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    Ft. BELLA
    Edward était au bord du naufrage. Il était lassé de tout, lassé de sa vie. Comme si tout ce qu’il l’entourait le noyait, l’étouffait. Il essayait de s’éloigner des autres le plus possible, pour que personne ne joue avec ces émotions. Il avait besoin de garder son humanité, due moins ce qu’il en restait. Et ses états d’âmes faisaient partie de ce qu’il était, chaque décennie, il avait besoin de ça pour se remettre en question, pour avancer. Même si cette fois était plus violente que les autres. Il avait renoncé à tout, à toute beauté vestimentaire, à toute discussion, à toute musique. Il n’avait plus le gout à rien. Prisonnier de ce monde, prisonnier de son cœur, il n’arrivait plus à avancer sans Bella. Bella était son tout, depuis le jour où il avait posé les yeux sur elle, depuis que son sang à chanter pour lui. Elle était l’élément central dans sa vie, et sans elle à ses côtés il n’était plus rien. Autrefois, ils avaient été forcés de se séparer pour sa protection, idiotie de sa part. Et il l’avait si mal vécut, prêt à mourir pour elle, si elle n’était plus. Mais aujourd’hui, la raison de leur « séparation » était autre, et encore une fois c’était de sa faute. Il avait omis sa vie humaine, l’existence d’une femme, et la naissance d’une enfant. Et même s’il ne l’avait su que très peu de temps avant qu’il ne le dise à Bella, ça avait fait l’effet d’une boule de neige. Edward n’avait jamais parlé de l’existence de Marie à qui que ce soit, et aujourd’hui, il payait les conséquences de ses secrets : Bella ne lui adressait plus la parole. Ne le touchait plus. Ne l’approchait plus. Il avait même la sensation de la dégouter. Et voir ça dans les yeux de Bella, le rendait plus bas que Terre. Sa vie n’était que ténèbres, et il aurait tant aimé retrouver la lumière. Une toute petite lumière pointait le bout de son nez quand Bella l’a protéger de son bouclier l’autre jour. Des minutes à n’entendre qu’elle et rien qu’elle. Son cœur s’était apaisé, et il avait pu tout oublier. Le mal. L’entourant. Sa famille. Ses erreurs. Une parenthèse entre elle et lui. Et il avait voulu la remercier, mais elle s’était enfuit trop vite, trop vite pour lui. Il aurait tant aimé la revoir après ça, mais comme toujours, Bella restait inaccessible, inapprochable. Même si elle restait sa femme dans son cœur, la réalité était autre.

    Ça faisait des jours qu’Edward n’avait pas quitté son rocher, là dans cette forêt, capté par un point imaginaire, à tourner la situation cent fois dans sa tête. Il ne trouvait pas de solution à tout ça, sauf le temps. Laisser le temps à Bella de digérer la nouvelle, d’entendre, de comprendre, et de vouloir la rencontrer. Il connaissait sa femme mieux que quiconque, il savait qu’elle était une femme forte et douée de raison, mais il savait que Bella avait besoin de temps. Mais le temps, c’était ce qui le pesait le plus, parce que loin d’elle, il n’était rien. Et putain ce que sa femme lui manquait. Terriblement, atrocement. Un seconde sans elle était un supplice de tous les instants, pire que Jane et sa torture mentale. Il préférerait cent fois qu’elle lui inflige ça, plutôt que de rester si loin d’elle. Mais il ne la brusquerait pas, pour rien au monde, et laissait le temps au temps.

