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    La renaissance d'une femme perdue
    «La question n'est pas de savoir qui je suis, mais où je suis.»

    Kara ouvrit les yeux brusquement quand une douleur la réveilla en sursaut. Elle se redressa aussitôt, la respiration haletante. Elle ne savait pas où elle était. Elle ne se souvenait pas du nom de son ange gardien. Pourtant, elle se rappelait parfaitement le visage de celui-ci. Elle tenta de sortir un mot de sa bouche, mais rien ne se produisit. Elle était seule dans cette pièce plongée dans l’obscurité. Elle avait mal et horriblement froid. Se frottant le corps avec ses mains, elle descendit du lit dans lequel elle avait été transporté et alla se coller contre un radiateur. Cependant, il ne fonctionnait pas. Elle se plia alors en deux suite à une autre douleur intense qui la fit souffrir. Elle ne pouvait rester plus longtemps ici. L’homme dont le visage était rayonnant, l’avait lâchement abandonnée dans cette chambre miteuse qui lui rappelait la sienne. Claudiquant, elle se dirigea vers la petite table qui se trouvait non loin du radiateur et récupéra son sac. Puis, elle prit la direction de la porte d’entrée. Elle se fraya un chemin jusqu’au hall d’entrée.

    Quand elle parvint à atteindre la porte du hall, la lumière éclatante du jour la fit plisser des yeux. Elle tomba sur le sol et tenta de se relever pour saisir la poignée. Avec la souffrance que ses côtes lui procuraient, il allait probablement être difficile pour la jeune femme de se rendre à l’hôpital du coin. Heureusement pour elle, elle avait déjà repéré l’endroit exact où était implanté l’hôpital général de Forks. Il se trouvait non loin de ce motel poussiéreux.

    Pendant environs plus une heure, Kara claudiqua jusqu’à l’hôpital. A bout de force, elle trouva le courage de faire signe à deux personnes qui se trouvaient à l’extérieur du bâtiment. L’une des deux avaient les cheveux d’un blond resplendissant et la femme qui se trouvait à ses côtés, semblait toute aussi rayonnante.

    - S’il vous plaît, disait-elle en se recroquevillant sur elle-même. J’ai besoin d’aide.

    Elle tomba sur le sol, éprouvée par ses efforts. Sa visibilité baissa et des larmes lui coulèrent le long de son visage.

    Plus tard, Kara se réveilla dans un espace beaucoup plus chaleureux et moins lugubre. Les murs d’un blanc éclatant lui donnèrent mal à la tête. Elle pouvait sentir que ses douleurs s’étaient peu à peu atténuées. Elle se redressa et vit à ses côtés, une femme dont elle n’avait jamais vu. Kara lui sourit machinalement et se souleva son drap pour venir toucher son ventre.
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    acidbrain
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    En bref


    La renaissance d'une femme perdue
    feat. Kara
    J'avais passé un moment avec Carlisle à l’hôpital. Il avait eu une pause et comme souvent j'étais allé lui rendre visite. Nous avions passé du temps à discuter de tout et de rien. Secret médicale oblige, ile me parlait rarement de ses patients, seulement lorsque un problème l'embêtait vraiment et il n'évoquait jamais de nom. Nous avions passé du temps à parler de Bella/Edward et des Volturis. Cette jeune femme avait rejoins notre famille il y a quelques mois maintenant et elle était devenus maman pour ne plus grand plaisir à tous les deux, mais avec elle était aussi arrivée la fureur des Volturi. ils avaient pri notre petite fille pour un enfant immortel et il avaient voulu la tuer et nous exterminer par la même occasion si nous ne nous soumettions pas; ce que nous aurions refusé de faire évidemment. Nous avions échappé à tout cela grâce à Alice. Mais depuis ce jour là, il était difficile à Carlisle ne pas repenser que sans son intervention son ami Aro serait devenu son pire ennemi en une fraction de seconde et que bon nombre d'entre nous et de nos proches seraient morts. Il cherchait donc un moyen de renouer le contact avec son ami, mais il ignorait comment s'y prendre et nous avions donc passé toute sa pause à y réfléchir.
    J'étais sur le départ, à la porte, entrain de l'embrasser et de lui souhaiter une bonne après-midi, lorsque son regard se tourna vers une jeune femme l'air mal en point à quelques pas de nous. Elle nous appela au secours. Carlisle arrive rapidement jusqu'à elle et je le rejoins bien vite. Juste à temps pour la voir s'effondrer dans ses bras. Il l'accompagna jusqu'à l'intérieur et trouva un brancard où la déposer. Je ne pouvais plus partir ainsi. Pas que je sois véritablement curieuse, mais je ne supportais pas les gens qui souffraient et je pourrais peut-être l'aider si ce n'est pas qu'une question médicale bien sur. Elle fut prise en charge et Carlisle est venu me rassurer sur son état. Elle était enceinte, ça je l'avais remarqué, mais le bébé allait bien, elle par contre avait quelques blessures, mais rien d'irréparable. Il n'avait trouvé sur elle aucun papier, aucun numéro de téléphone à joindre en cas de pépin et je me proposais de rester avec elle jusqu'à son réveil pour qu'elle ne soit pas seule. Il faudrait quelqu'un à ses côté pour un réveil après un tel traumatisme. Elle ouvrir les yeux, plusieurs heures plus tard. Je lui fis mon plus chaleureux sourire, avant de lui expliquer où elle était et qui j'étais.

