres. Jérémy et Alaric partirent discuter du programme d'entrainement tandis que Damon et moi nous nous isolions dans la salle de séjour.
    - Alors blondie, comment va tu ?
    Je m'installa dans le canapé tandis que Damon se servit un verre de son bourbon préféré avant de s'asseoir face à moi.
    Il s'inquiétait lui aussi pour moi. Il connaissait mieux que personne Stefan, alors je me laissa aller aux confidences. Je lui expliqua mes cauchemars, les évenements de la matinée et que je ressentais sa présence. Il m'écouta attentivement.
    - Mon frère me manque énormément aussi tu sais, j'ai passé mon éternité avec lui malgré nos différents parfois. Mais tu sais ce qui me fait avancer ?
    - Non, je ne sais pas.
    - L'amour que Elena me porte.

    Je souris à ses mots.
    - Je suis tellement heureuse pour vous deux. C'est tout ce que voulait Stefan.
    Damon s'approcha et me prit les mains.
    - Ecoute Caroline, je sais que c'est difficile pour toi mais je connais mon frère. Il aurait voulu que tu sois à nouveau heureuse. Mon satané frangin a toujours eu bon coeur, contrairement à moi.
    - Tu crois que je devrais le laisser partir ?
    - Il sera toujours là dans nos coeurs et tu es une vampire, alors profite-en comme nous en avons profiter par le passé.
    - Je suis en colère tu sais ...
    - Contre lui ? ... Ecoute il ...
    Je l'interrompis brusquement en manipulant mon pendentif.
    - Non ce n'est pas lui. C'est Katherine.

    Il fut surpris de ma réponse.
    - Elle a finalement eu ce qu'elle voulait ... Stefan ... et moi je ne peux rien faire contre ça.
    Il soupira un bon coup en prenant une gorgée de son délicieux breuvage.
    - Arrête de te torturer avec elle. Il ne l'aime plus depuis bien longtemps. Tu as changé sa vie et ça je sais qu'il ne l'oublie pas.
    Ses mots me soulagèrent énormément. Il me prit dans ces bras et je laissa mes larmes couler.
    - Tu mérites d'être heureuse et peut être que l'amour n'est pas loin, rajouta t-il.
    J'essuya mes larmes et releva ma tête.
    - Que veux-tu dire ?
    - ... Je veux dire que des personnes s'inquiètent pour toi et t'aime énormément. Ne leur ferme pas totalement les portes.
    - Tu parle de ... Alaric ?
    - Bingo !

    Je savais bien que Alaric était derrière tout cela. Il tenait tellement à cette famille mais il avait toujours espérait que l'on se remette ensemble. On avait tellement traversé de chose ensemble depuis que j'ai su que je portais ses enfants. Je voulais offrir le meilleur à nos filles, je tenais beaucoup à lui mais étais-je vraiment prête à aller de l'avant ?
    J'étais perdue dans mes pensées.
    - Bon, je ne voulais pas te perturber encore plus mais promet-moi d'y réfléchir.
    Il fit un clin d’œil et quitta la pièce pour rejoindre la bande. Je restais là, assise sur ce canapé. Je souris en repensant aux instants passés avec Stefan dans cette pièce. Ils étaient gravés à jamais dans mon coeur.
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