    Alors pour la première fois, depuis trois ou quatre jours, il prit une inspiration -non nécessaire à ses poumons morts- et bougeait de son rocher. Il était dans un état pitoyable, complètement décoiffé, une chemise éventré sans bouton, un jean sale de boue, et n’en parlons pas de ses italiennes. Il n’était que l’ombre de lui-même, mais il ne savait faire autrement sans elle. La faim lui tiraillait la gorge quand il reprit contact avec la vie, et il décidait alors de ne pas se laisser mourir de faim, de se reconnecter avec le monde vivant. Il espérait juste que les pensées des autres n’allaient pas le massacrer une fois de plus. Il fermait alors les yeux, se concentrait sur son environnement et cherchait une proie. Un puma, à des kilomètres. Il captait les alentours. Personne. Il partait alors à une vitesse folle – que seule lui maîtrisait- et coursait l’animal, avant de se jeter sur lui tout crocs sortit. Il le vidait alors de son sang, se ressourçant par la même occasion, puis camouflait le cadavre sous un tas de feuille qu’il fit tomber d’un arbre. Il était encore plus sale qu’au départ, alors même s’il n’était pas totalement rassasié, il décidait enfin de rentrer chez lui pour se changer. Il savait que ses yeux n’avaient pas un ocre impeccable, qu’il allait devoir subir les pensées et les questions des siens, mais il était prêt à endurer tout ça. Prêt à renouer avec un peu de vie, même si la sienne était logé dans le cœur de Bella. Il se rendait alors à la Villa, en marchant d’un pas hésitant, et il ne perçut aucune pensée, aucun bruit émanant de l’endroit. Son cœur eut un peu de repos, car il savait qu’il aurait la paix durant quelques heures. Il montait alors les escaliers quatre à quatre, et franchissait la porte de leur chambre, à lui et Bella. Tellement obsédé par ses pensées, il ne vit sa présence qu’au dernier moment. Ses yeux se posèrent sur sa femme, qu’il trouvait encore plus belle de jour en jour, et son cœur mort eut un soubresaut de vie dans sa poitrine. La voir, lui fit tant de bien. Il n’osait s’approcher plus d’elle, de peur qu’elle s’en aille encore. Il refusait qu’elle parte encore. Et se sachant dans un état pitoyable, il arrivait à avoir honte de lui-même face à elle. Alors il ne bougeait plus, se contentant de la regarder, d’essayer de sondé sa si belle âme. Il osait juste à dire ce qu’il aurait tant voulu lui dire la dernière fois qu’elle était à ses côtés.

    « - Merci de m’avoir sauvé l’autre jour. »

    Il aurait tant aimé le lui dire là dernière fois, mais elle s’était évanouit si loin de lui.


    Blackstone ; Décembre 2018

    (c) ANAPHORE
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    En bref






    Bella & Edward
    I was the last person who would ever stand as a protector for Isabella Swan. She would never need protection from anything more than she needed it from me

    Comme tous les jours depuis que nous avions atterri dans cette étrange ville, j’avais rendu visite à Charlie. Je voulais constamment m’assurer qu’il allait bien. Les Volturis rôdaient et je craignais constamment qu’ils ne cherchent à s’en prendre à lui. Il n’habitait pas très loin, et je lui avais fait jurer de m’appeler s’il voyait quoi que ce soit de louche. Je croisais les doigts pour que cela suffise. Mais j’avais peur chaque jour. D’autant plus qu’il avait souffert du bond dans le temps. Il avait dépassé la soixantaine, lui qui voyait son corps vieillir. Je me mordais intérieurement les doigts de le voir prendre de l’âge, alors que je pensais être préparée à cela… Mais je m’efforçais de faire bonne figure face à lui. Pour qu’il s’inquiète le moins possible. J’avais pris la décision de lui offrir un album photo pour Noël, afin de penser à autre chose qu’à cette ville angoissante et à cette situation dans laquelle nous étions. Un bon moyen de se focaliser sur ce que nous avions avant et ce que nous pourrions construire. J’avais acheté le plus gros album que j’avais pu trouver. Vu le nombre de photos que nous avions tous accumulées, il allait falloir au moins ça. Je ne comptais même plus le nombre de clichés de Renesmée. J’étais donc affairée à trier les photographies, dans la chambre que je partageais avec Edward. La villa était déserte, nos frères et sœurs étaient sortis tous ensemble de ce que m’avait dit Alice, et j’ignorais ce qu’avaient prévu Carlisle et Esmée. Je profitais pour le moment du calme que m’offrait la solitude. Calme qui fut bientôt rompu par Edward que je sentis arriver à des kilomètres. Je l’entendis approcher avec hésitation, puis passer la porte d’entrée et monter directement d’un pas bien plus déterminé. Il allait venir ici. Allait-il profiter du fait que nous soyons seuls pour chercher à mettre un terme à la situation qui nous concernait ? Je décidai de ne pas fuir. Il était temps. Mes yeux étaient posés sur l’entrée de la chambre avant qu’il n’y fasse son apparition. A son regard, je constatai qu’il n’avait pas compris que j’étais ici.

