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    I need a piece of advice, doc.
    Hayley & Carlisle




    Forks n'est guère une ville animée, ni aussi palpitante que d'autres villes plus développées de la région, mais c'est là que nous sommes chez nous, ma famille et moi. Et ce malgré que le jeune âge de mes enfants pourrait leur faire préférer ville plus vivante. C'est dans ce climat que je profite du ciel ombrageux typique de la région pour traverser la rue en plein jour. Un seul mot d'ordre, éviter les rayons du soleil qui pourraient nous faire découvrir. Une règle si habituelle pour moi en près de trois siècles que je ne m'en inquiète plus vraiment, et mon allure est bien plus naturelle que ne l'est celle de jeunes vampires inexpérimentés se méfiant de chaque pas de travers. Comme cet agent de police débarqué de Portland qui devra apprendre à circuler en plein jour sans donner l'impression d'avoir quelque chose à se reprocher à chaque pas s'il compte rester un peu dans les parages. La vie nocturne de Portland lui permet peut-être de ne vivre que de nuit sans inquiéter personne, mais ici, il va lui falloir apprendre à se la jouer diurne.

    Une chose à apprendre également, c'est de savoir donner le change. Exemple numéro un? Les humains font en moyenne leurs courses au moins deux fois la semaine au jour d'aujourd'hui. Surtout quand, comme nous, ils sont neuf à la maison. Heureusement, Nessie, et surtout Jacob à chacune de ses visites, mangent assez pour quatre pour que cette nourriture ne soit pas gâchée. Mais aujourd'hui, penser à Jacob tout en passant près du cabinet vétérinaire me fait le remercier de ne pas posséder le don d'Edward, du moins avec nous. Il me tuerai de penser à lui et à un, je cite, "toubib pour clebs", en même temps. Et pourtant, si je connais tout ce qu'il y a à savoir à l'heure actuelle sur la médecine humaine, j'ai quelques lacunes concernant les animaux... et étant donné que nos alliés ont la capacité de se changer en loups, en connaitre un peu sur les particularités physiques de ces prédateurs ne risque pas de faire de mal. Il suffit d'un jour, ou pour une raison x ou y, je sois forcé d'en soigner un sous sa forme animale, pour que nous remerciions ma curiosité actuelle.

    Détourné de ma quête première - de toute manière, le frigo est plein, et Esmée ne sait plus quoi faire des sachets de féculents -, je pousse la porte du cabinet vétérinaire, espérant y trouver quelqu'un à qui emprunter un petit quart d'heure de son temps. Autre façon de dire que je ne serai sans doute pas rentré à l'heure du diner.




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    I need a piece of advice, doc.

    La clinique vétérinaire de Forks cherchait depuis peu un vétérinaire qui pourrait remplacer l’un des leurs, disparu subitement. Le Dr Miller n’était pas revenu suite aux vacances, une semaine auparavant et personne ne savait où il pouvait bien se trouver. Une disparition soudaine n’indiquait rien de bon. C’était souvent lié aux soifs dépravées de certains vampires, ou aux premiers excès de rage des loups à en devenir. C’était partout pareille.

    J’avais donc proposé de rester plus longtemps que prévue, sachant Hope entre les bonnes mains de la famille Mikaelson. Je la savais en très bonne sécurité avec eux, tout comme je l’ai déjà été, moi aussi. C’est bien pour cette raison que je m’étais permis ce petit voyage. Ça et le fait que j’ai un devoir de recensement des meutes à faire sur le territoire et puis, je ne pouvais pas laisser ce genre d’histoire de disparition non-élucidé. Ce n’était pas mon genre de rester assise à attendre qu’il se passe quelque chose.

    L’équipe semblait ravie que j’offre mes services à la clinique. Ça avait été une longue journée, aujourd’hui. Du simple rendez-vous de santé annuel à l’urgence d’un chien accidentée, happé par une voiture. Mes derniers clients venaient de franchir la porte pour rentrer chez eux, espérant de bonne nouvelles dans les jours à venir pour leur toutou mal en point. Ils avaient souhaité le faire hospitaliser afin que nous surveillions son état, et nous assurions qu’aucune hémorragie ne démarre.

