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    D'Ambre et de Rubis
    W. Alice Cullen

    Parfois, Jacob regrettait qu'Alice ne puisse le voir dans ses visions. Cela aurait été plus facile peut-être pour communiquer. Depuis que Renesmée avait grandit, le loup se tenait loin des Cullen. Bella le détestait, Edward pas mieux, Rosalie était en peine et seuls Esmée et Carlisle considéraient sa présence comme quelque chose de peu néfaste. Ils étaient assez expérimentés pour comprendre ce qui le liait à cette fille. Mais malgré leurs attentions et leur compassion, il préférait guetter la brune lorsqu'elle sortait à Forks, sans révéler sa présence outre mesure. Quelque chose de profond animait son être et dans cet amas bouillonnant, des émeutes se matérialisaient. Son corps, son mental, sa patience, ses nerfs... Tout cela s'érodait. Chaque jour, chaque semaine, il perdait un peu plus son sang froid. Nessie était prise au piège d'une famille dont il ne pouvait l'extraire. Elle était la précieuse de parents voraces en qui il avait perdu confiance depuis presque une décennie.

    Jacob se limitait donc à ses amis. Et dans ceux-là comptait une femme. Son phare dans les ténèbres, la lumière qui le guidait vers un havre de paix propice à l’apaisement du corps et du cœur. Alice était la nymphe des eaux glacées dans lesquelles il se noyait en permanence. Elle était celle qui venait le cherchait pour le faire remonter. Elle lui insufflait un nouvel air, celui qu'il attendait. Et assit sur ce banc depuis maintenant plusieurs minutes, il commençait à avoir les mains moites. Il avait hâte.

    Dix-neuf heures et plus un chat dans les rues. Forks était une ville déserte et particulièrement peu animée malgré son lycée bien rempli. Il avait plut toute l'après-midi mais dès que le soleil chuta derrière les nuages gris, la pluie s'arrêta. Parfois, un simple crachin venait onduler les flaques d'eau, sans grande conviction.

    Jake était affublé d'un t-shirt beige et avait fait l'honneur à son père d'enfiler un jean et des chaussures. La tenue différait peu, quelque soit le temps. L'église sonna pour annoncer que cinq minutes étaient déjà passée. Les pieds sur l'assise du banc, il contempla le chemin de terre un peu boueux. Si ses godasses supporteraient largement quelques traces de saleté, il n'était pas sûr qu'Alice soit du même avis pour les siennes.

    L'odeur caractéristique des sang-froid se fit sentir sur une bonne distance. Jacob plissa le nez avant de sauter de son perchoir. Il passa une main dans ses cheveux humides avant de suivre son odorat. Alice venait de franchir l'entrée du parc, aussi belle qu'une reine. Elle avait laissé pousser ses cheveux bruns, pour le plus grand plaisir du prédateur.
    Jake fut sur elle en moins de temps qu'il ne fallait. Ses bras brûlants s'enroulèrent autour de la taille de sa sirène, venant réchauffer ce marbre dur qu'était sa peau. En une seconde, le brasier qu'il était vint envahir l'espace de la vampire et il huma douloureusement l'odeur acre et pestilentielle de sa peau blafarde. Il resta comme ça une seconde, peut être deux, avant de se décoller d'elle, gardant une distance plus respectable. Un léger sourire en coin vint élargir sa bouche d'un rouge profond.
      « Alice... Ca fait tellement longtemps... »


    J'ai pris quelques initiatives sur la fin, n'hésite pas à me dire si ça ne va pas. De plus, je me suis basé à ton avatar et au fait que Jake aime les filles aux cheveux énormément looongs xD
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    En bref


    D'Ambre et de Rubis
    Installée devant le miroir de la salle de bain, les cheveux encore humides de la douche, je réfléchissais à la situation actuelle. Je venais tout juste de rentrer et pourtant j’avais de nouveau l’impression de perdre pieds. Jasper n’était plus Jasper. Etais-je vraiment partie aussi longtemps pour avoir loupé toutes ces choses et ne plus rien comprendre à leur vie, à ma vie surtout ? Il ne m’avait fallut que quelques jours ici pour réussir à douter une nouvelle fois de moi et de tout ce qui m’entoure. J’avais fait un tel travail sur moi-même que j’avais vraiment l’impression d’en être devenue indestructible. Et en réalité, je m’étais une nouvelle fois leurrée. Comment faire pour sortir de cette nouvelle impasse ? Comment faire pour réussir à s’en sortir, tout simplement ?

    Je me sentais seule. Et pourtant, je savais que ma soirée allait se dérouler tout autrement. Il trouverait le moyen de me changer les idées, de faire de mes tourments quelques choses de meilleurs, de m’aider à aller mieux. De me porter plus haut que je ne le ferai. Il avait le don de me faire sentir meilleur, de m’apprécier telle que j'étais. Jacob était même le seul à avoir de mes nouvelles lors de mon départ, le seul à savoir comment je gérais la situation et même l’unique à trouver des solutions. Peu importe la situation, la distance, l’éloignement, le manque, l’absence ; il restait toujours là. Il demeurait comme le seul être dont j’avais besoin actuellement. Ce sentiment était juste indémontrable.

    Dix minutes plus tard, j’étais enfin prête. Je quittais alors la villa d’un pas rapide, les cheveux tombant sur les épaules. Mon départ avait été si long que mes cheveux en avaient pris quelques centimètres. Le changement avait été radical à la fois physiquement et psychologiquement. Les Cullen n'avaient pas manqué de m'en faire la remarque d'ailleurs. Non pas pour leur déplaire d'ailleurs. Et à vrai dire, cette transformation m'avait fait beaucoup de bien. Ça en était le principal vous ne croyez pas ?