    - Bonjour. Je m'appelle Esmée. Vous êtes à l'hôpital. Si vous vous sentez un peu dans le cirage c'est normal, ne vous inquiétez pas, ce sont les anti-douleur qui font effet.

    Elle posa la main sur son ventre.

    - Votre bébé va bien!
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    La renaissance d'une femme perdue
    «La question n'est pas de savoir qui je suis, mais où je suis.»

    Les mains toujours plaquées contre son petit ventre arrondi, Kara se sentit endolorie. Ses yeux plongèrent dans ceux de la femme qui se tenait à ses côtés. Elle écouta attentivement ses derniers mots qui la rassuraient. Son enfant allait bien, c’était le plus important. Pourtant, bien qu’elle fût soulagée du réconfort de la dénommée Esmée, Kara restait soucieuse quant à sa sécurité et à elle son enfant à naître. Kara ne sut exprimer toute sa gratitude envers la femme qui restait toujours à ses côtés. Elle se contenta seulement d’un simple « merci », bien qu’elle ne se souvienne de rien.

    Quand elle se rendit compte que la certaine Esmée ne bougeait pas, n’écarquillant aucun sourcil, Kara se redressa sur son lit, mal à l’aise par cette situation. Elle se savait en sécurité, elle le savait, mais sentir la présence de cette femme aussi souriante que rayonnante, perturba quelque peu la jeune adolescente. Elle se râcla la gorge et commença une conversation pour briser ce silence malaisant.

    - Je… Je ne sais pas comment je suis arrivée ici, commença t-elle, mais j’ai comme le sentiment que je vous dois la vie.

    Elle sourit légèrement, puis demanda :

    - Vous êtes venue pour me psychanalyser ou un truc du genre ?

    Elle se sentit plus que gênée par cette situation. Jamais auparavant elle n’avait eu le besoin de consulter une psychologue, ou bien même de se rendre à une thérapie pour parler de sa vie.

    - Je vous assure que je vais bien et que je ne suis pas une folle alliée ou peu importe ce que vous trouverez chez moi. Je suis tout à fait normal…

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    acidbrain



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    La renaissance d'une femme perdue
    feat. Kara
    Je suis debout, comme une "fichue" statut de sel , dirait Jacob. La position debout ne me dérangeait absolument pas. La jeune femme me remercia, je supposais pour l'avoir aidé, mais en réalité je n'avais rien fait, excepté la ramenait à l'intérieur lorsqu'elle était tombée. Carlisle et son équipe avait fiat tout le reste. Elle me devait la vie, carrément! Ola non! J'avais deux/trois choses à lui expliquer je crois.


    - Non la vie, vous la devez à votre courage. Vous avez marché jusqu'à l’hôpital durant je ne sais combien de temps. C'est vous qui avez fait le plus gros du travail. Et ensuite les médecins de cet hôpital vous ont soigné. Je ne suis pour rien la dedans.

    Elle me demande ensuite si je suis venue là en tant que psy. Je lui fais non de la tête. Elle poursuit en me disant qu'elle n'est pas folle. Je me permets une main sur la sienne pour tenter de l'apaiser, alors qu'elle s'agite.

    - Non, non. loin de moi cette idée! J'étais simplement là à votre arrivée et je me suis dit que vous pourriez avoir envie de parler, ou simplement d'un peu de compagnie pour ne pas vous retrouver seule ici dans cet hôpital.

    Je sers un peu plus fort ma prise sur sa main, pour montrer que j'étais là, que je ne partirais que si elle me le demandait pas.

    - Comment vous appelez vous ?

    Autant commencer simple. Par des banalités. Nous évoquerons ce qui l'a amené ici, uniquement par la suite, si elle le souhaite, je ne suis pas là pour lui forcer la main.


    @Kara Watson
    COMPTE POUR LES RG NIVEAU 1
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    La renaissance d'une femme perdue
    «La question n'est pas de savoir qui je suis, mais où je suis.»

    Kara se sentit beaucoup plus à l’aise au fur et à mesure que la femme lui parlait de sa voix douce et agréable. Elle n’était pas la personne dont elle pensait et cela l’assura aisément. Elle l’écouta lui expliquer les détails de son admission dans sa chambre et du courage dont elle avait dû faire preuve en se rendant à l’hôpital. Mais Esmée lui posa la question la plus banale qui existait : l’identité de la jeune femme. L’adolescente baissa les yeux et son regard se concentra sur la main de l’inconnue qui la tenait fermement, comme si elle était de sa propre famille. Alors, sans hésiter, la blonde releva les yeux et commença à se présenter.