    Pour la première fois depuis longtemps, son apparence me frappa. Dans le mauvais sens du terme. Je me pétrifiai tandis que mes yeux aiguisés détaillaient mon mari. Déjà parce que ses vêtements étaient dans un état lamentable : sa chemise semblait avoir été arrachée à la va-vite et laissait apparaître son torse d’albâtre, des tâches parsemaient le tissu de chacun de ses vêtements. Il n’avait pas l’air de s’être changé depuis plusieurs jours. Et ça ne lui ressemblait pas, lui toujours impeccablement habillé, et propre. Mais ce qui me choquait le plus, c’était son visage… Il ressemblait au Edward que j’avais retrouvé à Volterra, juste à temps avant qu’il ne tente de… Je fermai les yeux, le temps de couper court à ces souvenirs flous mais dont la douleur était toujours aussi vivace. Je reposai doucement l’album et les photos sur l’étagère face à moi et me tournai vers mon mari. Il s’était arrêté net, sans doute pour éviter de m’approcher davantage. Cela déclencha en moi un sentiment de reconnaissance aussi puissant que celui de culpabilité qui émergea au même moment. J’étais parfaitement stoïque, presque effrayée de l’égoïsme qui m’avait poussée à ne pas réaliser combien il allait mal par ma faute. Comment avais-je pu le traiter de cette manière ? Moi qui avais tout fait pour essayer de lui éviter toute souffrance tout au long de notre vie commune ? Je haïssais celle que j’étais devenue juste parce que je n’avais pas été capable de gérer mes propres émotions. Je haïssais l’idée de l’avoir abandonné, de lui avoir fait tant de mal. Et il était censé me haïr pour ça. Au lieu de quoi, il se tenait à distance respectable en pensant que je ne voudrais pas qu’il s’approche plus, et il me remerciait même de l’avoir isolé pour lui apporter de la tranquillité au cours de la réunion tendue avec le reste de notre famille. Ce jour-là je n’avais pas supporté de voir mon mari dans cet état. J’avais d’abord voulu le rejoindre, lui, ses frères et sœurs et ses parents. Apporter un peu d’apaisement si je le pouvais. Surtout empêcher Jasper et Edward de s’aboyer dessus. Prête à ensuite discuter avec mon mari. Mais Ambre était arrivée sans crier gare, et j’avais dû renoncer à mes plans. Je ne voulais pas que notre première rencontre ait lieu au beau milieu d’une discussion houleuse. Je m’étais donc contentée de protéger Edward de loin, juste pour lui montrer que j’étais là pour lui. Malgré mon besoin de m’éloigner de lui, j’aurais été incapable de le laisser souffrir ainsi. Ce qui était assez ironique en fin de compte, puisqu’il souffrait à cause de moi, de toute façon, depuis des jours entiers. Je souffrais moi aussi de cette distance que j’avais imposée, et il me manquait à un point inimaginable, je le savais au fond de moi. Pourtant tout cela avait été occulté par cette nouvelle que je ne parvenais pas à digérer : Edward avait une autre fille. Et tout cela nous avait mené à aujourd’hui, où je me retrouvais face aux conséquences d’une décision que j’avais prise seule au détriment du bien-être de mon mari.

    Je sentis la peine, atroce, déformer mon visage, et d’un bond j’avais traversé la distance qui nous séparait pour me retrouver face à lui. Ma main vint trouver la sienne, avant de remonter le long de son bras, puis de son épaule, pour finir son ascension contre sa joue, sans prêter la moindre attention à l’état de ses vêtements. Mon pouce passa doucement sur le demi-cercle foncé sous son œil. On pouvait rarement voir un vampire avec des cernes. Pour moi c’était la deuxième fois, et la fois de trop. Je finis par passer ma main dans ses cheveux en bataille, comme pour essayer d'y mettre de l'ordre. « Qu’est-ce que je t’ai fait… » murmurai-je de manière presque inaudible. Depuis combien de temps n’avais-je pas posé les mains sur lui ? Je n’avais même pas remarqué combien je m’étais sentie incomplète en restant loin de lui. Quel genre de monstre étais-je ? Maintenant tout paraissait bien plus évident, et je ne parvenais pas encore à comprendre comment j’avais pu en arriver là. Je plongeai mes yeux dans les siens, bouleversée. « Edward si tu savais combien je suis désolée… » repris-je toujours aussi bas. Les mots se coinçaient dans ma gorge enrouée par la tristesse. « M’annoncer l’existence d’Ambre n’a pas dû être facile et je t’ai laissé tomber alors que je devrais t’accompagner dans tout ça. Je n’avais absolument aucune idée de la façon dont je devais gérer ça… » Je me haussai sur la pointe des pieds, étouffant un sanglot sans larmes. Mon front se posa doucement contre le sien. « Pardonne-moi… » J’approchai mes lèvres des siennes, presque jusqu’à les effleurer, et je voulais là encore sceller la distance qui les séparait. Mais je n’osai pas, préférant attendre qu’Edward m’accorde son pardon et son autorisation de cette manière. Son souffle contre moi envoya une vague de chaleur dans tout mon corps.