    Alors que j’auscultais mon patient, je n’entendis pas la cloche au-dessus de la porte d’entrée lorsqu’un visiteur la franchi. J’étais toujours accroupie auprès du canin lorsque j’entendis des pas se rapprocher de nous. Je fis rapidement volte-face en me relevant d’un bond.

    - À qui ai-je l’honneur? Oh! Dr Cullen. Quelle surprise! Que me vaut votre visite, ce soir?

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    I need a piece of advice, doc.
    Hayley & Carlisle




    Entré dans le cabinet vétérinaire, je suis surpris par l'affluence d'odeurs qui me montent au nez, aussi bien animales - odeurs corporelles, ammoniac, peur, stress, maladie - que médicales, toutes ces odeurs de détergent avec lesquelles je cohabite naturellement dans le cadre de mon travail. En vérité, médecins et vétérinaires font des choses à peu près semblables, seuls diffèrent leurs patients et les pathologies à traiter.

    Une jeune femme occupée avec un chien blessé se redresse soudain pour me faire face, ne semblant pas plus sursauter que cela à mon approche. Elle a l’ouïe fine, pourrait-on penser. Ou les réactions de l'animal lui ont fait comprendre qu'elle n'était pas seule.
    "Bonsoir."
    Je tente de me rappeler son nom, face au fait qu'elle connaisse le mien, mais rien ne me vient à l'esprit. Et étant donné que je me rappelle des noms de personnes que j'ai connu dans mon enfance... je pense pouvoir affirmer que je n'ai pas eu le loisir de l'avoir comme patiente.

    "Pardonnez-moi de cette visite tardive. Je dois avouer m'être laissé aller à ma curiosité. Voyez, je considère que nous exerçons sensiblement le même travail, à la nature de nos patients près. Et j'aurai souhaité en savoir plus. Bien sur, je conçois qu'on ne devient pas vétérinaire en une heure, mais ça m'intéresse."

    Je marque une pause, laissant l'occasion à la jeune femme de me dire qu'elle n'a pas le temps, d'autres choses à faire, ou me montrer le chemin de l'université la plus proche si elle le souhaite. Je finis cependant par reprendre, après un blanc.

    "Pour être honnête, j'ai un chien. Un très gros chien. Plutôt maladroit d'ailleurs." Jacob, pardonne moi cette description, et Edward, ne t'avise pas de la sortir de ma tête. "Je suis médecin. Quand un membre de ma famille a besoin d'un toubib, je m'en occupe, et j'ai tendance à en faire de même avec lui...seulement, la médecine canine. Je ne refuserai pas l'avis d'un professionnel, parfois."




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    I need a piece of advice, doc.

    Je vis que l’homme semblait chercher mon nom, visiblement surpris que je connaisse moi-même le sien. Je me retourne vers mon patient afin de m’assurer que le cathéter est bien fixé et que les fluides s’écoule au bon débit puis caresse doucement le dessus de la tête de l’animal avant de fermer la cage et me relever encore une fois. Alors que je reviens face au médecin je tends la main afin d’officialiser les présentations.

    - Hayley Marshall. Je ne viens pas d’içi, c’est donc normal que vous ne me reconnaissiez pas. Mais vous vous semblez bien connu dans le coin. J’ai un peu entendu parlé de vous, doc.

    Lorsque l’homme parle de vouloir en apprendre plus sur le domaine de la santé animale, je fronce d’abord les sourcils, septique. Pourquoi la médecine animale intéresse un spécialiste de la médecine humaine? Puis, avant que je ne réalise que mon absence de réponse est quelque peu malaisante, il reprend afin de s’expliquer, comme s’il avait su lire mon questionnement dans mon regard. Sa description de son ami canin me décroche un sourire amusé.

    - Un gros chien maladroit. Ce sont mes meilleurs patients! Je comprends bien. C’est pour pouvoir mieux aider les mi… Je me repris aussitôt. les bêtes qui m’entoure que je me suis lancé dans ces études. Les canins sont très présents dans mon entourage. Vous êtes entré au bon endroit.