    La ville était déserte et dieu seul sait à quel point j’aimais cette tranquillité, ce silence. Affublée, d’une petite robe et d’escarpins pour me grandir un peu, je marchais d’un pas serein dans les rues de la ville, en direction du Parc. La boue éclaboussée chacun de mes pas à mon plus grand déplaisir. Il me paiera ça vous pouvez me croire. Je râlais intérieurement laissant entrevoir quelques grognements. Heureusement, que personne ne pouvait m’entendre, il se demanderait vraiment les raisons pour lesquelles je deviens folle à en parler toute seule. Merci à la génétique d'avoir fait de moi l'être que je suis actuellement ; puisqu'il ne me fallut que très peu de temps pour franchir l'entrée du parc.
    C'est alors qu'une odeur de sang-chaud me fit sourire, laissant disparaître cette phase grognon. Rien que de savoir qu’il était non loin de moi me rassurée déjà. Je hâtais alors le pas, impatiente de voir sa frimousse. Une silhouette se dessina devant moi, une magnifique peau caramel, et des cheveux bruns en bataille. Il était là, devant moi et j’en étais tellement heureuse. Je n’eus d’ailleurs pas le temps d’articuler quelques choses qu’il était collé à moi, me retrouvant alors entourée de son corps brûlant, me laissant humer son parfum. Je passais rapidement mes mains autour de son cou afin de profiter pleinement de ces retrouvailles. Mes lèvres se posèrent sur sa joue lui déposant un énorme baiser, lui laissant apercevoir alors ma joie de le retrouver, de le savoir à nouveau proche de moi. Il était bon de revoir son visage et de ne plus entendre que sa voix. « Alice… ça fait tellement longtemps… » me dit-il. Je pris alors ses mains que je serai dans les miens ne souhaitant pas lâcher sa peau. « Mon Jacob, si tu savais à quel point tu m’as manqué. J’avais juste l’impression de vivre l’éternité. C’est tellement bon de te retrouver ! Au moins toi, tu es là et tu n’as pas changé, tu restes toujours le même. Merci, merci d’être là. » dis-je dans un élan sans même vraiment réfléchir à toutes ses paroles. Je ne manquais donc pas de le coller à nouveau contre moi, laissant mes bras regagnés son cou lâché juste quelques minutes plus tôt.
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    D'Ambre et de Rubis
    W. Alice Cullen

    Non, il ne pouvait pas dire qu'elle sentait le cadavre putride. A travers le parfum âcre, dont la majeure fragrance composait son odeur général, il dénota quelques subtilités florales. Jacob s'attarda inconsciemment quelques secondes sur cette marque fleurie présente mais discrète. Elle n'était pas synthétique ou même rajoutée. Était-ce un relent d'odeur corporelle du temps où elle était humaine ? Plus les secondes passaient, plus son odorat mettait de côté ce qui le dérangeait, pour se concentrer sur la douceur des notes secondaires.

    En plus des senteurs qui émanait d'elle, il admira l'entièreté de son corps et de ses formes. Il ne l'avait pas vu depuis longtemps. Trop longtemps à ses yeux. Alice était une personne chère à son cœur et en qui il avait une confiance absolue. Il chérissait leur amitié autant que le futur amour de Renesmée. Leurs démons n’entachaient en rien la relation fusionnelle qui les unissait. En effet, Jacob n'avait jamais failli à son rôle, faisant en sorte d'être là pour elle dès qu'elle en ressentait le besoin. Le loup savait qu'elle passait des temps troublés et il essayait, comme il pouvait, de lui faire comprendre qu'elle n'était pas seule.
    Pourtant, il lui semblait qu'Alice avait changé. Ses expressions, son visage, ses gestes... Elle. Entièrement. Le sourire qui illuminait à peine le visage du Quileute, finit par prendre place totalement. Il adore ce qu'il voyait. En vérité, il s'en délectait.
    Cette nymphe avait toujours fait preuve de sincérité et de franchise. Du moins envers lui. Et, ici, il en avait encore une preuve, à son grand plaisir.

    Si, par respect, Jacob s'était décalé de cette première étreinte, Alice n'était pas du même avis. Elle prit les mains chaudes du bronzé, toucha ses bras nus, pour finir par se lover à nouveau dans son cou, ses derniers mots mourant sur ses lèvres de fraise.
    Les coeur du Quileute rata un battement dès lors qu'il perdit le contrôle de la situation. L'initiative d'Alice le surprit et, même si ce n'était pas grand chose, il ne fallait pas oublier que c'était avant tout un homme et... Disons que attendre Renesmée (surtout la bénédiction de sa famille) lui demandait beaucoup de self-control.
    Malgré ce tourbillon d'émotions qui l'étreignait, il rendit calmement le contact à sa jolie reine. Actuellement, il avait envie de la brûler de ses mains. De poser ses paumes sur sa peau glacée, de la découvrir comme peut être personne ne l'avait connu et de lui faire comprendre que, quoi qu'il arrive, il serait toujours là pour elle.

    Évacuant les divagations de son esprit, Jacob profita de la position l'un contre l'autre pour soulever, sans effort, le corps voluptueux de la sirène. Alors qu'ils étaient toujours enlacés dans les bras de l'autre, Jake émit un petit rire :
      « Je ne m'attendais pas à ce que le parc soit impraticable. Excuse-moi Alice... »
    Il regrettait qu'elle ne puisse pas venir sur les falaises de La Push.

    L'homme remontait l'allée sans se presser, Alice toujours dans ses bras. Lovés l'un contre l'autre, il lui murmura :
      « C'est bon de te revoir. Je me suis vraiment inquiété pour toi... Tu m'as manqué également. »
    Ce type était le mieux placé pour comprendre, dans toute son ampleur, le vide, l'absence et la trahison.
      « Tu penses qu'on jour on nous laissera tranquille ? Que la vie arrêtera de nous éprouver pour savoir à quel point nous pouvons être dignes de la vivre sereinement... ? »
    Quelques secondes plus tard il foula le planché blanchi du kiosque qui trônait au milieu du parc. Dans un geste d'une infinie douceur, la loup déposa sa nymphe sur le sol. Une fois face à face, il ne lâcha pas sa main et ne se décala pas non plus, les yeux plantés dans ceux de la belle. Tous deux n'avaient pas prit une ride. L'enfant, pour sa part, était devenu un homme et avait fini de grandir. Il arborait dorénavant un visage plus mature et masculin qu'à ses seize petites années.
    Pourtant, il prenait bien plus d'initiatives qu'à cette époque, et en toutes circonstances.
    Jake posa la main dure de la brune contre sa joue bouillante naturellement. Ce contact le rassurait et, en même temps, il lutta pour ne pas paraître fiévreux. Ses sentiments ne regardaient que lui et en aucun cas il ne voulait embarrasser un peu plus la sirène.
      « Je suis là. Raconte-moi tout Alice... »
    Un corbeau croassa dans le lointain avant de disparaître. Ils étaient seuls au milieu d'un parc mal éclairé, perdu dans le fond de la nuit noire. Le monde leur appartenait.