    BY .SOULMATES

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    Ft. BELLA
    Edward faisait face à sa vie. Bella était son passé, le plus doux mais aussi le plus intense en émotion. Il n’avait jamais autant vécut sa vie d’immortalité aussi intensément que lorsqu’elle fut humaine. Bella lui a rendu son humanité, cette étincelle d’âme qu’il pensait avoir perdu. Elle est celle qui lui avait donné une raison de rester « vivant » et à jamais, il lui serait reconnaissante d’avoir autant persévérer pour être à ses côtés. Elle était aussi son présent, qu’importe la douleur et les instants difficiles, elle était là, présente à chaque moment de leur vie commune. Mais il espérait qu’elle serait son futur, et rien était sûr. Edward savait qu’il avait commis une erreur, et pas des moindres : omettre sa vie passé. Ce n’était pas un mensonge à proprement parler, il n’avait fait qu’oublier sa vie d’humain, mais les conséquences de ses actes avaient engendré la vie, et il ne désirait pas renier sa fille, il en était incapable. Mais Bella, elle, n’avait pas accepté, et Edward l’avait compris, dieu qu’il comprit la colère d’Isabella, et il ne put lui en vouloir de le rejeter aussi ardemment. Et là, planter devant elle, tout prit son sens, car il ne parvenait plus à déchiffrer sa femme. Le disque semblait rayé, et il ne savait plus ce qu’il devait faire pour se refaire une place dans sa vie. Et il la regardait intensément, ignorant s’il devait avancer vers elle ou reculer. Il ne savait plus qu’elle était sa place, en réalité, il ne savait plus qui il était dans ce monde sans elle. Edward la regardait ranger les photographies – dont il devinait aisément qu’elles étaient de leur fille – en haut de leur étagère, et il vit son regard le détailler de la tête aux pieds. La honte le submergeait encore plus de s’être laissé allé de la sorte, mais il ne pouvait plus reculer. Il l’a regardait, puis détournait le regard honteux, le sourire au coin de ses lèvres, trahissant sa gêne d’être apprêté ainsi face à elle. Il s’attendait à du rejet venant de sa part, il s’attendait à y faire face avec force, prêt à subir l’ouragan Bella, mais rien ne venait, qu’un silence à veiller les morts. Edward fermait alors les yeux sous ce silence de plomb, coupait toute respiration, et serrait les poings, prêt à tout pour retrouver sa place. Puis il sentit le souffle de Bella, son contact. Sur sa main d’abord, et il suivait ses gestes les yeux clos, elle fit tressaillir son âme en le touchant. Il sentait qu’elle ne s’attarderait pas sur celle-ci, il perçut sa remontée folle le long de son bras, effleurant son épaule puis caressant son visage et Edward se mit à soupirer si profondément, qu’il reprenait vie. Des semaines que Bella ne l’avait pas touché, des semaines qu’il n’avait pas pu sentir son odeur, apprécier la douceur de sa peau et de son contact. Edward ne touchait plus Terre, il s’envolait sous l’amour de sa femme. Il ne parvenait toujours pas à pouvoir la regarder, submergé par une émotion pure, il aurait pu pleurer tant elle le faisait revivre. Il sentit son contact dans ses cheveux, et sentit son envie d’y remettre de l’ordre. Il devait être dans un piteux état pour que Bella veuille agir sur lui. Il perçut son supplice à demi soufflée, et il rouvrit des yeux flamboyants, un sourire en coin, incapable de lui en vouloir ne serait-ce qu’une seconde de plus. Il entendit ses mots, la peine dans sa voix, et il percevait enfin la lumière qu’il attendait tant, il allait s’en emparer pour ne plus jamais la quitter, la garder tout près de lui, et y veiller comme sur la prunelle de ses yeux. Il se mordait la lèvre, incapable de répondre quoi que ce soit, sinon, sa voix aurait pleuré. Il refusait son pardon, car elle n’avait rien à se reprocher, rien à se faire pardonner. Lui n’était que mensonge et déraison. Alors il laissait le silence s’emparer de la pièce encore une fois, et brisait cette distance qu’elle semblait hésiter à combler. Il remontait ses mains le long de ses hanches, effleurant sa peau, son souffle tressautant sous le bonheur, et poursuivant son chemin jusqu’à se frayer une place au creux de son cou, ses pouces sur ses joues, la cadenassant sous l’étau de ses bras. Il avait fermé les yeux pour encore plus savourer l’instant, puis brisait la distance, l’embrassant d’abord doucement, puis avec plus de fougue, plus d’entrain, la serrant tout contre lui, presque proche de l’étouffement. Edward voulait l’inonder d’un amour aussi pur que le sien, il voulait l’aimer si intensément qu’elle ne douterait jamais de celui-ci. Il n’avait pas à reprendre son souffle, pourtant il était hors-d ’haleine, un semblant vivant. Il voulait la garder au creux de lui, pourtant Bella avait brisé ses défenses et il l’a relâchait pour tomber à ses genoux, et se cacher dans son ventre, la serrant contre lui, les larmes dans la voix, ne voulant faire qu’une chose : obtenir son pardon.