    J’invite le docteur à se rapprocher de la cage de mon patient canin alors que je réouvre la cage. Le chien étant sur la médication intra-veineuse, le gardant un peu somnolent, la douleur étant endormi pour le moment. Je désigne le dit patient.

    - Mais qu’aimeriez-vous connaitre exactement? L'anatomie? Les signes vitaux? Les veines importantes ou utiles? Il y en a du contenu, comme chez l'humain...

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    Je lui souris, rassuré quand elle me confirme que je n'ai pas oublié son nom.

    "C'est souvent le cas dans les petites villes. Les gens connaissent mieux le médecin-chef et le shérif que le maire lui-même."

    Le véto entre plutôt dans la catégorie des personnalités de la commune dans les régions plus désertes du sud, où les propriétaires terriens ne survivraient pas sans un vétérinaire compétent pour soigner chevaux et bétail. Y a le pasteur aussi, souvent. Je remarque son demi lapsus, repris trop vite pour que je ne devine le mot qui manque lui échapper, mais ne lui en tient pas rigueur. J'ai un secret bien assez important à protéger pour savoir ce que c'est.

    "C'est ce que je me suis dit en vous voyant vous occuper de votre patient."

    Elle rouvre finalement la cage du chien, qui doit bien se demander qui est cet idiot venant le déranger alors qu'il demande un peu de paix, et je m'agenouille pour me mettre à sa hauteur, tâchent de lui paraitre moins impressionnant. D'autant plus que la plupart des animaux a un sixième sens avec les vampires. Je ne tiens pas à l'inquiéter plus que de raison.

    "Je vous avouerai que j'ai les bases. Je me suis un peu renseigné via Internet. Au moins sur l'anatomie, les os, les muscles, etc. Ce qui m'intéresse principalement, seraient les différences entre hommes et chiens. Les erreurs à ne pas commettre par envie d'anthropomorphisme, les idées reçues, ce genre de choses."




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    J'hochai la tête avec un léger sourire. C'est certain qu'en tant que médecin, le docteur Cullen sait où faire ses recherche et à quel type de référence il peut se fier ou non.

    - Très bien. Donc déjà, pour ce qui est des signes vitaux; je ne m'y connais pas vraiment pour l'être humain, mais pour les chiens, en généraux, le cœur varie entre 70 et 160 battements par minute. La vitesse de respiration moyenne est de 10 à 30 respiration par minute. Par contre, la température corporel ressemble de très prêt à l'humain, c'est-à-dire entre 37.5°C et 39.0°C.

    Je regarde l'homme qui est à même hauteur que le canin et moi-même. Je gratte le dessus du crâne du patient et fait glisser ma main vers le coup de l'animal, désignant là où se trouve la jugulaire.

    - Ils ont deux jugulaires de chaque côté de la trachée. En appuyant notre pouce à la base du cou, juste là, cela fait un effet de garrot, sans pour autant privé l'animal de son air. C'est donc l'endroit de prédilection pour une prise de sang. Il suffit de faire le garrot et soulevé la tête légèrement pour avoir une bonne vision de la veine. Sinon il y a également la saphène, dans le bas des pattes arrières, la fémoral; dans l'intérieur de la cuisse et finalement la céphalique, sur les pattes avant. Par contre, les céphaliques on souhaite habituellement les garder en cas de besoin pour la pose de cathéter intra-veineux.

    J'observe le blond afin de vérifier s'il a des questionnements ou si nous continuons sur cette lancer... ou sur un autre sujet, niveau santé animale.

    - Les types de médications et les dosages sont également différents entre canin et humain. Certaines drogues sont à éviter complètement sinon il y a risque de mort.

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    L'animal semble s'intéresser légèrement à moi, et je tend une main vers lui, sans entrer dans son espace vital. Je sais que ma nature effraye plus d'une créature, et je ne tiens pas à le voir reculer de frayeur à mon encontre. Je suis déjà bien assez près de lui pour cela.