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    D'Ambre et de Rubis
    C’est alors lové contre lui que je sentais à nouveau la chance que j’avais. Il était là, avec moi. Depuis le temps que j’attendais ce moment, je pouvais enfin en profiter. Son odeur m’avait manqué, sa présence m’avait manqué, tout de lui m’avait manqué en fait. Je resserrai alors un peu plus cette étreinte entre nous, afin de profiter encore de lui.

    De plus, je ne manquais pas d’observer son œil admiratif. Cette observation me fit rire, me prêtant d’ailleurs au jeu ; je tournoyais alors sur moi-même laissant donc ma petite robe et mes cheveux suivre le rythme du vent, mon parfum virevoltant de nouveau dans les airs. Cette relation était aussi précieuse à mes yeux que mon amour pour Jasper. Jacob avait pris une réelle place dans ma vie depuis qu’il avait réussi à s’y faire une place. Cette place avait une importance pour moi, surtout actuellement. Il avait su se montrer à mon écoute, malgré la distance qui s’était emparé de nous.
    D’ailleurs, je n’avais pas eu la plus belle des journées mais, rien qu’en l’apercevant une bonne partie des nuages noires qui planaient au-dessus de moi aujourd’hui, s’étaient alors adouci. Et, ce sourire… Je ne pus m’empêcher d’y répondre totalement. Ce moment était précieux. C’est alors que je le pris une nouvelle fois dans mes bras sans même me poser la question de sa réaction. J’en avais juste besoin, j’avais juste besoin de le sentir contre moi et de me sentir enfin aimé par quelqu’un. Après quelques secondes, ses bras m’encerclèrent alors une nouvelle fois, laissant ma respiration s’adoucir. Le contraste de nos peaux se faisaient ressentir, et bizarrement, j’appréciais cette sensation. Elle n’était pas commune mais je l’aimais. Tout comme notre relation, nos moments tous les deux. Tout était unique mais pourtant bien appréciable.

    Je poussai un petit cri quand je me sentis quitter le sol. Ma petitesse, ma faiblesse en son contact ainsi que ma légèreté me faisaient actuellement défaut. Mes talons n’avaient pas été suffisant pour amortir ce geste. Je ne touchai désormais plus le sol. Je ris alors de bon corps, ne prenant pas la peine de me débattre, juste de resserrer un peu plus fortement cette étreinte, évitant la chute « Je ne m’attendais pas à ce que le parc soit impraticable. Excuse-moi Alice… » me dit-il. Mes yeux se rivèrent alors dans les siens, laissant mon visage se transformer en une petite mine boudeuse. Non, je ne lui en voulais pas mais compter bien profiter de ce petit moment de faiblesse de sa part pour dédramatiser la situation : « Mouais c’est toujours ce qu’on dit. Dis plutôt que tu comptais bien me faire payer mon absence n’est-ce pas ? Tu savais très bien que la boue est moi n’étions pas amis mais tu t’y es risqué malgré tout. Sacré toupet mon loup ! » ajoutais-je d’un air sincère très vite poursuivi par un fou rire, le chatouillant quelques instants lui faisant ainsi comprendre mes intentions. Je ne lui en voulais aucunement, il le savait bien malgré l’état de mes chaussures actuellement. Je savais que je le maudirais peut-être le lendemain en les nettoyant. Mais, malgré tout, ça ne durerait que quelques secondes. Mon amour pour lui, prendrait certainement plus rapidement le dessus.

    Lovés l’un contre l’autre, je le laissais alors remonter l’allée, écoutant attentivement ses mots « C’est bon de te revoir. Je me suis vraiment inquiété pour toi... Tu m’as manqué également. » Il était sincère, et ses mots serrèrent ma gorge. Je détestais entendre tout ça. Je ne voulais pas qu’il s’inquiète pour moi. Je ne voulais pas qu’il perturbe une partie de sa journée, de ses moments, de sa vie à penser et s’inquiéter pour moi. Je déposai alors un tendre baiser sincère sur sa joue, laissant mon regard plongé dans le sien. Le silence prit le dessus pendant une petite période. J’essayais tout juste de graver ce moment dans ma mémoire. J’avais juste la chance de l’avoir dans ma vie mais surtout de l’avoir rien que pour moi ce soir. Le parc était désert, à mon plus grand bonheur. Nous pouvions avoir une tranquillité royale pour ces retrouvailles. A croire que le monde s’était arrêté juste pour que nous puissions en profiter rien que tous les deux. Un véritable honneur. Je lui souris alors, mon regard plongé dans le sien, ma main sous son menton « T’inquiéter pour moi ? Mais tu sais que je ne veux pas que tu perdes ton temps à ça ! Tu as juste besoin de profiter de ta vie mon Jacob. Je vais bien, ou tout du moins je fais mon maximum pour y arriver. Rien que ta présence me suffit à reprendre le courage nécessaire pour affronter la suite. Alors, promets-moi juste que tu ne t’en feras plus autant pour moi. T’es vraiment adorable… »

    Je connaissais déjà sa réponse car je serai dans l’incapacité de lui promettre la même chose de mon côté. Et pourtant, je lui avais demandé. « Tu penses qu’un jour, on nous laissera tranquille ? Que la vie arrêtera de nous éprouver pour savoir à quel point nous pouvons être digne de la vivre sereinement… ? » Ses paroles me firent alors réfléchir et baisser la tête. Nous étions arrivés à la fin du sentier et même sur le kiosque qui trônait en plein centre du parc. Je regagnais alors la terre ferme, lui tournant donc quelques secondes le dos. Ma main avait alors quitté sa joue, brutalement. Les larmes me montèrent au bord des yeux. Il fallait à tout prix qu’elle fasse demi-tour avant qu’il s’en aperçoive. J’inspirai et expirai profondément, essayant de retrouver le courage et la sérénité nécessaires pour affronter l’événement. Il n’avait pas tort. La vie ne nous avait pas épargnait et continuer à s’acharner sur nous. « Je suis là. Raconte-moi tout Alice… » dit il comme pour me faire quitter mes songes. Je revins alors durement à la réalité, ma main frottant rapidement le dessous de mes yeux. Je lui fis alors face, une nouvelle fois laissant mon regard planait. Je ne souhaitais pas trouver son regard car je savais que mes larmes ne pourraient cesser de perler à ce contact. Alors, voilà. Il voulait vraiment savoir où j’en étais. Je ne savais comment lui annoncer, que lui dire. Je ne savais que faire ne faite et pourtant je savais que j’avais besoin d’en parler, j’avais besoin de confier à quelqu’un l’ensemble de mes malheurs et malgré tout, je ne voulais pas le briser « Mon retour n’a pas été celui que je souhaitais tu sais… ? Je suis revenue plus rapidement que prévu en réalité. Jasper avait des ennuis, ou tout du moins, c’est ce que je croyais… Une vision m’est apparu et j’ai donc repris la route pour revenir ici, revenir à l’endroit où il était, où je l’avais aperçu et, ce n’était pas Jasper, ce n’est plus Jasper en réalité. Je ne suis plus sa femme, je ne suis plus rien à ses yeux... Il ne sait plu qui je suis, il ne reconnait plus sa vie, il ne sait plus vraiment qu’il est. Je ne sais que faire pour l’aider, tu comprends… Nous nous étions retrouvés lors du séjour sur l’île d’Esmée, ou tout du moins, nous avions fait le plus gros du chemin pour réussir à retrouver notre amour, notre couple. Le plus gros était fait mais, maintenant, je ne sais plus ce qu’il est nécessaire de faire… En réalité, je pense que tout cela est ma faute tu sais ? Il s’est passé quelques choses ici en mon absence, et je suis partie comme une égoïste malgré tout. Maintenant, je récolte que ce que je mérite… »