    « - C’est à moi de te demander pardon Bella. Pardonne-moi de ne rien t’avoir dit de mon passé d’humain. J’aurais… J’aurais dû le faire bien avant tout ça. Je suis le fautif de cette parenthèse dans notre histoire, nullement toi. Oh Bella. »

    Il se serrait contre elle, sachant d’avance qu’il ne survivrait pas sans elle si elle devait le quitter.

    « - Oh Bella, sans toi, j’suis plus rien. »

    Blackstone ; Décembre 2018

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    Bella & Edward
    I was the last person who would ever stand as a protector for Isabella Swan. She would never need protection from anything more than she needed it from me

    J’eus l’impression qu’il s’écoula une éternité avant qu’Edward ne réagisse à mes appels. Et pourtant le soulagement sur son visage me prouvait le contraire. Je fermai les yeux moi aussi lorsque ses mains se posèrent sur moi, et je crus mourir, frappée par le manque que j’avais réprimé inconsciemment durant tout ce temps. Comment avais-je pu tenir ? Je ne me l’expliquais pas. Et je décidai de me poser la question plus tard. Pour le moment je voulais simplement ressentir ses gestes, sa peau contre la mienne. Ses mains aux doigts longs et effilés qui faisaient des merveilles sur le clavier d’un piano remontèrent pour se loger dans mon cou. Je posai les miennes sur ses poignets comme pour l’empêcher de me lâcher. Je ne voulais plus de distance entre nous, de quelque nature que ce soit. Et enfin, enfin, il m’embrassa. Je m’abandonnai alors totalement à lui, m’accrochant à ce qu’il restait de sa chemise comme si ma vie en dépendait. Un soupir libérateur m’échappa. Je voulais que cet instant dure des années. Mais l’instant d’après, les lèvres d’Edward ne se pressaient plus sur les miennes ; il était à genoux, et son visage s’appuyait contre le pull fin qui recouvrait mon ventre. Ses bras étaient toujours autour de moi. Je baissai les yeux vers mon mari, mais n’eus pas le temps de lui dire de se relever. Il prit la parole et je ne pus m’empêcher de sourire légèrement en secouant la tête. Il disait des bêtises, mais je ne le coupai pas. Mes mains virent naturellement caresser son visage et ses cheveux avec douceur en attendant qu’il finisse. Ses derniers mots me serrèrent le cœur. « Mon amour… » murmurai-je alors simplement, ne sachant par où commencer. Je n’avais pas envie de parler, je voulais surtout passer à autre chose, mais je ne pouvais pas le laisser dire ça. De mes mains, je redressai son visage vers moi. « Edward, je n’ai jamais été en colère contre toi. Je me fiche que tu m’aies parlé ou non de ta vie d’avant, quelle que soit la raison. Je n’ai pas la prétention d’imaginer que tu n’as rien vécu durant les cent premières années de ta vie. Il faut que tu me croies. Ce n’est pas à toi que j’en veux, ni à personne. Je… » Je m’arrêtai, ne sachant trop comment formuler le fond de ma pensée. Comment exprimer mon mal-être sans avoir l’air de rejeter l’idée qu’il ait un autre enfant ? Je soupirai, et lui offris un doux sourire. « Relève-toi. Que dirais-tu de retirer ces vêtements qui n’en sont plus, et de te faire couler un bain chaud ? » Sans arrière-pensées. Je voulais juste renouer avec mon mari, m’occuper de lui. Retirer les tâches qui parsemaient sa peau ici et là, démêler ses boucles flamboyantes. Ramener un sourire franc sur son visage. Je me penchai pour déposer un long baiser sur son front, et sans attendre de réponse de sa part, je disparus dans la salle de bain attenante à notre chambre. J’ouvris le robinet de l’immense baignoire qui trônait au milieu de la pièce, et que nous n’avions encore jamais utilisée depuis