    - Kara, dit-elle avec timidité. Je m’appelle Kara Watson.

    Elle se sentit gênée par la situation. Elle avait peur de la suite. Peur qu’elle lui pose des questions sur sa vie. Elle avait honte de sa vie. Honte de vivre avec son expérience de la rue. Elle n’avait que seize ans.

    - Vous savez, commença t-elle, vous n’êtes pas obligée de rester. Je veux dire… je suis ravie que vous soyez-là, mais je ne veux pas vous faire perdre votre temps. Je n’en vaux pas la peine, croyez-moi !

    Puis, elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais s’y résigna. Elle n’en dit pas un mot. Pourtant, son sauveur… celui qui l’avait sauvé de Peter, avait fui, la laissant seule dans cette chambre miteuse du motel, blessée. Comment avait-il pu l’abandonner après leur rencontre. Lui qui était si attentionné et ténébreux en même temps. Allait-elle au moins espérer le revoir pour le remercier de l’avoir hébergée ?

    - Dites-moi, vous pensez que je sortirais bientôt ? Je n’aime pas trop être enfermée dans une chambre d’hôpital. C’est la première fois et je… c’est pris en charge avec la carte vitale mes soins ? Je peux payer en cas de besoin, il n’y a aucun souci pour ça.
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    acidbrain
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    La renaissance d'une femme perdue
    feat. Kara
    - Enchantée Kara!

    Un nouveau sourire éclaira mon visage. Je relâchais quelque peu ma prise sur sa main lorsqu'elle fut un peu calmé, mais restait présente tout de même. J'espérais que celà lui faisait du bien, la rassurait. Je n'avais absolument pas pour ambition de la déranger dans mes actes et paroles.

    - Tout le monde en vaut la peine, Kara. Même vous! Surtout vous, Sans compter votre bébé!

    Surtout elle? Oui je pensais aux humains en disant cela, Mais aussi au fait qu'elle allait être maman bientôt. Notre aide doit leur être apporter à tout instant, d'autant plus lorsqu'elle sont aussi jeune que la jeune femme devant moi.

    - Votre carte quoi ? J'ignore de quoi vous parlez, mais oui vous allez devoir payer, mais nous n'en sommes pas là! Vous avez le temps pour ça.

    Bon techniquement, non! Mais j'allais parler à Carlisle; Il l'avait surement déjà envisagé lui aussi, mais bon dans le doute, j'en rajouterais une couche.

    - Oui je comprends bien, je n'aimais pas ça non plus à votre âge, mais vous devez d'abord vous reposer, pour votre bien à tous les deux.

    Je la regarde elle, puis son ventre. Je me revoyais maman, lorsque j'avais attendu mon petit Anton. Il n'avait vécu que quelques jours, mais jamais je n'oublierais ce moment, ou plutôt ces moments. neuf mois de grossesse, un accouchement qui n'a rien du meilleur moment dans la vie d'une femme soyons honnête, ses premières pleures, les dernières. Dans mille ans je m'en souviendrais encore c'était une évidence pour moi.

    - Vous êtes entrain de nous préparer la plus belle chose au monde. Ne vaut-il pas la peine d'endurer quelque heures ou quelques jours à l'hôpital?

    Non je ne poserais pas de questions sur le pourquoi et comment elle est arrivée ici, dans on état, elle me le dirait si elle le voulait. J'essaie autre chose; son histoire de carte m'intrigue :

    - Je me trompe où vous n'êtes pas de Forks. Vous n'êtes pas obligé de répondre, je ne le prendrais pas mal ne vous inquiétez pas!
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    La renaissance d'une femme perdue
    «La question n'est pas de savoir qui je suis, mais où je suis.»

    Ce qui fascinait le plus Kara en cet instant précis, c’était l’attention que pouvait lui portée Esmée. Pourtant, elle parlait à une adolescente qui avait été mise en enceinte très jeune et qui était toute aussi défigurée qu’un monstre. C’était une sainte. Surtout qu’elle n’hésitait pas une seule seconde à rester auprès d’elle, même après que la blonde lui ait fait comprendre qu’elle n’avait pas besoin de charité. Mais, sa présence ne la dérangeait guère.

    - Vous ne me dites pas ça, parce que je suis toute défigurée, madame ? lui avait-elle demandée. Parce que, pour tout vous dire, ma vie est foutue depuis que…

    Elle abaissa sa tête sur son ventre et tenta de lui expliquer la raison de sa phrase. Pourtant, elle était prête à avoir son enfant, malgré son jeune âge. Et même si cette expérience lui mettait un peu la pression, elle allait tout faire pour pouvoir réussir à s’occuper de son enfant à naître.

