Forks est une ville tranquille. Les quelques vampires qui y vivent ont pris des habitudes alimentaires particulières afin de ne pas attirer l'attention sur eux. Tous semblent vivent en harmonie, ou presque. Tu ne connais pas grand monde. A vrai dire, personne. Tu es venu ici dans l'espoir de trouver une quelconque trace de Niklaus, sans résultat. Depuis que tes souvenirs sont revenu, ton coeur ne cessent de jouer au montagne russe. Un jour, tu le hais plus que la peste, un autre, il te manque à t'en déchirer le bas ventre. Tu ne sais plus sur quel pied danser depuis bien trop longtemps à ton gout. Et malheureusement pour toi, tu es loin d'être la jeune femme la plus patiente au monde. Tu ne supportes pas l'idée même qu'il puisse être à quelques mètres de toi sans que tu ne le saches. Ca serait presque comme faillir à ton devoir envers lui. Trahir tes sentiments pour lui. Qu'importe ce qu'il est devenu, tu te dois de le retrouver. Tu exiges une explication. Pourquoi t'avoir effacé ta mémoire ? Pourquoi avoir supprimer sans raison explicite les quelques souvenirs heureux qu'il te restait ?  
Soupire.
Nouveau soupire.
De toute façon, tes crocs de vampire te tiraillent. Tu as faim, et cela depuis plusieurs heures déjà. Respectant les règles imposé par les Lycans, tu t'étais dis qu'il serait appréciable de ta part de faire des efforts en ce qui concernait la nourriture. Ainsi, tu avais déjeuné un lapin et goûté une biche. Seulement, toutes ces idées noires te rendaient plus affamé que jamais. Les animaux ne pouvaient calmer ta soif aussi bien que le ferait un humain. Aussi, oubliant même le protocole de cette communauté, tu arpentais la forêt à la recherche d'une ou deux jugulaire à te mettre sous la dent.

Bientôt, une odeur vint chatouiller tes narines. Familière, tu pris quelques secondes pour t'arrêter, prenant de grande respiration afin de te souvenir d'où ce parfum pouvait il provenir. Ton ouïe perçoit les déplacements rapides d'un vampire. Tu n'es donc pas seule, et cette odeur que tu sens ne peux que lui appartenir. Irrémédiablement. Une image te revint brusquement. Une rage sans fin faisait bouillir ton sang tant et si bien que tes instincts de chasseuses s'éveillèrent. Considéré comme sur entrainé par certain de tes congénères, tu avais rarement perdu un combat, de quelque sorte que ce soit. Cependant, apprêté pour tu ne savais quel occasion, petite robe noir et talon, tu avais du mal à te résoudre à abimé ta tenue. De sorte que finalement, cela donnait un avantage à ton pseudo adversaire. Cela dit, ta colère à son égard était si grande que tu avais du mal à contrôler tes  appétences.  Tes iris si bleu d'ordinaire, prirent une légère teinte sanguinolente. Quant à tes canines, celles ci s'allongèrent, pinçant même le bord de ta lèvre inférieur.

Insouciante, tu t'étais lancé à la poursuite de ton ancienne connaissance. Il ne s'était pas passer une seconde de ta longue vie sans que tu ne l'ai détesté pour son acte. T'avoir abandonné de la sorte, telle une malpropre, une mal aimée. Survolant presque le sol, tu finis par le rattraper, lui et son horrible odeur. Il ne comptait visiblement pas s'arrêter, pour tu ne savais quel raison, d'ailleurs. Etant presque aussi vieux que toi, il ne devait pas craindre énormément de vampire. Arrivant presque parallèlement à lui, tu le poussa violemment contre le tronc d'un chêne. Celui ci se tordit sous le choc, et des coupeaux de bois volèrent ci et là. Lui faisant face, tu posa tes mains sur tes hanches, joliment dessiner par la courbe de ta robe. Tes yeux brillaient d'une intensité nouvelle, et quelque part, au très fond de toi, tu étais soulagé qu'il soit toujours en vie. " - C'est comme ça qu'on salue une vieille amie ? Je t'ai connu plus gentlemen Démétri." déclares tu, la voix lourde de sous entendu. Tu auras beau dire, son regard t'avait manqué. Son odeur. Sa façon de te sourire. Ou même de se lever. Drole, non?Hell