notre arrivée. Je ne me privai pas de jeter dans l’eau un petit galet effervescent qui traînait dans un pot élégamment posé sur un meuble à côté (probablement une petite attention d’Alice), et l’observai un instant se décomposer pour se transformer en mousse. Puis je me tournai pour faire face à mon mari que je voyais de là où j’étais, et m’avançai finalement vers lui. Le silence régnait toujours, seulement brisé par le clapotis de l’eau derrière nous. Je levai les mains et les posai sur les épaules d’Edward pour faire glisser la chemise le long de ses bras, la laissant tomber au sol. « Je l’aimais bien, celle-ci… » chuchotai-je. Dommage. Je laissai courir mes doigts sur les flancs d’Edward, redécouvrant avec émerveillement son corps. Mais j’évitais son regard sans le vouloir, et lorsque je m’en rendis compte, je me mordis la lèvre, sachant qu’il me fallait m’expliquer pour tourner définitivement cette page de notre histoire. Je pris une inspiration lente pour trouver le courage d’accrocher mes prunelles aux siennes. « Edward, je ne savais tout simplement pas comment assimiler le fait qu’il y ait quelqu’un d’autre dans ta vie à l’heure actuelle. Je pensais qu’il n’y avait que nous, et nous voilà aujourd’hui à accueillir une nouvelle personne dans la famille. C’est égoïste, je le sais. Et j’en suis désolée. Tout ça me fait un peu peur, pour nous, pour Renesmée… Mais je sais qu’Ambre fait partie de ta famille, et tu es ma famille. Je veux qu’elle s’y sente bien. Il n’a jamais été question de la rejeter ou je ne sais quelle autre idée. Il me faut juste du temps pour me faire à l’idée. Et je suis désolée d’avoir opté pour cette façon que j’ai eue de t’éviter pour mieux réfléchir à tout ça. Je ne voulais pas que tu penses que je t’en voulais. S’il te plaît, ne crois pas que j’ai été ne serait-ce qu’une minute en colère contre toi. ». J'étais surtout en colère contre moi-même d'avoir réagi de la sorte et d'avoir gâché des semaines entières pour mon mari, ma fille et toute notre famille.
    BY .SOULMATES

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    Ft. BELLA
    Edward se sentait comme revivre à ses côtés, l’air qui embrasait ses poumons n’étaient plus de la douleur mais de la douceur, c’était redevenu mécanique presque essentiel. Sa peau redécouvrait la douceur de son contact, et mieux encore, elle semblait s’ouvrir à la perspective de tendresse. Chose qui l’avait déserté ces dernières semaines. Sa peau d’albâtre n’avait subi que les assauts du vent et de la pluie, laissant leurs empreintes indélébiles sur celle-ci, froide comme la pierre, blanche comme la mort. Il n’avait été que l’ombre de lui-même, parce que c’était ce qu’il était sans Bella : Rien. Alors ressentir Bella si proche de lui, sentir son contact sur sa peau, c’était comme si elle le ramenait à la vie, c’était comme si elle lui rendait le précieux, son existence. Il ne put s’empêcher d’ouvrir son cœur, de parler comme si sa vie en dépendait, parce que sans elle, il était incapable de vivre, de respirer, d’exister. Sans elle, il n’était plus, et il voulait être, rien qu’avec elle. Alors quand il se mit à genoux pour lui implorer son pardon, il sentit qu’elle baissait ses défenses, et qu’elle le noyait dans cet amour qui n’était propre qu’à elle. Il sentait que sa Bella l’avait pardonné bien avant qu’il ne prononce ses mots, et elle lui offrait la rédemption, ce dont il avait besoin. Elle caressait son visage et ses cheveux, et son cœur aurait pu rebattre sous l’amour qu’elle lui déversait. Il était heureux, oui Edward se sentait bien mieux. Il relevait son regard dans le sien d’ocre, et souriait doucement.