    - En tout cas, je veux que vous sachiez que je vous remercierai jamais assez pour votre gentillesse, lui avait-elle lancé peu après. Vous êtes une femme pleine de courtoisie. Je suis heureuse de vous rencontrer.

    Elle n’était pas très douée pour les remerciements, mais tout ce qu’elle savait, c’était qu’elle pouvait se sentir aimée une nouvelle fois, et c’était quelque chose qui comptait énormément pour elle. Ces dernières semaines avaient été les pires de sa vie entre le rejet de ses parents et sa nouvelle vie de solitude. Et quand Esmée parut surprise par sa dernière question, la jeune femme sourit.

    - Ah oui, c’est vrai, j’oubliai, dit-elle. Vous ne connaissez pas ça, en Amérique.

    C’est alors qu’elle lui fit un court récit sur l’existence de la carte vitale, sans entrer dans les détails et lui confirma son règlement de son séjour par une autre façon. Elle ne souhaitait pas décevoir la seule adulte qui la comprenait tant. Puis, vint la question qu’elle s’attendait.

    - Je vois qu’on peut pas vous cacher quoi que ce soit, lui dit-elle avec enthousiasme. Je viens de France et c’est la première fois que je pose les pieds en Amérique. Et je sens que vous vous demandez certainement ce qui a pu m’arriver, je me trompe ? Pour que je me retrouve dans cet état-là. Je suis sûre que c’est pour ça que vous êtes là ? Vous avez pitié de moi ? Il faut pas, je vous assure. C’est juste que je… Je peux vous parler avec franchise, madame ? Et surtout, vous pouvez garder un secret ? Je ne cherche pas à faire de vous ma psy. Vous avez vos propres soucis à gérer, comme toute maman. Mais je dois vous avouer que cette ville me fait un peu flipper. A chaque fois que je vais dehors, j’ai une peur bleue et je…

    Kara avait confiance en cette personne, c’était un fait. Mais elle sentait que Esmée voulait en savoir davantage sur elle. Maintenant, il lui fallait savoir si elle pouvait lui faire mention de Demetri et de ce qui lui était arrivée depuis son arrivée à Forks. Peut-être connaissait-elle les deux seuls hommes qu’elles eût connut ?

    acidbrain
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    La renaissance d'une femme perdue
    feat. Kara
    A vrai dire le fait qu'elle soit défigurée ne changeait rien pour moi. je la voyais toujours comme une jeune fille allant être maman, qui avait le droit d'être heureuse et qui allait l'être je m'en assurerais, si elle le voulait bien. Elle penche la tête vers son ventre quand elle dit que sa vie est fichue... En moi-même je saute au plafond, mais je n'ai pas le droit de la juger, de lui en vouloir, sa vie n'a pas été simple visiblement et je suis loin de tout savoir.

    - Vous l'ignorez encore, mais ce bébé, peut importe pourquoi ou comment il est arrivée, Il va devenir la chose la pus importante dans votre vie. Vous allez l'aimer de toutes vos forces jusqu'à la fin de votre vie. il n'y a rien de plus beau croyez moi!

    Elle me remercie. je n'ai pas besoin de tout ça. C'est un plaisir pour moi d'accompagner les gens, de les aider, c'est peut-être ça que j'aurais du faire plutôt...

    - C'est un plaisir, Kara.

    Elle me parle ensuite d'une carte vitale dont j'ignore tout et elle se met à me l'expliquer. J'écoute attentivement quand elle évoque la France. Elle me pose encore beaucoup de question et elle tape juste en réalité.

    - Oui vous avez raison, toutes ces questions me sont passé par la tête, mais vous n'êtes pas obligé d'y répondre, je ne vous forcerais jamais à cela. ce sera à vous d'en faire part à qui bon vous semblera et quand vous l'aurez décidé. Et non je n'ai pas pitié Kara, vous n'avez pas besoin de cela, je crois. je suis simplement désolée pour vous.

    Finalement, elle me fait part de sa peur des Etats-Unis, de cette ville, de sa peur d'aller à l’extérieur.

    - Vous n'avez pas à avoir peur. il y a des gens bien et des abrutis partout c'est certains, mais croyais moi il y a plus de belles choses quand même, de belles personnes qui n'attendent que de pouvoir vous tendre la main si vous l'acceptez.
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    La renaissance d'une femme perdue
    «La question n'est pas de savoir qui je suis, mais où je suis.»

    Le réconfort d’Esmée fit chaud au cœur de la jeune femme enceinte. Elle avait le don de trouver les mots qu’il fallait pour la rassurer. Et quand elle lui répondit à propos du sujet dont Kara venait de lui faire part, cette dernière écouta attentivement. Elle était bien tentée à lui raconter en détail ce qui lui était arrivé, la veille au soir. Elle se redressa sur son coussin, contre la paroi du lit et s’assura par la petite ouverture de la porte d’entrée que personne ne l’écoutait.

