1er avril 1983, 02h32 – Hôpital de Forks

Une adolescente venait de mettre au monde une petite fille au teint blanc comme la neige les cheveux noirs comme l’ébène et l’appela Blanche-N … Non trêve de plaisanterie je ne suis pas une princesse. Ma mère biologique me nomma Linéa Libertad et ne me donna pas son nom de famille puisqu’elle me laissa aux services sociaux. C’est à l’orphelinat que l’une des éducatrices me donna un nom « Hamlet » au départ elle voulait me nommer « Linéa Montaigu » mais l’un de ses collègues la calma un nom pareil était impossible à porter. L’éducatrice en question était une grande fan de Shakespeare mais de là à me faire porter le nom d’un des amants maudits il y avait des limites.

1er septembre 1989 – rentrée scolaire

Cela fait six ans que je vis à l’orphelinat et je n’ai toujours pas de famille d’accueil, en soit je n’en suis pas vraiment malheureuse j’ai des amis l’orphelinat, je vais bien ! Je ne sais pas qui est ma mère et je ne veux pas savoir dans ma tête d’enfant elle m’avait abandonné donc je ne devais pas m’intéresser à elle. Cette manière de voir était injuste, elle avait seize ans à seize ans on n’a pas la capacité d’élever un enfant. À l’école j’étais plutôt douée montrant des capacités en art et en apprentissage des langues étrangères. Je parle d’ailleurs trois langues l’anglais – évidemment – le Français et l’Espagnol. Je détestais les maths et c’est toujours le cas – ils peuvent me dire que les maths sont utiles dans la vie de tous les jours, expliquez-moi en quoi la trigonométrie est utile tous les jours ! D’ailleurs parlant de trigonométrie il faudrait peut-être que je passe à l’adolescence c’est plus intéressant !

1er avril 1999 – Mon seizième anniversaire est une grosse blague

Dans deux mois je serais diplômée du Lycée de Forks – J’ai sauté deux classes au début de mes secondaire. Aujourd’hui c’est mon anniversaire je viens de me faire réveiller par Sarah et Karen deux petites de 8 ans, elles chantaient à tue-tête.

« Joyeux anniversaire, Joyeux anniversaire Linéa, joyeux anniversaire »

Ce réveil en fanfare me mit de très bonne humeur mais malheureusement cela ne dura point. Effectivement, à peine fus-je installée pour petit-déjeuner que Marleen, l’éducatrice qui voulait faire de moi une Montaigu, s’approcha de moi les traits tirés par l’inquiétude. Je fronçais les sourcils, elle me tandis une lettre déjà ouverte sans dire un mot. Je ne comprenais absolument pas ce qui se passait, j’ouvris le courrier et sa lecture me fit bondir de colère.

« Mademoiselle Hamlet, […] suite à une audience devant le juge familial votre mère Ekatarina Ramirez  […] a obtenu droit de garde sur votre personne »

Ma réaction fut calme mais cassante :

« Plutôt mourir que d’y aller, elle a fait de la prison, il n’est pas question que j’y aille ! »
Marleen tenta de m’expliquer que je n’avais pas le choix, mais trois mois plus tard j’entrais dans une école d’art à la suite de ma demande d’émancipation qui avait d’ailleurs été acceptée… Donc cette personne qui sortait de trois de prison pour vente de drogues n’avait strictement aucun droit j’étais libre de ma personne qu’elle le veuille ou non.

Et ce fut exactement ce que je dis devant le juge à peine une semaine plus tard. Celui-ci fut donc contrait de casser cette histoire de droit de garde qui n’avait pas lieu d’être. Ma génitrice sanglota et me supplia de la pardonner. Je vis rouge, elle avait voulu me forcer à vivre avec elle sans même essayer de me connaitre, c’est tempétueuse que j’arrachais sa main de mon bras plantant mon regard dans le sien avant de dire :

« Cesse de pleurer, je n’ai jamais été ta fille ! »

Aujourd’hui encore je ne regrette absolument pas ces mots car ils n’étaient que la stricte vérité. Je retournais à l’orphelinat où je passais encore quelques semaines avant de prendre mon envol pour l’école d’art.