    "C'est une variation très importante. De 70 à 160 battements par minute. Cela tient-il de la race, ou de la taille et de la masse de l'animal? L'être humain se situe plutôt entre 60 et 90battements, pour vous répondre. Pour le reste, vous avez raison. Le rythme respiratoire et la température corporelle sont assez proches de ceux d'un être humain, bien qu'à 39°, vous teniez déjà une bonne fièvre je dirai."

    Pour ma part? Je suis à température ambiante. Et s'il m'a fallu quelques temps pour me faire à la température corporelle d'un être humain, je suis aujourd'hui aussi précis qu'un thermomètre les concernant. Bien que mes mains froides en permanence en rebutent certains de mon contact.

    Je l'écoute me parler du système de veines et d'artères de l'animal, ne l'interrompant pas, bien que je sois plutôt au courant de ce schéma commun à la plupart des animaux que je chasse. Je crois que trouver une veine, pour un vampire, est quelque chose d'instinctif, comme un jeune animal encore aveugle est attiré vers le lait de sa mère. Je prend cependant note de ses recommandations sur où placer prises de sang et autres cathéters.

    "Qu'en est-il des injections d'urgence habituelles qu'un médecin peut administrer à un patient? Morphine, adrénaline, anti-histaminiques, ce qu'on peut être amené à injecter en cas d'urgence vitale?"




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    Lorsque le docteur pris la parole avec des interrogations qui sonnait même comme des affirmations, Hayley hocha la tête.

    - En effet, les chiens plus petits auront, habituellement, une fréquence cardiaque plus rapide que les grandes races. En ce qui concerne les drogues d’urgences, lors de problème au niveau cardiaque, je pense notamment à lorsque nous sommes en procédures chirurgicales, dans un cas de bradycardie, nous pouvons utiliser le glycopyrrolate intra-veineux pour aider le cœur à augmenter sa fréquence ou encore l’épinéphrine ou l’atropine lors d’arrêt cardiaque. Lors de convulsions, on peut utiliser du diazépam et y aller à effet. Le dosage n’est cependant pas très élevé. Et pour la douleur, finalement, il y a le butorphanol ou encore l’hydromorphone qui est une morphine. Dans un cas comme dans l’autre, l’anti-douleur se donne, habituellement soit intra-musculaire ou sous-cutanée. Cependant je déconseille d’utiliser ces drogues d’urgences à la maison, je conseil plutôt de venir en clinique dès les premiers signes de malaises chez l’animal. Car se sont des actes légalement vétérinaires que d’administrer ce genre de médications.

    Alors que ma phrase arrive à sa fin, la pompe à fluide IV se met à sonner, indiquant un problème quelconque. Toujours accroupie près de l’animal je me tourne vers la pompe qui est dernière moi pour lire sur le petit écran « air dans la ligne ». En lâchant un petit soupir, je bloque la tubulure, plus bas, avant d’ouvrir la porte de la machine et de tapoter la ligne, faisant remonter les petites bulles qui se sont incrustées dans le trajet des fluides. Une fois que je me suis assurée que toute les bulles sont bien parties, retournées dans le sac de liquide plus haut, je replace la tubulure dans l’appareil et referme la porte avant de débloquer plus bas et relancer en appuyant sur « start ». Je me retourne vers le patient et le docteur pour humains puis hausse un sourcil.

    - Il semble vous faire confiance. C’est parfois dur d’approcher un animal souffrant. Ils sont généralement méfiant aux premiers contacts.

    Je me relève tranquillement, permettant au sang de se remettre en marche dans mes membres et ainsi faire disparaitre les fourmillements de mes jambes. Je vais à l’armoire derrière et en sort un bol pour y mettre une tasse de croquettes et revient vers l’animal pour le lui présenter. Le chien semble dresser ses oreilles et la brune entend ses reniflements vis-à-vis le bol de nourriture.

    - Au niveau anti-hystaminique, il y a l’enrofloxacine qui existe sous forme injectable ou en comprimés, en prescription vétérinaire. Sinon il y a la diphénhydramine qui est en vente libre dans les pharmacies de façon général.