    Un corbeau se fit entendre. Il affirmait alors comme une partie de mes dires… Ce sentiment me glaça un peu plus profondément le sang. Ma main vint alors s’enfoncer dans le bois du kiosque, me laissant m’appuyer contre lui comme pour retenir mes jambes qui se mirent à me lâcher. Je fis rapidement volte-face en me tournant vers lui. Je ne souhaitais pas lui montrer cette faiblesse, cette tristesse qui me gagnaient à nouveau. J’avais fait du chemin loin d’ici et je ne souhaitais pas que tout se brise, déjà... « Raconte-moi ce qu’il se passe de ton côté aussi et sache que je souhaite tout savoir, alors ne m’épargne aucun détail d’accord ? » Le vent fit virevolter mes cheveux, le bruit des feuilles se fit entendre. Ce sentiment était agréable. Je fermais alors les yeux comme pour profiter de l’instant présent. Ce sentiment unique de se sentir rien que tous les deux à travers la nature, le monde n’était vraiment pas désagréable. J’aurais simplement souhaité, qu’il dure toujours…
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    D'Ambre et de Rubis
    W. Alice Cullen

    Alice gardait en permanence ce côté resplandissant et taquin. Elle était revenue et ça lui faisait du bien. Si Jake lui avait rendu son affection et ses regards complices, la situation lui échappa lorsqu'il prononça cette maudite phrase. Au sein du kiosque, seuls le vent chantait sa berceuse mordante. Aucun des deux n'avait froid mais ils sentirent sans mal que l'ambiance avait changé.
    Prise d'un soudain émois, Alice fit volte-face, prenant un peu de temps pour elle. Ils avaient tant traversé chacun de leur côté... Le Quileute était un des mieux placés pour la comprendre.
      « Alice... Tu ne peux pas dire que tout est de ta faute. Jasper à sa part de responsabilité. Vous formiez un couple uni et soudé. C'est lui qui a décidé de partir à Voltera, quoi qu'en dise la famille qui vit là-bas. Jane est forte mais, sans ses frères, elle n'est vite plus rien. Je ne pense pas qu'elle soit venue à Forks pour capturer Jasper. Aux yeux des Volturi, il n'est qu'un grain de poussière... »
    Jacob soupira avant de s'approcher de la vampire. Il prit sa main, comme pour attester sa présence.
      « Jasper a des démons qui lui ait difficile de combattre. Tu n'y peux rien et tu as fait énormément pour lui. Les choix qu'il a prit lui incombe entièrement. Malgré tout, tu as été assez forte pour partir. Tu ne t'es pas enfuie, tu t'es protégée. Si tu étais restée là-dedans, peut-être alors t'aurait-il blessé ? Peut-être te serais-tu blessée ? Moi je trouve que tu as su faire la part des choses et dans un moment comme celui-ci, c'est très difficile. »
    Même lui n'avait pas su le faire quand il le fallait.
    Alice finit par lui poser la question en retour, lui disant qu'elle voulait tout savoir, comme si c'était une histoire croustillante pleine de potins. Jacob soupira, passant une main dans ses cheveux encore humide.
      « Ce n'est pas aussi gai que tu le pense de mon côté... »
    Le Quileute prit le temps de s'asseoir sur un des banc faisant face au centre du petit chapiteau. Il laissa Alice à ses propres décisions.
      « La situation est... Compliqué. Ca peut paraître cruel, mais je pense que j'aurai préféré ne jamais connaître Renesmée et l'imprégnation. »
    Appuyant ses coudes sur ses genoux, il joignit ses mains. C'était plus douloureux que prévu de parler de cela et son regard s'assombrit immédiatement.
      « J'ai presque trente ans. Même si pour des vampires ça peut n'être rien, pour moi c'est énorme. J'ai passé les quinze dernières années de ma vie à me chercher et à comprendre ce pourquoi j'étais fait. Renesmée a résolue une partie de ses questions, mais son arrivée m'a fait également m'en poser d'autres. »
    Il fit une légèrement pause.
      « Ca a été très dur de fréquenter le manoir pendant tout ce temps. Je m'y sentais obligé, comme une nécessité pour voir la fille, mais ce que m'a fait enduré Isabella et la façon dont elle et son mari me traite dorénavant est... Disons agaçante. Peut-être qu'avoir un enfant est la meilleure des aventures au monde, mais depuis le départ, je doute être l'ennemi. Surtout que sa mère est la mieux placé pour la comprendre et l'accompagner. Elle a quitté sa mère à seize ans, ne supportant plus son beau-père; elle s'est marié à dix-huit ou dix-neuf ans; elle a eut un enfant dans la foulée; elle est devenue vampire. Elle n'a pas le droit de dire qu'elle a été réprimée. Elle a eut deux hommes à ses pieds, elle a fait des caprices, elle a joué avec le feu et elle s'est brûlée plusieurs fois. Je comprends l'esprit de protection, j'en ressens un pour ma meute également, mais sa fille veut juste vivre son idylle avec le voisin d'à côté. Je n'ai pas à devenir la pire des engeances pour cela. Et moi... Moi, je n'ai pas su faire comme toi. Je n'ai pas su me protéger. Je suis tombé dans le piège en me soumettant, car je ressentais cette nécessité de voir et de toucher Renesmée. »
    Il finit par s'appuyer sur le dossier du banc.
      « Cette nécessité est maintenant devenue un fléau que je peux supporter. Sa famille l'enchaîne et on m'a menacé si je touchais à un seul de ses cheveux. Alice... Je ne sais pas si tu comprends, mais je suis un homme. Je ne peux pas attendre indéfiniment. »
    Il se trouvait tellement faible et ridicule.
      « Je n'ai pas envie de virer barge. Il m'est arrivé de sortir à Port Angeles, de rencontrer du monde, des filles, et de passer une nuit avec. Sur le moment tout se passe bien, mais tu ne peux même pas imaginer le sentiment de culpabilité qui m'abrite dès le lendemain. Ca m'étouffe, je ne peux pas le refaire tellement tout me paralyse. Je n'arrête pas de me dire que je peux attendre mais... C'est infernal. Pour Renesmée également. Nous avons parlé de tout cela la dernière fois. Elle aime sa famille, ses parents, et elle leur est très reconnaissante, mais ça l'enferme dans un étau et elle le sent. Elle sait que l'on m'a menacé. Dis-toi, elle m'a parlé d'avoir des enfants dans un futur lointain mais probable à nos yeux. Elle m'en a parlé en chuchotant, comme si on pouvait l'entendre à des kilomètres à la ronde. Elle a peur de les décevoir et en même temps dès qu'on se croise... Raah ! J'ai l'impression que la fois d'après je ne pourrai pas me retenir. »
    D'un bond il se leva et donna un coup de pied dans un des bancs qui décolla pour percuter un arbre dans un bruit sourd.
      « C'est insupportable. J'ai l'impression de devenir fou à lier. »