    - Pourtant, je sens que je peux me livrer ouvertement à vous, déclara t-elle aussitôt qu’elle se concentra sur l’adulte. Et, j’ai ce besoin de parler de tout ça avec quelqu’un. Vous, je peux vous faire confiance, je le sens. Puis, on dit toujours que parler à un inconnu est toujours plus facile qu’à un proche. Et mise à part vous et ce mystérieux sauveur, je n’ai personne vers qui me tourner.

    Elle se tut un court instant. Puis, elle avala sa salive et commença à ouvrir la bouche pour sortir un mot quand elle se mit à rire nerveusement et une fraction de seconde plus tard à pleurer et à crier contre elle-même.

    - JE SUIS UNE IDIOTE ! MA VIE EST FOUTUE A CAUSE DE CE MACHIN EN MOI ! JE VEUX EN FINIR AVEC CETTE VIE DE MERDE ! J’EN AI MARRE DE TOUT ! J’EN AI ASSEZ DE CETTE CHAMBRE ET DE CET ENDROIT ! JE VEUX MOURIR !!!

    Kara tira et jeta sa couverture sur le sol et sortit de son lit dans l’espoir d’atteindre la fenêtre. Mais elle tomba sur le sol après que ses pieds se soient pris dans les draps et resta sur place, les mains posées sur ses deux jambes, pleurant à chaudes larmes.

    - Pourquoi ils me détestent tant ? Je suis leur fille, putain ! Tout ça c’est à cause de moi ! J’ai honte de moi et de ce que je leur ai fait. Mais je suis tellement prête à tout pour pouvoir les retrouver. Je veux plus être seule ? Je veux plus salir mon image. J’en ai marre d’être une catin, tout ça pour une putain d’erreur. Il faut m’aider ou il me tuera si je vais pas le retrouver.

    Kara était confuse. Elle se rendit compte de ce qu’elle venait de faire. C’était stupide de sa part et elle le savait. Elle ignorait la raison pour laquelle, elle s’était emportée. Toujours agenouillée sur le sol, elle tourna sa tête vers Esmée et les yeux toujours humides, elle déclara d’un ton léger :  

    - Je suis vraiment désolée pour ce désordre et cette crise de folie, dit-elle en ne bougeant pas. Ça m’était encore jamais arrivé de réagir comme ça. C’est juste que… que depuis quelques temps, je prends conscience que ma vie est bien plus ratée que je le pensais. En particulier pour la partie dont je suis pas fière du tout et pour laquelle j’ai une grande honte. Maintenant, je pense que vous le savez, n’est-ce pas ? Que je suis une honte de la nature ? Je suis salie et mon image va en prendre un coup quand tout le monde le saura. Je crois que vous feriez mieux de partir au lieu de rester avec une moins que rien. Je vous en voudrais pas, je vous assure. Ne perdez pas de temps avec un femme facile comme moi !

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    La renaissance d'une femme perdue
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    Elle est enfin prête à me parler, je crois qu'elle me fait confiance. Mais tout à coup, elle perd pied, devient comme folle. Elle se maltraite verbalement, ainsi que cet enfant qu'elle porte en elle. Ma gorge se noue. Bien malgré moi, je songe à mon enfant partit beaucoup trop tôt et j'ai beau comprendre son raisonnement, je ne le supporte pas, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir si j'avais la moindre chance de revoir un jour mon bébé.
    Elle se lève de son lit prête à sortir de la chambre et avant que j'ai pu la rattraper elle tombe à terre. Elle s'accuse de tous les maux possibles et imaginables, parle d'elle comme d'une honte, que sa famille ne veut plus d'elle et durant un bref instant je perd pied à mon tour. Comment peut-on subir tout ça sans craquer à un moment donné ? On ne peut pas visiblement! Mais comme dirait je ne sais plus qui, il vaut mieux que ça sorte plutôt que de rester à l'intérieur, tant de rancœur, de mal être c'est insensé.
    Je m'agenouille à ses côtés, posant ma main sur son épaule. Je suis prête à la relever moi-même, mais j'aimerais qu'elle se calme avant.

    - Je n'ai pas tout comprit, mais une chose est sûre, vous n'avez rien d'une fille facile, d'ailleurs cette expression ne veut rien dire si vous voulez mon avis.Vous vouliez de cette relation ? Et alors qu'est ce que ça peut faire; vous êtes grande, vous ne devez pas vous flageller pour ça et encore moins cet enfant. Il n'y est pour rien.

    Je réfléchis un instant jusqu'à voir une infirmière débarquée la dedans comme si sa vie en dépendait. Ah oui, ses constantes étaient surveillés en se levant ainsi elle a du arraché un fil ou deux. je lui fait signe de la main que tout va bien, je suis sur le coup. Du bout des lèvres, je lui demande de nous laisser, qu'elle va bien, enfin physiquement du moins, juste un besoin de parler. je ne dis pas tout ça, mais vous comprenez l'idée.