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    Beaucoup d'informations, certes intéressantes, mais qui me confortent dans l'idée qu'à chacun sa spécialité. Enfin, pour tout dire, je n'ai jamais eu vocation à devenir vétérinaire en premier leu. Mais en apprendre davantage sur ce chien pourrait m'être utile à l'avenir, avec les loups de la meute. Jusqu'à présent, chacun d'eux a su se retransformer avant d'avoir besoin de mes soins, mais il vaut mieux prévenir que guérir. Quelques connaissances supplémentaires n'ont jamais tué personne.

    "D'ordinaire, j'ai plutôt l'impression que les animaux me fuient. Heureux de constater que celui-là semble en avoir décider autrement."

    On dit parfois que les animaux savent mieux que les hommes juger des gens. Pour tout dire, ils ne semblent pas prendre le temps de me juger. Ma nature leur suffit à me considérer comme le prédateur que je suis pour certains d'entre eux. J'obsrve la jeune femme s'occuper de l'animal, légèrement pris dans mes pensées, jusqu'à ce qu'un bip me fasse sortir mon téléphone de ma poche. Impoli? Ce téléphone ci est réservé à l'hôpital, alors j'évite de l'ignorer.

    "Excusez-moi. Il semblerait qu'aujourd'hui ne soit pas encore mon jour de repos. Merci encore de m'avoir accordé un peu de votre temps."

    Je lui sers la main avant d'accorder une dernière caresse à l'animal, et sortir du cabinet vétérinaire. Quelque chose que je déteste dans mon métier? Les accidents de la route. C'est toujours plein de blessures traitres et de dégâts plus importants que les secouristes n'ont pu les déceler... et ça touche toutes les tranches d'âge.






    excuse du délai d'attente, j'y arrivais vraiment pas :/ du coup j'ai préféré le faire partir proprement que abandonner sans suite. Hésite pas à répondre derrière si ça peut te faire gagner un rp pour ce mois-ci ;)
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    - Moi c’est plutôt les humains qui me fuient, de façon générale.

    Un sourire vint se dessiner de nouveau sur mes lèvres ironiquement tout en parlant. Hayley savait qu’elle ne pourrait pas travailler avec des patients humains… Ils sont tellement plus plaintifs. En effet, les animaux savent nous faire sentir lorsqu’ils ont mal, mais ils encaissent beaucoup plus que ce que l’on pourrait croire. La sonnerie du téléphone du médecin me sortit de mes pensées.

    - Oh biensûre, allez-y. La vie est fragile, et cette ville est bien chanceuse de vous compter parmi son personnel médical. Si jamais vous avez des questions qui vous viennent en tête, ou que votre chien maladroit, celui dont vous m’avez parlé tout à l’heure, n’hésiter pas à m’appeler, je me déplace à domicile pour les soins d’urgences.

    Je remis ma carte du cabinet vétérinaire avec mes coordonnées qui y sont inscrites. Si son animal est aussi maladroit qu’il semblait dire lors de son arrivée, je me devais d’être non loin au cas où. Les canins maladroits sont mes meilleurs patients, après tout. Je pris la poignée de main qu’il m’offrit et fut surprise par le contact froid de sa peau. Comment ai-je pu ne pas me rendre compte de ce qu’il est? J’étais trop absorbée par le sujet de l’animal et sa santé pour m’en rendre compte. Le Docteur m’avait inspirée confiance. Sait-il, lui, ce que je suis, également? Alors que le vampire sorti de la clinique, je terminais les derniers soins de l’animal avant de fermer les lumière et marmonner pour moi-même.

    - Nous serons amenés à nous rencontrer à nouveau, je n’en doute pas.

    Afterglow





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    (( Voilà, le RP est donc clôt et laisse place à une éventuelle autre rencontre! I need a piece of advice, doc. [pv Hayley] 2873364243 Merci pour ce court, mais agréable RP Carlisle!! I need a piece of advice, doc. [pv Hayley] 3045569618 ))

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