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    D'Ambre et de Rubis
    L'heure était venue aux confidences. L’ambiance des retrouvailles s’était très vite terminée laissant alors place à un passage certainement des plus douloureux. J’avais toujours eu beaucoup de mal à me livrer, à parler de moi ainsi que de ma vie. Et pourtant, Jacob arrivait toujours à me tirer les vers du nez. C’était encore le cas aujourd’hui. Après ce passage confidence je restais alors appuyer quelques instants contre la rambarde, essayant de retrouver l’énergie nécessaire pour me maintenir debout. Je n’étais rentrée que depuis quelques heures et pourtant, j’étais déjà lasse de toute cette situation. Jacob, reprit alors à son tour la parole et il comptait bien me faire comprendre ce que lui penser de la situation actuelle « Alice… Tu ne peux pas dire que tout est ta faute. Jasper à sa part de responsabilité. Vous formuez un couple uni et soudé. C’est lui qui a décide de partir à Voltera, quoi qu’en dise la famille qui vit là-bas. Jane est forte mais, sans ses frères, elle n’est vite plus rien. Je ne pense pas qu’elle soit venue à Forks pour capturer Jasper. Aux yeux des Volturi, il n’est qu’un grain de poussière… » me dit-il. Volterra ? Jasper ? Qu’est ce que c’est que cette histoire ? Effectivement, je savais que j’avais manqué pas mal d’événements en quittant la ville comme une égoïste mais, je ne m’attendais pas du tout à tout ça. Je lui fis alors face, incrédule par ce qu’il expliquait. J’avançais alors vers lui, fixant son regard


      « Jacob, qu’est-ce que tu racontes ? Jasper est allé à Volterra pendant mon absence, il est retourné auprès de Jane ? Alors effectivement, je comprendrais plus facilement les raisons pour lesquels il fait plus attention à moi, les raisons pour lesquelles il en est devenu amnésique. »



    Mes mains s’enfoncèrent dans le bois du kiosque si fortement que je finis par en arracher un morceau… La violence et la rage étaient de nouveau en moi.


      « Crois-moi que cette Jane finira vraiment par connaître mon nom. Je finirais par lui arracher la tête de mes propres mains tu sais ? »

    ajoutais-je.

    Un grognement se fit entendre du plus profond de mes entrailles. Le pire dans tout ça c’est que je m’en voulais pour tout ça et pourtant Jasper avait réussi à rejoindre Volterra malgré tout, le temps que je prenne la fuite de mon côté. Nous nous étions réconciliés dans les plus grandes lignes quelque temps auparavant et Jane, avait réussi une nouvelle fois, à lui mettre le grapin dessus. Rien que ces pensées me donnaient l’envie de meurtre. « Jasper a des démons qui lui ait difficile de combattre. Tu n’y peux rien et tu as fait énormément pour lui. Les choix qu’il a pris lui incombe entièrement. Malgré tout, tu as été assez forte pour partir. Tu ne t’es pas enfuie, tu t’es protégée. Si tu étais restée là-dedans, peut-être alors t’aurait-il blessé ? Peut-être te serais-tu blessée ? Moi je trouve que tu as su faire la part des choses et dans un moment comme celui-ci, c’est très difficile. » Il avait peut-être raison et pourtant, au fond de moi, je me sentais toujours coupable de la situation, ou tout du moins d’une bonne partie. Il me prit alors la main me faisant comprendre sa présence. Mes doigts s’entremêlèrent rapidement et fortement aux siens. Je ne souhaitais en aucun cas le lâcher. Cette place m’apportait alors un réel soutien, un réel bien-être. Encore une fois il se montrait l’unique personne digne de mon amour. Mes larmes perlèrent quelque peu sur mes joues, relevant alors mon regard vers lui.