    - Votre vie est ratée ! Kara quel âge avez vous ? Dix-huit, dix neuf ans ? Vous n'êtes qu'au début de votre vie. Vous avez tant de belles choses à vivre encore que vous gardiez cet enfant ou que vous décidiez de le faire adopter, peut importe; tant qu'il s'agit de votre choix et que vous aurez prit le temps d'y réfléchir sereinement.

    Je prends sa main la plus proche dans une main et de l'autre main j'attrape son épaule qui se trouve au sol, prête à l'aider à se relever et la soutenir si besoin.

    - Vous vous sentez de vous relevez, vous serez bien mieux dans un lit. Et ne me forcer pas à vous porter, je le ferais.

    Je lui fais un sourire et attend son feu vert.
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    «La question n'est pas de savoir qui je suis, mais où je suis.»

    Kara prit la main d'Esmée et s'appuya sur celle-ci pour se relever. Et avec un sourire, répondit à la femme :

    - Je crois que je n'ai pas d'autres choix que de vous prendre au sérieux, lui dit-elle en s'avançant vers son lit.

    De toute évidence, elle était loin de connaître la vie de Kara Watson. Et peut-être qu'il était temps pour l'adolescente de lui raconter sa vie, toute aussi catastrophique que son état actuel. Mais ça lui était dur de regarder Esmée dans les yeux après sa scène de crise qu'elle venait de faire. Et pourtant, le soutien que pouvait lui apporter Esmée ne pouvait être que favorable en dépit de la situation. Elle seule saurait la prendre en main et la remettre sur le droit chemin. Lui offrir une chance de vivre une vie plus heureuse.

    Kara remonta lentement sur son lit et se recouvrit de ses draps blancs avant de reprendre la parole et s'adresser à Esmée.

    - Je commence à en avoir assez de passer mon temps allongée sur ce lit. J'ai l'impression de gâcher toute ma vie avec cet isolement du monde, lui dit-elle alors qu'elle posa ses deux avant-bras sur ses jambes. Vous savez, je ne regrette pas forcément cet enfant, madame. J'assume mon erreur. C'est juste que... je pensais avoir le soutien de mes proches... plus particulièrement de mes parents.

    Kara s'arrêta de parler et but une gorgé de son verre d'eau posé sur sa table de nuit.

    - Et si vous voulez vraiment le savoir, je n'ai pas eu de relation depuis bien longtemps. Et pour ne rien vous cacher, j'ai eu un faible pour le père de mon enfant et, lors d'une soirée bien arrosée, j'ai certainement un petit peu trop bu et je... nous avons..., balbutia t-elle gênée par son histoire, … nous nous sommes un peu trop rapprochés l'un de l'autre et au final, quelques semaines plus tard, je me retrouve dans ce lit d'hôpital avec une grossesse non voulue. Je sais que je ne devrais pas dire ça, mais je suis trop jeune pour être mère. Regardez-moi ! Je n'ai que seize ans et je fais la catin dans les rues de Forks pour survivre.

    Elle détourna son regard, méprisant son choix de vie et ses activités de la rue. Puis, elle se dégagea de ses draps et fit face à Esmée.

    - Vous comprenez, maintenant, pourquoi je refuse de continuer à vivre ? Je n'ai plus personne sur qui compter. Mes parents m'ont lâchement déshériter à la découverte de ma grossesse et mes sois-disant amis ont dû bien me cracher sur la gueule quand ils l'ont appris, car vous pouvez me croire, ce salaud n'a pas perdu une minute pour se vanter d'avoir coucher avec moi et raconter tout en détail ce qui s'était passé entre lui et moi à cette soirée. Il m'a droguée sans que je m'en rende compte, car jamais je me serai donnée à lui, ni à aucun homme de mon lycée... tous des chiens qui ne pensaient qu'à me sauter, désolée pour les termes grossiers. Et pourtant, je vous assure que je ne suis pas du genre à aguicher des gars pour coucher avec. J'ai longtemps joué avec mes atouts pour les attirer et les impressionner, mais pas pour me jouer d'eux, croyez-moi !

    L'adolescente s'arrêta une fois de plus, puis reprit calmement, les larmes coulant le longs de son visage.

    - Je n'ai pas pour habitude d'ennuyer les gens avec mes histoires à l'eau de rose, de peur que ça se sache, mais aussi parce que ma réputation peut très bien en prendre un coup. Mais je dois avouer que ça me fait un bien fou d'en parler. Vous savez, avec mes parents, je ne pouvais pas me confier aussi facilement. À la maison, c'est assez strict ! Jamais, ils n'auraient acceptés le fait que je sois en cloque à mon âge et à vrai dire, ça a fonctionné ! Et le tout pour le tout, ils m'auraient tués en apprenant mon statut de catin. Je vous dis tout ça, alors que je sais pertinemment que vous n'en avez rien à faire de mes histoires, et ce serait légitime. Pourtant, je sais que j'ai besoin d'aide pour sortir de cette merde à laquelle je me suis mise. Excusez-moi, je vais me passer de l'eau sur le visage.