Il te dévisage un instant mais ne met pas très longtemps à te répondre. Il a le toupet de t'affirmer ne t'avoir jamais vue, et quelque part, cette affirmation te déchire le coeur. Ta colère grandit et tu sers le poing afin de la contenir. Tu n'étais très certainement pas la jolie femme, et pas non plus la plus gentille, mais tu n'admettais pas qu'on puisse t'oublier de la sorte. Encore moins, qu'il ait pu t'abandonner du jour au lendemain, sans aucune explication. Comme Niklaus l'avait fait. Au moins, lui, avait eux la décence de ne pas t'effacer à nouveau la mémoire. A ton humble avis, tu n'avais pas du compter à ses yeux outre mesure puisqu'à l'heure actuel, le fait de te voir ne lui procure aucune nostalgie.
Tu n'as pas le temps d'ajouter quoi que ce soit qu'il se relève et se jette littéralement sur toi. Ses mains serrent ta gorge tandis que tu sens ton crane éclater le bois d'un énième tronc d'arbre. Tu n'aurais pu croire que votre rencontre après tant d'année pouvait se passer ainsi. Il faut dire qu'il joue un rôle déterminant dans cette affaire. Si il veut te mettre en rogne pour le restant de la nuit, c'est gagné. Et dieu sait comme il savait retourner ta jolie petite tête de bas en haut lorsqu'il prenait soin de toi, à l'époque. C'était la chose que tu haïssais le plus chez lui. Sa façon si innocente de te faire tourner en bourrique.

A vrai dire, sa force ne t'impressionne plus. Il est à peine plus puissant que toi, et tu refuses catégoriquement de t'avouer plus faible. De cette façon, tu pousses violemment à l'aide du plat de ta main l'intérieur de son avant - bras. Une technique qui a fait ses preuves avec le temps et que les humaines utilisent fréquemment pour se sortir de situation difficile lors d'agression. De ce fait, cette faille de sa part te laisse le temps de le gifler, proprement, tant et si bien que la claque résonne comme un écho. " - Je t'interdis de poser la main sur moi. Pas après m'avoir abandonné comme tu l'as fais, et nier aujourd'hui le fait même de me connaitre. " t'exclames tu, plongeant tes iris désormais bleutés dans les siens. Des perles d'eaux salés commençaient à se former au coin de tes si beaux yeux, que tu tentais de ravaler. Tu ne devais pas avoir honte devant lui. Ce n'était pas de ta faute.

Enième soupire.
Quelques instants de ta vie à ses cotés te revinrent brusquement. Il t'arrivait souvent de le gifler lorsqu'il dépassait les bornes. Automatiquement, il s'arrêtait après cela, s'excusait la plupart du temps et séchait tes larmes pour apaisé tes craintes et surtout la blessure qu'il venait d'ouvrir. Tu étais convaincu que ce ne serait pas le cas aujourd'hui puisqu'il s'évertuait à affirmer son annihilement. De toute façon, tu n'allais pas continuer à te faire du mal en le regardant ainsi se foutre de toi. Bien au contraire, tant pis pour lui. Il perdrait très certainement la plus fidèle ami qu'il aurait pu avoir un jour.
Seulement, un bruit attire ton attention. Tes sens vampiriques reprennent le dessus et ton visage se ferme à toute émotion. Tes iris si bleu reprirent la rougeur du sang. Tu emplissais calmement tes poumons d'air que tu tentais de passer au crible. Il y avait une odeur de danger, une odeur de loup.  Hell