Je vous fais un rapide-topo je passais quatre ans à courir entre les cours et le travail dans un petit bar. Mes études me passionnèrent littéralement mon cursus en arts pictural me passionna grandement et même si je fis partie des plus jeunes je pus me faire des amis et c’est avec eux qu’à la fin de mes études je fêtais mon diplôme et c’est là que ma vie bascula …

30 juin 2003 – Quand le gars à côté de toi te montre ce que c’est que d’être un Dracula

Pour une fois depuis le début de mes études j’acceptais de sortir faire la fête, après tout un diplôme ne se fête qu’une fois. Nous étions dans un bar, entre rire et danse nous passions une soirée des plus agréables. À trois heures du matin nous décidions de nous séparer et de rentrer chez nous. Alors que je me préparais à sortir du bar, je sentis une main m’attrapais avec une force surnaturelle et rapidement je sentis de points de douleur dans mon cou. Une morsure… Un vampire ? Impossible !  Je vis d’une vision trouble un homme approché et arraché mon agresseur de mon cou. Impossible de vous raconter ce qu’il s’est passé ensuite, je me suis évanouie.

Je me suis réveillée dans un lit dans une chambre que je ne connaissais pas, j’entendais des murmures comme si des personnes parlaient à voix basse juste à côté de moi pour ne pas me réveiller mais il n’y avait personne. Où étais-je ?

« Elle est réveillée, elle ne comprend pas ce qu’elle fait ici.. » furent les mots que j’entendis distinctement, mais … COMMENT POUVAIT-IL SAVOIR à quoi je pensais ? Une autre voix se fit entendre masculine elle aussi « Bravo Edward elle est terrorisée maintenant » l’autre jeune homme soupira comme excuse ou par exaspération de la remarque de son camarade peut-être. Une autre voix se fit entendre et celle-là était connue « Les garçon arrêtez de terroriser Linéa en parlant de ses pensées comme si elle ne vous entendait pas » Le docteur Cullen, si vous saviez le nombre de fois où je me suis retrouvée dans son cabinet pour me faire recoudre la main car mon couteau de peintre m’avait glissé des doigts … « Je vais aller la voir, il vaut mieux qu’une femme aille la voir, si vous y aller vous, elle va nous faire une crise de panique la pauvre … NON EMMETT tu l’as sauvé tu as joué les Héros mais elle a besoin de quelqu’un de calme, j’y vais seule » Le jeune homme grogna quelque chose comme « Très bien Rosalie » Bon récapitulons  Edward semble pouvoir lire dans mes pensées, Emmett m’aurait sauvée, Rosalie est entrain de monter les escalier pour venir me voir mais celui qui arrive à savoir que je suis terrorisée qui est-ce ? « C’est Jasper » répondit Edward visiblement amusé par mes pensées …

Je grimace, Rosalie arrive et s’installe sur le lit. « Excuse-le mon frère n’a pas vraiment de notion de vie privée, je suis Rosalie.. Comment te sens-tu ? » Je mis plusieurs minutes à lui répondre car je n’arrivais pas à savoir comment je me sentais réellement. « Je… pourquoi je vous entends alors vous chuchotez en bas ? Pourquoi est-ce que je vois correctement cet oiseau sur cet arbre qui est plus de 300 mètres ? Pourquoi je ressens l’exaspération d’Edward envers Jasper comme si c’était moi qui en avais marre ? Et bon dieu pourquoi est-ce que ma gorge me brûle à ce point ? »

C’est à cet instant que tout le reste de la famille entra dans la chambre, je ne pus m’empêcher de trembler face à tant de monde. La main de Rosalie vint caresser mon bras, je la regardais cherchant tristement des réponses à mes questions. L’un des garçons que j’identifiais comme Edward commença par faire les présentations :

« Je suis Edward, Tu connais déjà notre père Carlisle, je te présente son épouse Esmée, ensuite Rosalie, Jasper, celle qui ressemble à un elfe c’est Alice et le grand baraqué qui t’as sauvé la vie c’est Emmett»

Je ne sus quoi répondre j’hochais simplement la tête, C’est alors qu’Esmée prit la parole d’une voix douce :

« Je sais que tout ça parait irrationnel ça l’a été pour moi aussi, mais cette nuit tu as été attaqué par un vampire … Si tu entends et voit si bien c’est parce que cette nuit tu t’es transformée, dans la douleur et les larmes nous avons veiller sur toi jusqu’à ce que tu t’évanouisses, il y a peu près une heure. »

J’allais la traiter de folle jusqu’au moment où des bribes de souvenir me revinrent l’attaque, cette nuit de souffrance et de larmes … mais la lumière du jour ? ils y sont exposés moi aussi si nous étions des vampires nous devrions brûler … Non ? Mais qu’est-ce qu’il me prend je ne vais quand même pas me mettre à croire aux vampires ?!  Et puis quoi encore des Loups-garous aussi ?