      « Tu as sans doute raison, Jacob et pourtant je ne peux m’empêcher de penser que j’ai quand même une part de responsabilité dans toute cette histoire. Je ne me serai pas enfuie il n’aurait peut-être pas pris la peine de retourner voir Jane. Il a peut-être pris mon geste comme un affront, un abandon… J’ai quand même beaucoup de mal à me faire à cette nouvelle trahison tu vois… Pourquoi est-il retourné voir Jane alors ? Il ne trouve plus son Bonheur avec moi, je ne lui apporte certainement plus ce dont il a besoin et essaie de retrouver cette étincelle avec une autre… Mais, que faire ? Je suis perdue dans tout ça. De toute façon, il ne sait même plus qui je suis et ira certainement voire ailleurs, une nouvelle fois encore ? Mais comment vais-je faire pour me relever de tout ça, comment vais-je faire pour lui pardonner ? Ce n’est pas Jasper, il ne sait juste plus qui je suis… »


    Ma tête se mit alors à tourner, mes jambes à flageoler. Elles ne me tenaient plus. Je finis par m’écraser sur le sol, en sanglot. C’était trop. J’étais déjà fatiguée par tous ces événements ; une envie soudaine de fuir encore me vint en tête. Et pourtant, je me devais de la chasser, de rester forte et d’affronter ces étapes de la vie, peu importe l’état dans lequel je me relèverai. Je restais alors un moment sur le sol, laissant ma peine s’exprimer, m’anéantir quelques temps.
    Par la suite, je finis par me relever, reprendre mes esprits et revenir près de Jacob. Il avait lui aussi besoin de moi, besoin de ma présence et je comptais bien lui prouver. Après lui avoir posé la question à mon tour, je le laissais s’exprimer verbalement mais à la fois physiquement aussi. Il s’installa sur l’un des bancs non loin de nous, me laissant prendre la décision d’en faire autant. Je m’installai alors à ses côté, incliner en sa direction, mon regard rivé sur lui. Je l’écoutais alors attentivement. Seul sa voix faisait écho dans ce parc. Il en avait bien besoin et je crois même que je m’en voulais de n’avoir pas été plus présente auparavant. Jacob souffrait de cette imprégnation, de cette amour avec Renesmée et non pas que par la faute de cette dernière mais bien, de ma famille. Je n’en revenais pas. Je savais que nous étions très protecteurs envers notre nièce mais je ne pensais pas que cette protection affectait à ce point Jacob. Emotive à nouveau, mes larmes étaient au bord de mes yeux, prêtent à retrouver le chemin de mes joues. Son discours, m’en arrachait limite le cœur, ou tout du moins ce qu’il pouvait encore en rester.

    Son regard s’assombrit. Il ne cessait de gesticuler comme pour trouver la position la moins douloureuse pour m’évoquer son malheur. Puis, d’un bond il se leva et fit virevolter un autre banc non loin de nous telle une feuille. Je fis un bon, puis me leva avant même de me jeter dans ses bras, prenant sa tête dans mes mains. Cette douleur en était juste insupportable, j’aurais souhaité avoir le pouvoir de Jasper à cet instant. J’aurais souhaité atténuer cette douleur…


      « Je ne savais pas que la situation avec Renesmée et l’ensemble des Cullen avait pris cette proportion Jacob. Pourquoi n’as-tu pas pris le temps de m’appeler pour m’expliquer à quel point tu étais mal de vivre de la sorte ? Tu sais très bien que je suis moi-même une Cullen et que je pourrais essayer de leur parler de tout ça. Je pense même avoir une petite discussion avec Nessie, rien que toutes les deux, loin des autres pour savoir comment vit-elle cette situation et en fonction j’aviserai. Je pense effectivement que vous ne méritez pas de vivre dans un tel désastre. Je pense que tu as pris le temps de montrer à la famille que tu étais fidèle à notre confiance et que tu n’as jamais cherché à blesser Renesmée. Souhaites-tu que je vois avec Bella et Edward ? J’en ai les bras coupés Jacob. Si tu savais comme je m’en veux de t’infliger tout ça, de savoir qu’ils t’infligent un triste sort… Cette situation a pris des tournures particulières depuis sa naissance. Il la surprotège, de peur que les Volturi essaient à nouveau de s’en prendre à elle ou à un autre de la famille. Mais, ils t’ont menacé ? Ils ont enchaîné Nessie ? Non mais qu’est ce qu’il leur arrive tous ! Sache que je suis là Jacob alors n’hésite pas déverser ta colère sur moi si bon te semble, je reste une Cullen malgré tout. On va trouver une solution parce que je vais vous y aider. Tout va finir par se tasser entre vous et la famille, j’en suis persuadée. Il faut juste que l’on soit un peu patient… »



    Mes bras l’entourèrent et, sur la pointe des pieds je le serrai fortement contre moi, prête à m’essayer en pansement. Prête à effacer cette douleur qui le ronge de l’intérieur. Ma vie avait certainement pris une tournure infernale depuis mon départ, mais à vrai dire, j’ai plutôt l’impression que tout mon entourage part à la dérive. Mais, que ce passe-t-il ?
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    Jacob savait que parler avec Renesmée serait peut être gage de pas mal de problèmes. D'habitude sans conséquence mais, ici... La confidence le trahit. En effet, pensant que toute la famille était au courant, il ne se priva pas pour annoncer à Alice que tout allait bien et que Jasper n'avait que ce qu'il méritait. Or...
      « Je... Non attends... Peut être que... »
    Ca ne servait à rien, si ce n'était s'enfoncer à grand coup de marteau sur la tête. La rage dans laquelle elle entra était totalement compréhensible. Jake n'avait rien arrangé. Ceci dit, il ne devait rien au Cullen si ce n'était Alice et Nessie.
      « Considère que Jasper est un homme faible. Cependant, la suite de votre relation dépend beaucoup de vous deux évidemment... Mais tu n'es pas obligée de rester accrochée à lui juste par habitude. Tu es clairvoyante là-dessus, quel que soit le choix que tu feras, je te soutiendrai sans faillir. »
    Et c'était vrai. Il aimait tellement Alice, à flirter avec elle depuis le premier jour dans un amour amical et si platonique, qu'il ne pouvait l'abandonner quoi qu'il arrivait. Il serait là, comme toujours.
    ~
    Il ne s'en rendit pas compte immédiatement, mais les révélations que Jacob avait fait à Alice, avait brisé le sceau du poids qui comprimait sa poitrine. Celui-ci allégea sa charge, au point de n'être, dorénavant, qu'insignifiant. Il aurait aimé que tout soit plus simple. Pourvoir remplir un rôle de compagnon, d'ami, de loup, de voisin... De tout un tas de choses, sans en être forcément le démon.