    « - J’aurais dû t’en parler. Ce fut une erreur de ma part que d’omettre ce passé-là. Oh mon dieu Bella, pardonne le mal que j’ai pu te faire. Tu m’as offert ce que j’ai de plus beau sur cette Terre : une rédemption. Sans toi, je ne suis pas. »

    Edward voulait tant qu’elle le croit, qu’elle ressente qu’il s’en voulait de n’avoir rien dit auparavant. Il avait commis l’irréparable avant même qu’elle n’existe, pourtant il ne s’en voulait pas d’avoir vécu, non, il s’en voulait d’avoir oublié. Rien n’est pire que l’oubli. Il s’apprêtait à la serrer un peu plus contre lui, mais elle l’aidait à se relever, refusant qu’il s’apitoie sur son sort plus que ça. Edward esquissait un sourire à la douceur qu’elle comptait lui offrir en lui proposant ce bain. Il ne fit alors que la suivre, dans le silence, la regardant agir avec tendresse, là immobile dans cette pièce. Il n’avait pas le cœur à penser, à parler. Il ne se contentait que de la regarder, l’embrasant d’un amour certain. Il attendit qu’elle revienne près de lui, faisant tomber la chemise sur le sol, et ses mains sur sa peau l’aurait probablement frissonner s’il avait cesser de la dévorer du regard. Il refusait de trop se laisser aller de peur qu’elle ne s’enfuit à nouveau. Il se contentait d’être là, de la dévisager, de lui sourire de temps à autre. Il ne fit rien d’autre que de l’aimer à cet instant précis. Edward eut un sourire à ses mots, puis chuchotais à son tour.

    « - Alice saura la retrouver n’ai crainte. »

    Edward pouvait faire confiance à sa sœur, elle était la meilleure chercheuse de ce monde en matière de mode. Un mot de la part de Bella et elle lui trouverait le conteneur complet. Puis son sourire s’effaçait à mesure qu’il comprit la peine de sa belle. Il caressait alors son visage du bout des doigts comme une porcelaine qu’on ne veut casser, puis fronçait les sourcils. Il se mordit la lèvre quand elle terminait d’avouer sa peine et il laissait le silence les entourer. Edward ne quittait jamais le regard de Bella, tentant de sonder cette âme qu’il connaissait trop puis, il s’osait à lui répondre.

    « - L’existence d’Ambre dans ma vie, dans nos vies maintenant, ne changera jamais rien mon amour. Toi et Renesmée êtes les biens les plus précieux dans ma vie, et ça pour l’éternité, voire au-delà. Ambre se rajoute à l’équation mais pour donner du meilleur, du plus beau encore, jamais elle ne vous nuira soit en sûre. Jamais je ne laisserais quelqu’un vous atteindre. Je sais qu’une chose, c’est que je vous aimes au-delà même des étoiles et de l’univers entier, rien ne nous séparera Bella. C’est plus qu’une promesse, c’est ma vie entière que je t’ai offert il y a de ça des années. Ne t’excuse pas mon amour, car tu n’as rien fait dans cette histoire. Oh non rien. »

    Edward se penchait alors vers le visage de sa femme, posant une main dans le creux de ses reins pour la coller contre lui, et l’autre sur son minois pour la garder contre lui. Il scellait alors son amour d’un baiser tendre, puis déposait des milliers de baisers sur son visage, le sourire aux lèvres, murmurant tendrement.

    « - C’est fou ce que tu m’as manqué Bella. »

    Edward n’était que sincérité, et il se refusait d’être autrement avec elle. Il débordait d’amour la concernant et refusait de se cacher, lui avait tant souffert de son absence.

    Blackstone ; Décembre 2018

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    Bonjour vous deux. Ce RP a plus de deux mois d'inactivité. Souhaites-tu y répondre ou le clore @Isabella M. Cullen ?
    Si il n'y a aucun RP de ta part en réponse d'ici dimanche 21juillet, ce sujet sera archivé.
    Merci ;)

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