    Elle se leva après lui avoir fait un sourire compatissant et se rendit dans la mini salle de bain de la chambre. Puis, elle revint quelques secondes plus tard, le visage plus émerveillé qu'à l'ordinaire.

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    La renaissance d'une femme perdue
    feat. Kara

    Une fois retournée dans son lit, la jeune femme lui raconta son histoire. Elle était dans tous ses états. je ne savais plus où me mettre. Intérieurement j'en voulais à ses parents mais d'autant plus à sa mère de l'avoir abandonnée dans un tel état. J'étais bien placée pour savoir ce que ça faisait d'être abandonné à son âge. De mon côté c'était par mariage certes, mais je n'avais pas eu le choix; être mariée à un tel monstre. J'en étais toute retournée à chaque fois que j'y songeais.

    - Kara, vous n'avez rien à vous reprochez. La vie est parfois affreuse avec les gens les plus admirables. Mais croyez moi la roue tourne à un moment ou à un autre. Il suffit de saisir l'instant quand il se profil... C'est peut-être maintenant. Votre chance est peut-être aujourd'hui dans cet hôpital!

    Elle continue de parler et je suis saisie par différents sentiments : la colère, l'effroi, la tristesse. Je ne sais quoi lui dire de plus, je suis stupéfaite. Son métier ? une broutille pour une femme qui l'a choisit, beaucoup moins pour une jeune fille dans sa position a qui on a pas laissé le choix si elle voulait survivre.

    - Si vous êtes prête à vous en sortir ... vraiment... je suis prête à vous aider! Je connais un peu de monde en ville près à vous venir en aide de différentes manières. Vous allez vous reloger, trouver un travail plus décent et qui vous corresponde mieux. Mais pour commencer il faut vous remettre sur pieds. Laissez le temps au temps Kara, laissez faire le Dr Cullen et les infirmières et vous serez dehors plus vite que vous ne pensez!

    Je lui souris toujours. Je suis prête à l'aider dans ses démarches si elle y met vraiment du sien. je ne me battrais pas dans le vide. Elle seule peut s'en sortir.
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    La renaissance d'une femme perdue
    «La question n'est pas de savoir qui je suis, mais où je suis.»

    Désormais apaisée, Kara écouta les sages paroles de la femme du Dr. Carlisle. Elle y trouva une sorte de réconfort, à savoir qu'elle était prête à l'aider à se remettre d'aplomb. Elle ne demandait que ça, rien d'autre. Elle sourit alors, mettant de côté toute sa colère et son chagrin.

    - Vous le feriez réellement ? demanda l'adolescente, un léger pincement au cœur, comme si c'était la première fois qu'elle ressentait une émotion positive. Vous voulez vraiment m'aider à me sortir de cette impasse ?

    Elle était départager entre la joie et la tristesse. Mais grâce à la visite d'Esmée, sa vie allait prendre une nouvelle tournure.

    - J'accepte volontiers de faire tout ce que vous me direz, madame Cullen, s'exclama une Kara émerveillée. Je ne vous décevrais pas, vous, le Dr. Cullen et toutes les personnes que vous me présenterez. Mais, je...

    Elle s'arrêta un moment et observa Esmée.

    - Si vous m'aidez, ça voudra certainement dire que je vous mettrais, vous et vos proches en danger, dit-elle en baissant les yeux. Je ne veux pas vous infliger une telle chose ! Peter... Il va s'en prendre à vous s'il découvre que vous me venez en aide. Je ne peux pas le laisser faire ! Vous êtes si gentille et généreuse que ça me ferait du mal de vous savoir en mauvaise posture à cause de moi. Je vous aime bien, madame Cullen, vraiment !

    Elle refusa de croiser le regard d'Esmée. Kara était prise entre deux feux. Elle avait la chance de retrouver la vie qu'elle souhaitait, mais de l'autre, elle était sous l'emprise de Peter qui n'arrêterait pas de la traquer pour lui faire payer de l'avoir abandonné ou pire encore... la tuer !

    - Je suis vraiment désolé ! s'excusa t-elle une fois de plus. Je ne serai jamais libre tant qu'il sera à mes trousses ! Il ne s'arrêtera devant rien pour me retrouver. Hier soir, j'ai pu m'en sortir car quelqu'un m'a sauvé de ses griffes. Et maintenant que mon mystérieux protecteur s'est effacé, je suis une cible à part entière. Tant que cette pourriture ne sera pas derrière les barreaux, je resterai à sa merci et je tiens à protéger mon enfant à naître. J'ai si peur que, j'ose plus fermer les yeux.