    Cela rendit Alice dubitative et il s'étonna que l'un comme l'autre restait calme. En effet, ça n'énerva pas le loup de parler de cela. Il réalisa que lui même s'était enfermé dans un carcan. Qu'il subissait autant qu'il souffrait au lieu de prendre le taureau par les cornes. Pourtant, au fond de lui, dès qu'il y pensait, quelque chose le tracassait. Comme si forcément, ça devait mal se passer. Que les Cullen allaient s'acharner sur lui jusqu'à ce qu'il meure. En n'en parlant pas, en exhumant pas, il avait fait grandir ces démons au point de croire en de fausses choses. Certes, cela partait peut être d'une base vrai, mais ça avait prit trop d'importance.
      « Il n'y a aucune colère. »
    Il accueillit son contact et tout ce qu'elle lui servait, avec une avidité presque sauvage.
      « Si tu veux parler à quelqu'un, parle surtout à Bella. Je pense qu'aux yeux d'Edward, je resterai éternellement un rival pour n'importe quel raison plus ou moins valable. Si tu arrives à parler à la mère, alors le père suivra, comme il a toujours fait. Ton frère est gentils mais parfois il manque de bon sens. Si tu fais ça pour moi, je ferai ce que tu désires pour toi. Et je pense que Nessie sera enchantée que tu viennes lui parler. Elle prend beaucoup sur elle tu sais, elle ne dit pas grand chose, elle est forte, mais elle va rapidement être épuisée à ce rythme. »
    Il toucha les cheveux brun de la vampire, adoptant leur douceur.
      « Je n'ai pas envie qu'elle souffre et... Je n'ai pas osé le dire à qui que ce soit. Nous n'avons pas osé le dire à qui que ce soit. Nous sommes obligés de nous voir en cachette, c'est éreintant. Les Volturi sont un vrai problème et je suis d'accord, mais je pense avoir assez mûri pour la protéger correctement. Si nous avons un jour le bonheur de vivre ensemble, j'espère qu'ils ne taperont pas à la porte tous les quatre matins pour voir si tout se passe bien et qu'elle n'a pas trop de bobo. Je n'ai rien contre le fait qu'ils soient protecteurs, je le serai probablement aussi, mais je digère mal la relation malsaine qu'ils ont avec Renesmée. La garder enfermée à jamais ne l'aidera pas à être heureuse. Si seulement ils pouvaient comprendre ça aussi facilement que tu l'as comprit sans même que je ne t'en parle... »
    Il n'y avait pas à dire, Alice était sa bénédiction. La prendre dans ses bras et déverser un sentiment d'amour et de chaleur qu'il ne pouvait verser à Renesmée à cause des barrière familiales, lui faisait un bien fou.


    Je suis vraiment vraiment désolée du retard ma Alice T.T
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    Alors, c’était donc ça se sentir déprimée, dévastée. Le plus gros des inconvénients du vampirisme était peut être la puissance des émotions ; ce que l’on pouvait en ressentir tout du moins. Je détestais cela et d’autant plus dans ce genre de situation. J’étais partie depuis quelques temps, pensant que j’allais pouvoir me retrouver et fuir mes problèmes malgré tout. Mais c’était donc vrai ; tout revient tel un torrent sur votre vie et vous consume au plus profond de vous-même. J’en étais donc là et j’avais beaucoup de mal à m’en relever. Et pourtant, mon retour ne datait que de quelques heures. Pourquoi étais-je revenue ? Je m’en posais encore la question d’ailleurs.

    « Je... Non attends… Peut-être que… » balbutia-t-il. Il essayait de se démêler de tout ça et je le sentais notamment ramer au plus profond de lui-même. J’étais mal de le voir comme ça car malgré tout il n’avait rien à voir dans toute cette histoire. Je posais ma main sur la sienne, scrutant son visage. Puis, il finit par reprendre le courage nécessaire pour m’avouer la suite. « Considère que Jasper est un homme faible. Cependant, la suite de votre relation dépend de vous deux évidemment… Mais tu n’es pas obligée de rester accrochée à lui juste par habitude. Tu es clairvoyante là-dessus, quel que soit le choix que tu feras, je te soutiendrais sans faillir. » ajusta-t-il. Je buvais ses mots reprenant comme l’ensemble de l’énergie qu’il pouvait en dégager. Je serai davantage sa main dans la mienne, essayant de lui faire comprendre ainsi ma reconnaissance. Il était là, toujours là et je ne pouvais le remercier. Le vent soufflait d’autant plus fort ce soir, et cette sensation de fraîcheur parcourait lentement ma peau, m’emmenant comme dans une autre dimension. Je pouvais alors, prendre le temps de réfléchir à tout ça, de façon plus posée et peut être même plus réfléchie. Il n’avait peut être pas tort… Où toute cette situation nous emmenait Jasper et moi ? Quand nous voyons la tournure que les évènements prenaient à chaque fois que nous cherchions à se rapprocher… Et puis, nous en souffrons autant l’un que l’autre je pense.


      «  Je sais que tu as raison Jacob, mais cette idée me fait tellement de mal… Nous avons affronté tellement de choses tous les deux. Je crois qu’il me connait bien mieux que n’importe qui sur cette Terre. Il sait vraiment tout de moi, et serait même capable d’analyser chacun de mes mouvements, chacune de mes pensées, chacune de mes paroles. Je t’assure… »



    Dis-je tout en inspirant profondément. Je m’avachis alors contre la rambarde de ce petit kiosque admirant alors les exploits de la nature. Elle avait une telle facilité à vous aider dans vos dures épreuves. Il ne fallait que l’observer, admirer chacun de ses petits gestes pour quitter ce monde pendant ne serait-ce que quelques secondes. Et vos idées sont alors bien plus claires.


      « Mais je pense qu’il est vraiment temps de trouver un point de chute et cette fois-ci, plus stable. Peu importe les conséquences que cela aura sur nous ou même sur l’ensemble de la famille. Je ne souhaite en aucun cas les voir souffrir. Tous comme ils sont et encore moins Jasper. Alors… Devrions nous pas avancer chacun de notre côté et voir ce que l’avenir nous réserve ? Essayez de se laisser le temps faire ce qu’il souhaite de nous ? Je suis vraiment étrangère à tout ça, c’est dingue… »



    Mon cœur était chargé et pourtant plus léger à la fois, grâce à lui. Encore et toujours. Il avait tel impact sur moi, sur ma vie… C’était toujours bien plus facile ensuite. Je serrai davantage sa main dans la mienne laissant alors ce choc thermique dynamiser notre relation. Cette idée ne put m’empêcher d’en rire, portant alors sa main jusqu’à mes lèvres, y déposant un tendre baiser amical.
    Néanmoins, son comportement me laissa dubitative. Il avait besoin de réconfort, de ma présence ou même peut-être d’aide. Je l’avais alors invité à me parler, à sa confier à son tour et je restais incrédule face à tout ça. Comment avais-je pu manquer ces éléments ? Ma nièce était malheureuse, mon meilleur ami également. Une rage se faisait ressentir et pourtant, elle n’avait aucune véritable explication. «  Il n’y a aucune colère » me répond-il. Un banc virevolta dans les airs, et se fut d’ailleurs le seul avant même que je me colle contre lui. Je voulais qu’il sache que j’étais là et qu’il était grand temps qu’il me parle de tout ça. Dieu, comment avais-je pu être si égoïste pendant ces quelques mois ? Je restai alors contre lui, écoutant attentivement ses dires, me servant même de ma peau glacial comme d’un remède pour calmer se feu ardant.