« Tu vas me donner mal à la tête … On ne brûle pas au soleil, on brille au soleil, et oui les loups existent mais ce sont des modificateurs pas des garous » Mais il va arrêter ça ? Un son guttural sortis de ma gorge digne du grognement d’une bête sauvage. « Si tu ne veux pas de migraine arrête d’entrer dans ma tête » Emmett le regarda d’un air de dire « on n’arrête pas de te le dire » C’est ensuite Carlisle qui prit la parole : « L’ail et l’eau bénite n’ont aucun effet sur nous non plus quant au fait de ressentir les émotions des autres certains vampires ont des dons, Edward est télépathe Alice voit l’avenir et Jasper est … » Ce dernier lui coupa la parole « Empathe comme toi j’ai la capacité de lire et de manipuler les émotions d’autrui sauf les tiennes ce qui s’explique sûrement par le fait que nous avons le même don. » J’hochais la tête et regardais Emmett « Merci de l’avoir empêcher de me tuer » Le jeune homme arbora un sourire moqueur « Bah techniquement tu es … » le reste de la famille s’exprima à l’unisson « EMMETT L’AMOUR DU CIEL LA FERME ! » J’éclatais de rire face à cette réaction violente mais au combien, amusante ! Rosalie esquissa un sourire avant de répondre à la dernière de mes questions : « Si ta gorge te brûle c’est parce que tu as faim » et là la panique me submergea. Manger … Vampire … Sang … Sang humain ? Plutôt mourir ! « Du calme tu peux très bien te nourrir de sang animal » répondit Edward. Je me levais un tant soit peu énervée et me retrouvais une fraction de seconde devant le télépathe. J’entendis Jasper dire « Il va se prendre une mandale » et c’est exactement ce qui se passa je le giflais avec force – Une force que je ne contrôlais pas – « Je t’ai dit de sortir de ma tête ! » Grognais-je alors qu’Emmett s’esclaffait avec un « bien fait ! » alors qu’Edward se frottait la joue, endolori.

Le temps passa et ils m’apprirent à chasser et à contrôler ma soif je me suis fort rapprocher d’Emmett avec qui nous devenons forts proches quasi fusionnel surtout au niveau humour. Je crois qu’on a bien failli rendre papa – Enfin Carlisle – fou. Mais après quatre ans et l’arrivée de Bella, c’est une annonce nécrologique qui me fit perdre pied. Effectivement j’appris que Karen, l’une des petites de l’orphelinat avait été tuée par un gang de dealers de drogue, c’est alors qu’après avoir laisser un mot expliquant mon départ je partis pour venger cette gamine qui avait grandi avec moi.

2006 à 2018 – Tuer ceux qui ont tués, est devenu ma devise avant d’entrer en sommeil profond

Je commençais par assassiner chaque membre du clan qui s’en était pris à celle que je considérais comme ma sœur. Je me délectais de leur sang, tel le monstre empli de colère, j’avais perdu pied crachant ainsi sur toutes les valeurs que m’avaient inculqué les Cullen et ça, encore aujourd’hui je n’arrive pas à me le pardonner.
S’ensuivirent de nombreux autres dealers je m’étais un point d’honneur à ne tuer que ces pourritures, jamais un innocent n’est mort sous mes crocs. Il est clair que cela ne pardonne pas ce que j’ai fait mais au moins je débarrassais l’humanité de connards.

Puis soudainement je tombais dans un sommeil lourd …

2026 – Mais c’est quoi ce bordel, encore ?!

Je me réveille au milieu d’une ville que je ne connais pas. Où est-ce qu’on est ? Impossible de le savoir. Je me retrouve à errer avant qu’une voix connue m’interpelle :

« Linéa ? » je me retourne avec appréhension « Jasper ? Où on est ? » Il fut incapable de répondre à ma question mais comme beaucoup de monde je me rendis vite compte que nous étions littéralement coincés dans cette ville nommée Blackstone. Il nous fallu alors nous réunir et c’est ainsi que je réintégrais petit à petit la famille qui depuis dix ans déjà était la mienne. Je leur expliquais qui j’étais devenue et pourquoi j’étais partie en vrille, que je m’en voulais et que je ne souhaitais qu’une chose redevenir digne de leurs valeurs et de leur confiance. C’est à ce moment-là qu’Edward me raconta sa propre période de soif de sang humain, il me comprenait et serait bien mal placé pour me rejeter, les autres dirent la même chose. Ils avaient tous touché au sang humain tous sauf Bella et Renesmée…

Retrouvée ma famille a été un déclic et depuis plusieurs mois maintenant je ne me nourris plus que de sang animal, mes yeux ont repris leur couleur d’or. Il ne manque plus qu’une chose à mon bonheur un enfant. Une part de moi est jalouse de Bella et Edward mais seule Rosalie sait pourquoi…

Sans parler du fauit que nous sommes maintenant entourés de sorciers, de chasseurs et de vampire version dracula ...