    Elle releva la tête et fit face à Esmée.

    - Je rêverais d'avoir la vie que vous me proposez, je vous le jure, madame, mais cet homme me fait plus peur que d'affronter mes parents. Il m'a fait des choses que je ne suis pas prête d'oublier. Il m'a touché, frappé et... Il m'a même violée plus d'une fois ! J'en ai jamais parlé, même quand je le pouvais, car il savait toujours tout. Il n'hésitait pas une seule seconde à me braquer son flingue sur ma tempe. Et... Désolé, je peux pas !

    Elle eut un haut-le-cœur. Elle se releva et tenta de courir jusqu'à sa salle de bain, mais avant qu'elle n'ait eu le temps d'y parvenir, elle tomba à genou et se mit à régurgiter le contenu de son estomac.

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    La renaissance d'une femme perdue
    feat. Kara
    - Oui je le ferais Kara. Je tiens toujours mes promesses.

    Je lui propose mon aide, qu'elle accepte, avant de partir de nouveau en vrille. Elle a peur que l'on me fasse du mal, à moi et ma famille... si elle savait. Je ne crains pas les humains, enfin pas les lambdas, les chasseurs c'est une autre histoire, mais là on ne parle pas de ça n'est-ce pas ?

    - Je pourrais vous aider pour ça aussi! J'ignore qui est cet homme dont vous parlez, mais nul n'est intouchable... nous l'arrêterons ensemble.

    Elle perd pied, elle est effrayé soudainement à l'idée de ce que cet individu, de ce que ce monstre lui a fait. Si je pouvais pleurer, ce serait chose faite, mais là je vais éviter de pleurer du sang, pas spécialement envie de l'effrayer d'avantage, je retiens donc une larme. Elle me fait vraiment de la peine, mais je ne la juge pas, je compatis à sa peine et vais tout faire pour l'aider.
    Elle se relève, s'effondre à mes pieds. Je m'agenouille à ses côtés juste après l'avoir vu vomir. Je prends sa tête entre mes mains :

    -Nous y arriverons ensemble, vous et moi!

    Un infirmier arrive sur cet entre-fait. Il m'aide à la relever et à l'installer dans son lit ... comme si j'en avais besoin, mais bon je ne dis rien et accepte son aide dans un sourire. Elle doit se reposer dit-il, je suis bien d'accord. Elle a besoin de tranquillité et de temps pour réfléchir. Je demande à l'infirmier de veiller sur elle et lance un dernier regard vers la jeune femme avant de sortir de sa chambre :

    - N'hésitez pas à me demander, tout le monde ici c'est où me trouver! Reposez vous bien Kara! A très vite!
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    La renaissance d'une femme perdue
    «La question n'est pas de savoir qui je suis, mais où je suis.»

    C'en était trop. Des larmes coulèrent à flots quand Esmée la prit par le visage et tenta de la rassurer. Elle y croyait profondément. Mais pour la jeune femme, il n'y avait plus d'espoir : tout n'était que peine perdue, malgré son envie de se battre et devenir quelqu'un d'autre.  

    - Je n'aurais pas la force d'y arriver, avait-elle dit à Esmée avant qu'un infirmier ne passe par la porte et l'aide à se relever pour la remettre dans son lit.

    C'était une journée particulièrement saisissante pour une jeune femme en pleine crise de détresse. Peter était quelque part dans la ville en train de la rechercher, elle le savait. Il n'était rien sans elle. Et après la scène de la veille, il devait se trouver dans une rage profonde, une colère noire. Ce n'était qu'une question d'heure ou de jours avant qu'il ne remette la main sur la jeune Kara.

    Quand l'infirmier recommanda à Esmée de la laisser se reposer, celle-ci fut sur le point de quitter la pièce quand Kara lui prit la main et lui dit d'un air apeurée :

    - Ne m'abandonnez pas, lui dit-elle en la fixant droit dans les yeux. Je n'ai plus de parents sur qui compter... je n'ai que vous, madame Cullen ! Promettez-moi de retrouver l'homme qui m'a...

    Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que ses yeux se fermèrent, la plongeant dans un sommeil profond, après que l'infirmier lui ai injecté un sédatif pour l'apaiser.

    Kara était de retour en France, entourée de sa famille et de ses amis. Aaron était là, tenant leur fille dans ses bras. Assise sur un banc aux côté de sa meilleure amie et de sa mère, elle avait un sourire émerveillée et regardait le père jouer avec leur enfant dans l'air de jeu...Désormais apaisée, Kara écouta les sages paroles de la femme du Dr. Carlisle. Elle y trouva une sorte de réconfort, à savoir qu'elle était prête à l'aider à se remettre d'aplomb. Elle ne demandait que ça, rien d'autre. Elle sourit alors, mettant de côté toute sa colère et son chagrin.

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