      « Ne doute pas de ce que je serai capable de faire pour toi. Tu restes non seulement mon meilleur ami, Jacob mais d’autant plus un membre de la famille Cullen qu’il ne le souhaite ou non. Toi y compris tu sais. Alors, je parlerai à Bella oui mais je parlerai à Edward par la même occasion. Il s’agit à la fois de ma meilleure amie et de mon frère et je pense qu’en tant que tante et grande protectrice, l est temps de trouver un point final à cette situation. Tu en souffres comme Nessie en souffre. Et, ne pense pas que Bella et Ed’ soient forcément sereins dans toute cette histoire. Je me suis promise de toujours être là pour ma nièce, peu importe ce que la vie m’en coûterai, alors je respecterai cela. Crois moi. On va régler tout ça, je te le promets, il en est grand temps… »


    Sa main parcourait lentement mes longs cheveux bruns tout en reprenant la parole à son tour. Jacob était inquiet par rapport à tout ça et surtout par rapport à Nessie. Il n’était peut être pas en colère mas cette rage que je ressentais était bien plus explicite : il avait peur de perdre son amour et de ne pas réussir à la protéger contre le monde. Puis, en entendant la suite de son discours, je me mis sur la pointe des pieds l’attirant littéralement dans mes bras. Il avait besoin de se laisser aller et de savoir que dorénavant il n’était plus seul. Et, je comptais bien jouer ce rôle.


      « Eh, mais tu savais que peu importe où j’étais je restais présent pour toi, pour Nessie, pour vous deux. Vous vous devez de me prévenir en quelques choses ne va pas et arrêtez de vouloir sauver le monde par vous-même. Et puis concernant les Volturis, sache que je serai capable de les voir venir donc, il est grand temps d’arrêter de vous étouffer. Pour le reste, il faut que je parle à Nessie loin des Cullen bien évidemment. J’ai besoin de savoir pleinement ce qu’il se passe dans sa tête pour appréhender ses parents. Tout va changer, crois moi. »


    Je me laissais alors dans ses bras, le laissant don de pouvoir s’extérioriser à son tour. Il en avait besoin et quelque part j’étais heureuse d’être cette personne également. Il avait besoin de moi, de ma présence et de mon amour et j’en avais d’ailleurs tout autant besoin que lui. Je déposais alors un baiser au creux de sa tempe, le serrant à nouveau contre moi.
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    Jacob était réellement touché par la détresse de son amie et tout ce qu'elle lui dit était une flèche enflammée dans sa poitrine. Rosalie et Emmett et maintenant elle et Jasper. Tout partait à vaux-l'eau. Il ne manquait plus que Isabella trouve son bonheur ailleurs et on avait la triplette !
    Serrant la vampire dans ses bras, essayant de la contraindre de son affection, il ne pu s'empêcher de s'en vouloir de lui parler de ça. Si il avait su... Il n'aurait rien dit...
      « Je suis tellement désolée... Je sais que si je devais me séparer de Renesmée, ce serait la fin de ma vie. Vous avez la chance de ne pas être imprégné l'un à l'autre, vous pouvez décider de votre avenir en âme et conscience. Je veux juste que tu te protège... Je ne veux pas qu'il te blesse d'avantage, mais l'ultime décision te reviens. Si tu souhaites t'exiler un peu, sache que je peux partir avec toi pas très loin. La forêt recèle beaucoup de coin paisibles où se ressourcer... »
    Et c'était mieux d'être à deux que éternellement seule...

    En revenant sur le sujet de Nessie et lui, il se trouva gêné mais esquissa un sourire discret :
      « Toi et moi nous sommes les mêmes. Nous sommes là l'un pour l'autre mais nous souhaitons garder nos problèmes pour nous. Nous n'avons pas le réflexe de venir demander de l'aide. Alors que nous sommes très liés l'un à l'autre. »
    Chuchotement feutrés qui donnait à l'ambiance un côté feutré, particulièrement douce et cotonneuse. Leurs doigts emmêlés les uns aux autres, Jake avait l'impression d'étreindre une statue, mais il en avait prit l'habitude.
      « Je te fais confiance, je sais que tu sauras quoi dire à Bella et Edward. Je veux juste que cette situation s'arrange, voilà tout. Egalement, lorsque tu auras revu Jasper et que tu auras prit ta décision, j'aimerai qu'on se revoit pour avoir une aide plus active. Je me rends compte que me tenir à tes côtés me fait énormément de bien. Je ne veux pas que tu partes Alice, je ne veux pas que Jasper te blesse d'avantage... »
    Il adorait la vampire, il la couvrait d'une tendresse qu'elle n'arrivait plus à trouver chez son mari et qui lui manquait. Même si Jacob était un ami, il voulait lui redonner du courage, du baume au cœur, qu'elle ne se sente pas esseulée bien que ce combat soit uniquement le sien, hélas. Elle était adorable de vouloir s'occuper également de son cas et de le défendre auprès de son frère et sa belle-sœur.
      « Je ne peux pas m'attarder beaucoup pour ce soir. Je reste encore un peu et après je vais devoir rentrer. »
    Ca l'embêtait de ne pas pouvoir laisser sa meute diriger pour lui mais il avait des devoirs à côté desquels il ne pouvait passer. Ainsi, il avait une bonne heure encore devant eux avant de devoir reprendre la ronde avec ses confrères. Il ne voulait pas laisser Alice seule face à cette situation et sa proposition de s'exiler tenait aisément, même ce-soir s'il le fallait.


    Je sais pas si ça te dis, mais on peut finir ce rp (prendre le temps de le finir aucun soucis) et en rouvrir un où l'intrigue se passe plus tard, après tous les problèmes de Jasper, le voyage sur l'île, l'amnésie etc... Sauf si bien sûr ça te gêne. J'ai essayé de l'initié dans mon post justement en disant que Jake aimerait la revoir ^^
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